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Élections fédérales 2015
La plus faible représentation québécoise est assurée
COMMUNIQUÉS  -  01/07/15

STEPHEN HARPER
 
 

Stephen Harper devrait avoir honte de célébrer sans réserve comme il le fait le 200e anniversaire de John A. Macdonald malgré les valeurs exécrables qu’il symbolise. La Dépêche numéro 67 vous propose différents textes pour en savoir plus.
  
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La prochaine élection fédérale donnera au Québec sa plus faible représentation depuis la confédération
Gilles Duceppe a été confirmé chef du Bloc Québécois par une quasi-unanimité de voix le 1er juillet dernier lors du conseil général du parti. Lors de son allocution, Gilles Duceppe a démontré que les Québécois auraient tout intérêt à voter selon leurs convictions plutôt que stratégiquement pour compenser inutilement le poids politique du reste du Canada qui n'a jamais été aussi fort depuis la confédération (suite à la récente réforme électorale, seulement 23% des sièges à Ottawa représenteront le Québec, le plus faible pourcentage depuis la confédération).

«Merci du fond du cœur. Je suis très ému. De vous retrouver, d’abord. Et puis, de la confiance que vous me manifestez, a déclaré Gilles Duceppe confirmé chef du Bloc.

Je suis ému aussi en pensant à Mario Beaulieu. Je vais vous faire une confidence, mais il faut que ça reste entre nous… Quand j’ai accepté la proposition de Mario, quand je lui ai dis oui, on était très ému tous les deux. Pour Mario, c’est un geste qu’on voit très rarement. Un geste d’une grande noblesse, que seuls les véritables militants d’une cause peuvent poser.

La cause de Mario, c’est le Québec. Ma cause, c’est le Québec. Notre cause, c’est le Québec…Le Québec libre!»


STEPHEN HARPER
 
 

Jean Charest dans l'ombre de Stephen Harper. À lire dans La Dépêche numéro 60.
  
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Allocution de Gilles Duceppe,
1er juillet 2015
«J’étais ému quand j’ai accepté, parce que je savais bien que je prenais une décision à la fois difficile et inattendue. Inattendue pour tout le monde en général et inattendue pour moi en particulier et pour ma famille également.

Si je l’ai fait, c’est essentiellement pour deux raisons. La première, c’est le sens des responsabilités. J’étais très heureux et je ne m’ennuyais pas une minute. De toute façon, avec Yolande, il n’y a aucun danger de s’ennuyer! Mais il était impossible pour moi de ne pas prendre mes responsabilités et je m’en serais voulu de ne pas relever ce défi important qu’on a devant nous. Mario a assumé ses responsabilités. J’ai donc assumé les miennes.

La deuxième raison, c’est que je suis convaincu, dans ma tête comme au fond de mes tripes, qu’un nouveau cycle débute pour le mouvement indépendantiste.

Il n’y a pas de hasard. Les candidats à la course au leadership au PQ ont affirmé avec de plus en plus de force, à mesure que la course avançait, que notre objectif, c’était l’indépendance, c’est de faire du Québec un pays souverain. C’est très clair. Savez-vous ce que je vois? Ce que je vois, c’est que nous avons retrouvé notre fierté!

Et puis, il y a Pierre-Karl Péladeau. Vous l’avez entendu. On s’est parlé, droit dans les yeux. Et ce que j’ai vu, c’est un homme très résolu, déterminé. Pierre-Karl est résolu à réussir et à prendre les moyens pour y arriver. Le Parti Québécois tout entier est tourné vers l’objectif de faire du Québec un pays.

Option nationale, ce parti de la jeunesse vigoureuse, est lui aussi entièrement tourné vers cet objectif. Québec solidaire, a aussi entamé une campagne de terrain pour la souveraineté. En même temps que nous, il y a 10 jours. Ça fait des années que les militants du PQ, de QS et d’ON travaillent pour la convergence. Au sein de la société civile, des milliers de personnes travaillent à la convergence des forces souverainistes. Qu’ils travaillent à la fin des exils, comme disait Jean-Martin Aussant.»


Lac-Mégantic
 
 

Mme Pauline Marois, Mme Colette Roy-Laroche et M. Stephen Harper. La Dépêche numéro 63 souligne la crainte qu’on souligne trop la responsabilité d’Ottawa dans la catastrophe du Lac-Mégantic.
  
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Un nouveau
cycle politique commence

«Il y a un nouveau cycle politique qui commence. Un nouveau cycle porteur d’espoir. C’est là-dedans que s’inscrit mon retour et celui de milliers d’autres. Ce nouveau cycle commence par le rassemblement de toutes celles, et de tous ceux qui veulent faire du Québec un pays. Cette convergence est en train de devenir une réalité. Mes amis, la convergence des souverainistes, ça commence ici et maintenant. Le nouveau cycle commence ici et maintenant, au Bloc Québécois!

Nous avons des candidats et des militants d’Option nationale, de Québec solidaire et du Parti Québécois. Sol Zanetti est ici avec nous. Depuis que je suis revenu, ce qui m’a fait le plus plaisir, c’est de voir autant de jeunes. Et ça, les jeunes qui sont de retour, c’est un des héritages de Mario.

Dimanche, dans l’investiture de Daniel Saint-Hilaire à Laval, Hadrien Parizeau était là. Ici aujourd’hui, les jeunes sont présents, enthousiastes, allumés. On a une dizaine de candidats qui ont moins de 30 ans. Je veux vous dire une affaire, les jeunes : il y a de la place pour vous au Bloc. Beaucoup, beaucoup de place!

Des jeunes, et aussi des Québécoises et des Québécois sans affiliation politique, qui reviennent au Bloc. Et d’autres qui y adhèrent pour la première fois! Ça commence. Et j’aimerais en profiter pour dire ceci aux Québécois et aux Québécoises:

Je ne suis pas revenu pour prendre une revanche sur 2011. Je comprends ceux qui ont voulu essayer autre chose. J’ai connu Jack Layton et je comprends ce désir que beaucoup ont eu de voter pour lui. Mais nous sommes ailleurs, maintenant. Posez-vous cette question: qu’est-ce que le NPD a fait pour le Québec en quatre ans? La réalité, la triste réalité, c’est que la voix du Québec s’est presque éteinte à Ottawa.

Les Québécois ne sont pas les seuls à avoir essayé autre chose. Les Écossais sont aussi anti-conservateurs que les Québécois. Et nos amis écossais ont envoyé des travaillistes à Londres, massivement, comme nous avec le NPD en 2011.

Mais quand est arrivé le référendum, les travaillistes se sont rangés du côté des conservateurs, avec les campagnes de peur contre l’indépendance. Alors là, ils ont compris, les Écossais. Aux dernières élections, ils ont voté massivement pour le Scottish National Party, leur parti indépendantiste. Ils ont voté pour l’Écosse.

C’est ce que j’invite les Québécois à faire. Au lieu de voter contre quelque chose, j’invite les Québécois à voter pour le Québec, pour le Bloc!


PHILIPPE COUILLARD
 
 

Philippe Couillard multiplie les déclarations démontrant un à-plat-ventrisme rarement vu chez un premier ministre québécois... au grand bonheur de Stephen Harper. La Dépêche numéro 67 vous propose différents textes pour en savoir plus.
  
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Le Bloc Québécois
ou le Bloc canadien

Le NPD, les libéraux, les conservateurs mettent les intérêts du Canada avant ceux du Québec. C’est normal, ce sont des partis canadiens. Et les nations ont toujours la politique de leurs intérêts. Il serait temps que le Québec, lui aussi, puisse avoir la politique de ses intérêts.

Ce sont des partis canadiens. C’est le Nouveau parti démocratique du Canada, le Parti libéral du Canada, le Parti conservateur du Canada.

Quand le gouvernement a accordé des contrats de construction navale à la Colombie-Britannique et à la Nouvelle-Écosse et rien au Québec, les trois partis ont approuvé à l’unisson.

Quand Ottawa a annoncé une aide pour le projet de Churchill Falls à Terre-Neuve au détriment de nos intérêts, les trois partis ont approuvé à l’unisson.

Quand le projet d’oléoduc de Trans-Canada, qui met à risque des centaines de nos rivières, a été annoncé, les trois partis ont approuvé à l’unisson.

Et dernièrement, j’étais en Gaspésie et les gens sont très inquiets là-bas. Il y a un projet de transport de pétrole par train destiné à Belledune au Nouveau-Brunswick. Ils veulent traverser notre territoire, sans aucun bénéfice pour le Québec, sans même savoir si les rails sont assez solides. Les risques pour le Québec, les bénéfices pour les pétrolières.

Vous devinez: les trois partis canadiens approuvent à l’unisson. Ensemble, les partis de Harper, de Trudeau et de Mulcair forment le Bloc canadien.

Quant à nous, nous réunissons toutes celles et tous ceux pour qui c’est le Québec d’abord. Alors, je dis ceci aux Québécois: si dans votre tête, dans vos tripes et dans votre cœur, le Québec passe avant le Canada; Si pour vous, c’est le Québec d’abord, le Québec tout le temps; Si vous croyez que le Québec devrait décider de ses affaires, de toutes ses affaires; Si vous croyez que le Québec doit être un pays; Il y a une maison dans laquelle vous êtes chez vous au niveau fédéral, une seule: c’est celle du Bloc Québécois.

Vous remarquerez que les néo-démocrates n’ont qu’un seul argument au Québec: ils nous disent qu’il faut voter NPD pour nous débarrasser d’Harper. Ils nous disent de mettre nos convictions de côté et de voter stratégique…

Moi, j’ai de l’expérience. Je me souviens de Harper en 2004 qui disait que pour virer les libéraux, il fallait voter conservateur. Je me souviens des libéraux en 2008 qui disaient que pour nous débarrasser d’Harper il fallait voter libéral. Et en 2011, le NPD disait aux Québécois que pour virer les conservateurs, il fallait voter orange. Les Québécois les ont cru et ils ont voté orange et Harper est devenu majoritaire!

Au Québec, on n’a pas attendu après les autres pour barrer le chemin aux conservateurs. En votant pour le Bloc, les Québécois leur ont barré le chemin en 2004, en 2006, en 2008. Et en 2011, les conservateurs ont fini 4e chez nous.

Le problème, il n’est pas au Québec. Ce n’est pas le Québec qui a élu un gouvernement conservateur, c’est le Canada. Et aujourd’hui, on nous demande, à nous de renoncer à nos convictions, de renoncer à ce que nous sommes pour faire le travail du Canada? No way! Faites votre job au Canada et nous, on va la faire au Québec!

Si l’objectif numéro un du NPD était de battre les conservateurs, ça fait longtemps qu’il y aurait eu une fusion entre les libéraux et le NPD. Ils sont déjà très proches. Après tout, Trudeau appui les libéraux [de Philippe Couillard au Québec]. Et de son côté, Thomas Mulcair a dit ouvertement avoir voté pour Philippe Couillard. Mulcair est contre l’austérité de Harper, mais pour l’austérité de Couillard.

Sérieusement, si le Québec avait été un pays indépendant, nous n’aurions jamais été gouverné par Stephen Harper.

Vous voulez que jamais plus les décisions qui nous concernent soient prises à Ottawa, à Toronto ou à Calgary? Vous voulez vous débarrasser du gouvernement Harper? Donnez-vous un Québec indépendant et ça va être réglé: nous ne serons plus jamais dirigé par un gouvernement qu’on n’a pas élu.

L’enjeu de la prochaine campagne électorale est clair. Le choix devant lequel le Québec est placé est celui-ci: voter par calcul ou voter par conviction? Voter en renonçant à ce que nous sommes vraiment ou voter avec notre intelligence, avec notre cœur et avec notre fierté?


PHILIPPE COUILLARD
 
 

Pour Philippe Couillard, le Québec n’a pas le choix de laisser le pétrole de l’Alberta transiter sur le fleuve St-Laurent ou le sol québécois. La Dépêche numéro 66 vous propose différents textes pour en savoir plus.
  
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Voter pour le Bloc canadien ou voter pour le Bloc Québécois?

Harper, Trudeau et Mulcair vont nous proposer de renoncer à nos convictions et de voter par calcul. Ils auront tous le même discours pour courtiser les Québécois. Nous allons faire l’inverse: nous offrons aux Québécois la possibilité de voter par conviction. Aux calculs de ce Bloc canadien, nous opposerons les convictions du Bloc québécois!

Et comme vous savez, avec les calculs, les risques sont grands de se tromper. Mais quand on vote par conviction, avec sa tête et avec son cœur, on ne se trompe jamais. C’est ce que je vous propose: une campagne positive, qui fait appel à l’intelligence et au cœur des Québécoises et des Québécois.

D’abord, rassembler, additionner, faire converger toutes les forces souverainistes. Et ensemble, tous ensemble, recommencer à convaincre les Québécois que notre seule maison, c’est le Québec. Et notre seul avenir, c’est la liberté!

Un nouveau cycle commence. Nous avons encore beaucoup de travail devant nous. Je vous demande de vous retrousser les manches.

Avec un travail acharné, en faisant appel à l’intelligence et au cœur des Québécois, en portant fièrement nos convictions, on va y arriver, mes amis. On va recommencer à gagner. Le Bloc va recommencer à gagner. Le Québec va recommencer à gagner!


LA DEPECHE NUMERO 67La Dépêche numéro 67 vous convie à mieux connaître la Ville de culture et son économie à travers une entrevue exclusive avec son maire, M. Mario Provencher. Un homme sans cesse à la recherche de compromis, d'un terrain d'entente, continuellement à l'étape de proposer des solutions, bref, «en mode solution».

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