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Droits de scolarité pour les étudiants étrangers
Une perte de main-d’œuvre pour l’Abitibi-Témiscamingue?
COMMUNIQUÉ  -  05/11/14

PHILIPPE COUILLARD
 
 

La bonne entente entre Philippe Couillard et Stephen Harper semble être sans borne. La Dépêche numéro 66 vous propose différents textes qui en révèle l'ampleur.
  
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À la suite des différents scénarios du gouvernement du Québec en circulation sur la révision des politiques des droits de scolarité appliquées aux étudiants étrangers dans les universités québécoises, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) se permet une mise en garde. L’institution est préoccupée par les impacts négatifs de ces décisions, particulièrement advenant la fin de l’accord de réciprocité avec la France. Aller de l’avant avec ces mesures amènerait un recul important pour l’UQAT, la région de l’Abitibi-Témiscamingue, mais également le Québec en entier.
 
Tout comme le reste du Québec, l’Abitibi-Témiscamingue profite de la présence d’étudiants français à l’UQAT, puisqu’une importante proportion d’entre eux font ensuite le choix de demeurer en région. Ces étudiants forment une main-d’œuvre hautement qualifiée et recherchée par les employeurs. Étant donné les défis actuels reliés à la démographie, ce personnel de haut niveau permet de répondre aux enjeux régionaux liés au recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée. C’est un enjeu d’immigration de grande valeur dont il est question actuellement. Si des quotas sont établis par le gouvernement du Québec, ceux-ci doivent être intégrés dans une politique d’immigration et de main-d’œuvre pour que les régions ne soient pas défavorisées et qu’elles puissent continuer de se développer.


BASEBALL WEST ONTARIO
 
 

Des microbillets de joueurs de baseball du Canada anglais révèlent qu'ils peuvent parfois trouver les Québécois sympathiques. Plus de détails dans La Dépêche numéro 60.
  
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30 000 étudiants étrangers résident actuellement au Québec
L’importance des étudiants étrangers dans la composition de l’effectif étudiant pour les universités québécoises est indéniable. En effet, plus de 30 000 étudiants étrangers résident actuellement au Québec, dont 38 % proviennent de la France et,  bien sûr, la majorité d’entre eux se concentrent dans les régions de Montréal et de Québec. Proportionnellement, l’UQAT accueille un nombre similaire d’étudiants étrangers que les autres universités québécoises. Depuis les deux dernières années, ce nombre s’élève à plus de 220 étudiants originaires de la France et du reste de l’Europe.
 
Pour l’UQAT, une hausse des droits de scolarité pour les étudiants français implique des répercussions négatives non négligeables, car ces étudiants représentent une part significative de son effectif étudiant et contribuent à la viabilité d’une offre diversifiée de certains de ses programmes de formation. Le scénario envisagé actuellement par le gouvernement représenterait une hausse de 180 % des droits de scolarité actuels pour ces étudiants français, passant alors de 2 224 $ à 6 234 $ par année. Étant donné que les droits de scolarité payés dans les universités françaises sont beaucoup moins élevés, le nombre d’étudiants français, et ce, particulièrement dans les universités francophones québécoises, risque de chuter de façon importante.
 
Le réseau de l’Université du Québec a produit six fiches d’information concernant les étudiants étrangers ainsi que les étudiants canadiens non-résidents du Québec. Pour les consulter, cliquer ici.


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LA DÉPÊCHE NUMÉRO 66La Dépêche numéro 66 vous propose également une entrevue exclusive avec Roy Dupuis. Ayant passé son enfance en Abitibi-Témiscamingue, Roy Dupuis demeure très attaché à la région. Notre journaliste Julianne Pilon s'est entretenue avec lui avant son arrivé à Rouyn-Noranda pour le 33e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Un entrevue illustré de 10 photos sur 6 pages.

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