La Dépêche

En kiosque
La Dépêche présentement en kiosque


Sommaire
Anciens numéros
Points de vente
Abonnement
Accueil
Information
continue

Profil de
La Dépêche

Annoncer dans
La Dépêche



Actualité générale
Culture
Économie
Politique
Science
Sports

2025 : l'année du cyclisme féminin... enfin!
Malgré des «histoires d’horreur» et des inégalités qui perdurent
Sportcom, Louis-Michel Lelièvre - 27/01/25

CYCLISME FEMININ
 
 

Le cyclisme féminin connaîtra tout un tournant en 2025.
  

Des «histoires d’horreur» et des inégalités qui perdurent
Texte de Louis-Michel Lelièvre, de Sportcom, diffusé en ligne depuis le 27 janvier 2025


L’arrivée de la nouvelle structure ProTeam en cyclisme féminin ainsi que l’instauration du salaire minimum dans certains pays surviennent pendant qu’en coulisses, les choses ne sont pas toujours là où elles devraient être en 2025.

Si les efforts sont de plus en plus nombreux, c’est parce qu’ils sont nécessaires.

«Souvent, ç’a l’air bien beau quand on publie des photos de nos voyages de vélo sur Instagram, mais on ne publie jamais les côtés moins agréables. Et il y en a, il y en a beaucoup. Des histoires d’horreur, ça existe», a affirmé Laury Milette, ne prenant aucun détour quand vient le temps de parler des réalités du cyclisme chez les femmes dans les niveaux inférieurs de du Tour mondial (World Tour).

PETITE LIGUE DE BASEBALL
 
 

Les athlètes du Canada anglais peuvent performer dans un climat loyal au Québec comme lors du Championnat canadien de la petite ligue senior à Rouyn-Noranda.
  

«Pas avec Komugi – Grand Est, mais par le passé, il y a eu des moments difficiles. Quand ça allait moins bien au niveau de la direction, c’était souvent les coureuses qui en payaient le prix, a confié Milette. On se faisait insulter, il y avait des remarques par rapport à notre poids si on mangeait trop. Ça peut faire assez peur, particulièrement du côté des femmes. Ça nous marque et ça ne donne pas toujours envie de continuer, surtout quand on est plus jeunes.»

«J’ai fait le choix cette année d’avoir mon propre appartement avec mon copain et mentalement, ça va vraiment mieux, a poursuivi la Québécoise. Par le passé, pour économiser de l’argent, je vivais dans les maisons d’équipe avec plusieurs autres filles. On a tout vécu! Il y avait des souris, il fallait parfois dormir à deux dans le même lit, on se retrouvait souvent loin des services, sans voiture évidemment. Tu veux faire de ton mieux, mais ce ne sont pas des conditions gagnantes pour le vélo.»

KAROL-ANN CANUEL
 
 

Revivez les performances de 2019 de l'Amossoise Karol-Ann Canuel (au centre sur cette photo) en cyclisme.

La cycliste originaire d'Amos Karol-Ann Canuel n'est pas surprise que des commentaires particuliers perdurent
De son côté, l’ancienne cycliste professionnelle originaire d'Amos Karol-Ann Canuel a également vécu son lot d’expériences particulières au cours de sa carrière qui s’est terminée en 2021.

Même si elle n’est pas nécessairement surprise que ces situations soient toujours d’actualité, elle se dit désolée que les athlètes subissent encore ce genre de comportement.

«C’est fou que ce soit encore la réalité de notre sport. Je pense que j’ai été relativement chanceuse au cours de ma carrière, mais oui, j’ai reçu des commentaires particuliers de certaines personnes avec une mentalité qui datait certainement d’une autre époque. C’est normal d’être sensible à ces trucs-là, ma technique était d’ignorer ces commentaires, même si ce n’est pas toujours facile. Je voulais prouver ma valeur lorsque je me retrouvais sur mon vélo à l’entraînement et pendant les courses», a-t-elle indiqué.

Les cyclistes Antonin Corvaisier et Baptiste Lacroix
 
 

Antonin Corvaisier et Baptiste Lacroix de l'équipe de France lors du 51e Tour de l'Abitibi.

Courser sans salaire
Autre lutte incessante: la sous-représentation des femmes est bien présente au sein du personnel des équipes, comme l’explique Kathy Dufour, anciennement directrice sportive de Primeau Vélo – Groupe Abadie.

«Même chez les équipes féminines, la majorité des employés et membres de la direction sont des hommes. Je me suis souvent retrouvée à être la seule femme directrice sportive pendant des courses. C’est incroyable! Ça demeure un milieu d’hommes, même chez les femmes, et c’est difficile de se faire une place. C’est un changement qui est difficile à implanter.»

Équipe nationale du Japon au Tour de l'Abitibi 2018
 
 

Le Japon, présent au Tour de l'Abitibi en 2018, s'est désisté en 2019. Voir Cinq équipes se désistent.
  
Malgré tout, le cyclisme féminin de haut niveau se porte bien et gagne en popularité, mais sans surprise, il se trouve encore bien loin de ce qui se fait du côté masculin. Comme c’est le cas dans bien des sports d’ailleurs.

D’autres doivent vivre les aléas du sport et prendre un pas de recul pour espérer donner un second souffle à leur carrière, comme Laury Milette, qui ne touchera aucun salaire en cyclisme en 2025.

Hugo Houle (à gauche) au 4 jours de Dunkerque
 
 

Hugo Houle (à gauche sur cette photo) à l'étape 3 des 4 jours de Dunkerque en mai 2014.
  

La situation est la même pour les sœurs Pénélope et Camille Primeau qui ont toutes les deux paraphé des ententes avec le club belge Baloise WB. Elles ne seront pas payées non plus pour rouler en 2025, après que leur équipe, Primeau Vélo – Groupe Abadie, ait cessé ses activités.

«J’ai eu la chance de recevoir du financement de Cyclisme Canada lors de la dernière année, mais je ne sais pas si je vais pouvoir toucher à cet argent cette année. C’est clairement un pay cut [une réduction de salaire], mais je le fais pour me faire voir, montrer ce dont je suis capable. Je veux découvrir le vélo en Europe et vivre une expérience. L’important pour moi était de m’assurer que je me retrouvais avec une équipe saine avec laquelle je peux me développer en tant qu’athlète», a indiqué Pénélope.

Hugo Houle cycliste québécois de l'équipe Astana
 
 

Le cycliste québécois Hugo Houle. Revivez ses performances de 2019.

«Au même niveau que moi, les hommes vont toucher un salaire de base, qui va quand même leur permettre de payer un loyer, disons», a fait savoir Laury Milette, elle qui forme un couple avec le cycliste ontarien Carson Miles.

«En ce qui a trait aux compétitions, c’est assez semblable pour Carson et moi. Par contre, les conditions sont très différentes. Je ne connais pas tous les services qui seront offerts avec mon équipe, mais il se fait donner un vélo gratuitement, ce qui n’est pas mon cas. Il reçoit des vêtements et de l’équipement aussi, en plus de son salaire», a énuméré Milette.

Charles-Étienne Chrétien lors du Tour de l'Abitibi de 2016
 
 

L'Amossois Charles-Étienne Chrétien (à droite sur cette photo d'archives) a complété le critérium au 5e échelon aux  Championnats canadiens 2019.

Une piste de solution
Son ancienne coéquipière Clara Émond n’est pas dans la même situation. Depuis 2024, les équipes féminines et masculines commanditées par Education First vivent sous un même toit et profitent des mêmes spécialistes. Une situation plus que positive selon elle et Magdeleine Vallières-Mill, membres de l’équipe ProTeam EF-Oatly-Cannondale.

«On a accès à des nutritionnistes, des psychologues, des chiropraticiens. Je suis allée à un camp en Espagne dans les dernières semaines et j’étais un peu blessée, j’avais deux séances par jour avec des spécialistes, on a des médecins avec nous sur toutes les courses qui font des suivis quotidiens. Tout est pris en charge et ce sont de gros avantages d’avoir une structure comme la nôtre avec les mêmes ressources pour les hommes et les femmes», a raconté Émond.

Talia Birch boxeuse du Québec
 
 

Talia Birch du Québec est la première boxeuse médaillée d’or de l'histoire des Jeux du Canada.
 

«Avant 2024, l’équipe s’appelait EF Education-TIBCO-SVB et la structure était complètement différente. C’était séparé des hommes d’EF. Les différences sont énormes depuis que tout le monde est ensemble et c’est très positif pour nous. L’accès aux spécialistes est maintenant tellement facile, c’est une structure qui fonctionne et honnêtement, on le voit avec les résultats de l’équipe l’an dernier», a poursuivi Vallières-Mill, partageant ce qui pourrait bien être la marche à suivre pour l’ensemble des équipes féminines.

 


HUGO HOULE CYCLISTE QUEBEC
 
 

Le cycliste québécois Hugo Houle.
  

Cyclisme féminin
Le beau côté de la médaille: un grand tournant en 2025 incluant le Tour de l'Abitibi... enfin!

En 2024, 18 courses masculines au niveau du Tour mondial (World Tour) comptaient un volet féminin. Ce nombre va augmenter dès 2025, notamment avec l’ajout d’une version féminine de Milan-San Remo, et d’autres événements suivront l’exemple à différentes échelles, comme le Tour de l’Abitibi au Québec.

La montée en popularité du cyclisme féminin a amené l’équipe de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) et l’organisation du Tour de l’Abitibi à ajouter un volet féminin à l’événement pour en faire une course inédite en Amérique du Nord.

OLIVIA BARIL CYCLISTE DE ROUYN-NORANDA
 
 

La cycliste Rouynorandienne Olivia Baril en 2024.
  

«Le Tour de l’Abitibi a toujours été une course réservée aux hommes juniors, c’est le seul événement à l’extérieur de l’Europe qui fait partie de ce qu’on appelle la Coupe des nations. En 2025, on a pris la décision d’ajouter une course pour les juniors femmes en Abitibi! Il y a quelques années, ça n’existait pas des Coupes des nations pour les femmes. Maintenant, ça se développe de plus en plus», a ajouté Louis Barbeau, directeur général de la FQSC.

Aux plus récents Championnats canadiens disputés à Saint-Georges-de-Beauce, Magdeleine Vallières-Mill s’est d’ailleurs réjouie de voir la popularité du cyclisme féminin, autant dans les estrades que sur la ligne de départ.

LES PLONGEURS NATHAN ZSOMBOR-MURRAY ET RYLAN WIENS
 
 

Les plongeurs Nathan Zsombor-Murray et Rylan Wiens ont fait l'histoire aux Jeux olympiques de Paris 2024.
  

«Il y avait tellement de filles au départ des Championnats nationaux [NDLR de Sportcom: elles étaient 61 athlètes, alors qu’elles étaient 20 en 2019], c’est super positif de voir qu’il y a autant de filles de haut niveau au pays. Je sentais que l’engouement était bien là pour nos courses. Aussi, il y a de plus en plus de Canadiennes en Europe, juste dans mon équipe, on sera quatre filles du pays, c’est vraiment encourageant.»

Retraitée depuis 2021, Karol-Ann Canuel se dit emballée par l’engouement que génère le cyclisme féminin et croit que le meilleur est à venir pour toutes ces athlètes.

KAROL-ANN CANUEL
 
 

Revivez les performances de 2019 de l'Amossoise Karol-Ann Canuel en cyclisme.

«Tout semble avoir changé depuis ma retraite! Il n’y avait pas encore de Tour de France féminin quand je suis partie. Il y a tellement de grandes courses et d’opportunités de briller pour les filles aujourd’hui. Je crois vraiment que c’est un bon temps pour être une cycliste professionnelle. Je suis un peu jalouse, j’aimerais vraiment avoir 10 ans de moins aujourd’hui!» a-t-elle mentionné en riant.

Le succès des Québécoises
Les bonnes performances des athlètes québécoises sur la scène internationale sont des signes encourageants pour la province, estime Louis Barbeau.

LA CYCLISTE DE ROUYN-NORANDA OLIVIA BARIL
 
 

Revivez les grands moments de la saison 2024 de la cycliste Olivia Baril.
 

En 2024 seulement, Clara Émond a remporté une étape du Tour d’Italie et Magdeleine Vallières-Mill s’est imposée au Trofeo Palma (1.1).

Olivia Baril est sortie victorieuse au Pro Costa de Almeria (1.1) ainsi qu’à la première étape de la Vuelta Extremadura (2.2).

Tout ça, en plus de contribuer en tant que coéquipières de premier plan qui jouent des rôles importants durant les courses importantes.

BASEBALL A ROUYN-NORANDA
 
 

Les athlètes du Canada anglais peuvent performer dans un climat loyal au Québec comme lors du Championnat canadien de la petite ligue senior à Rouyn-Noranda.
 

De quoi inspirer les jeunes filles à s’initier au cyclisme sur route
«Sur la scène internationale, chez nos athlètes, les femmes font aussi bien, sinon mieux que les hommes. C’est inspirant pour la relève, pour les jeunes qui voient que c’est possible. Il y a une belle tradition de cyclisme féminin au Québec avec notamment Lyne Bessette, Clara Hughes, Geneviève Jeanson ou Karol-Ann Canuel. La génération d’aujourd’hui poursuit dans cette lignée et ça se ressent chez nous avec un nombre d’inscriptions record chez les jeunes filles», a soutenu M. Barbeau.

Le cyclisme féminin peut parfois être synonyme de frustration et d’injustice, mais au final, c’est la passion qui semble avoir l’avantage, menant les athlètes vers des carrières à la fois uniques et enrichissantes.


Partout dans le monde, les téléphones multifonctions sont néfastes à plusieurs niveaux.
 
 

Partout dans le monde, les géants du Web diffusent de fausses nouvelles à profusion sans en subir de graves conséquences. Internet recèle de nombreux dangers. Découvrez les principaux dans notre reportage La revanche du papier à lire dans La Dépêche numéro 80.
 

«C’est toute ma vie!», s’est empressé de mentionner Magdeleine Vallières-Mill. «Oui, il y a des côtés négatifs, mais ces embûches font partie de la vie et mon amour pour le sport vaut plus que tout ça. J’aime rouler, j’aime la compétition, j’aime la vie d’athlète de haut niveau. C’est ma passion et ç’a toujours été mon rêve de vivre du vélo.»

Après une année plus difficile, marquée notamment par une mononucléose, Pénélope Primeau a vu sa passion revigorée lors des Championnats du monde de gravelle au début du mois d’octobre.

«Ce qui m’a permis de demeurer saine d’esprit cette année, c’est réellement tout ce qui touche aux courses de gravelle. Je participais toujours aux courses pour le plaisir et ç’a fonctionné. Je me suis dépassée et j’ai retrouvé ma confiance sur un vélo. C’était une belle surprise de participer aux mondiaux de gravelle, je pleurais de bonheur sur la ligne de départ. L’énergie de la foule était incroyable, j’ai fini 68e, mais je me sentais tellement bien. J’ai encore des frissons en y pensant.»


OLIVIA BARIL CYCLISTE DE ROUYN-NORANDA
 
 

La cycliste Rouynorandienne Olivia Baril en 2024. Revivez sa saison de rêve 2024 au jour le jour et sa saison 2023 (incluant la saison du cycliste québécois Hugo Houle).
  

Si le sport leur fait vivre des émotions grandioses sur leur vélo, certaines avouent également être toujours émerveillées par les performances de leurs collègues.

«Voir Tadej Pogacar distancer tout le monde, ce n’est pas ce qu’il y a de plus excitant. Mais si vous prenez le temps de réécouter tout ce qui s’est passé lors de la dernière édition de Paris-Roubaix chez les femmes, vous allez être époustouflés. C’était une course complètement incroyable et les histoires de certaines coureuses le sont aussi. Ellen Van Dijk a terminé sixième, six mois après avoir donné naissance, c’est incroyable», a raconté Pénélope Primeau.

«C’est un sport incroyable, j’adore rouler, me dépasser. C’est ce que j’aime le plus dans la vie!», a conclu Laury Milette qui, malgré tout, préfère rester optimiste.

 

 

La Dépêche un magazine traditionnel et crédible
 
 

Consultez notre section Anciens numéros pour les sommaires de toutes nos publications depuis 1997.
 
La Dépêche bientôt de retour sous un nouveau modèle d'affaire, mais toujours sur papier glacé
Suite à la pandémie de COVID-19, La Dépêche a suspendue temporairement la publication du magazine sur papier glacé et se trouve présentement en pleine restructuration.

Le nouveau modèle d'affaire conservera assurément le support sur papier glacé : un véhicule d'information plus écologique, plus sécuritaire pour combattre les fausses nouvelles et plus bénéfique pour la santé que jamais! Bref, un média traditionnel distinctif et ainsi... plus crédible.

Par ailleurs, l'entreprise témiscabitibienne estime actuellement pouvoir reprendre la publication de nouveaux numéros de La Dépêche au cours de l'année 2025 sur des assises tenant compte des nouvelles réalités économiques engendrées par la pandémie.

 

La Dépêche numéro 80La Dépêche numéro 80 consacre sa page couverture à la relance de l'usine de pâte kraft à Lebel-sur-Quévillon et en profite pour remettre les pendules à l'heure concernant l'impact des nouvelles technologies de l'information sur l'écologie de notre planète et sur notre santé.

Un grand dossier étoffé sur l'avenir prometteur du papier soutenu par une multitude d'experts du monde de l'économie, de la santé et des nouvelles technologies. À lire dans La Dépêche numéro 80.

Pour recevoir un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.

 

La Dépêche numéro 79La Dépêche numéro 79 vous propose de découvrir quelques-uns des films de la 38e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. D'ailleurs, La Dépêche consacre sa page couverture au long métrage Une manière de vivre tourné, entre autres, à Radisson. Une occasion de se rappeler l'importance qu'occupe la Baie-James dans notre «manière de vivre» au quotidien.

Aussi, à ne pas manquer dans La Dépêche numéro 79, la suite de nos reportages sur les belles routes du Témiscamingue. Dans cette édition, parcourez la route entre Angliers et la baie l'Africain.

Puis, poursuivez notre tour du monde avec une vision témiscabitibienne. Dans cette édition, destination: l’immensité de l’océan Pacifique et ses îles paradisiaques, mystérieuses et légendaires comme l’île de Pâques, l’îlot de Pitcairn et les îles soeurs de Moorea et de Tahiti.

Pour vous procurez un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.

 

La Dépêche numéro 78La Dépêche numéro 78 vous propose une édition spéciale sur l'enseignement collégial dans notre région.

La diversification de la clientèle que connaît le Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue depuis les dix dernières années est tout à fait nouvelle et exceptionnelle.

Mais qu'est-ce qui attire ces étudiants internationaux tout comme ceux des premières nations?

Un dossier éducation qui débute par un tour d'horizon des principales caractéristiques de notre institution cinquantenaire qui est, de surcroît, aujourd'hui plus que jamais, au service de son milieu d'appartenance.

Un grand dossier éducation de huit pages à lire absolument dans La Dépêche numéro 78.

 

La Dépêche numéro 77La Dépêche numéro 77 vous propose la grande conclusion, sur six pages, de notre reportage sur un homme d'une endurance hors du commun: Pierre Gaultier de La Vérendrye.

Quelle belle histoire que celle de la famille de Pierre Gaultier de La Vérendrye qui oeuvra pour la Nouvelle-France avec une constance aussi réelle que celle caractérisant Samuel de Champlain!

Après s’être illustré héroïquement sur les champs de bataille en Europe et après des années passées à cultiver ses terres peu favorables de La Vérendrye (cf. La Dépêche numéro 76), il décide à 42 ans de changer de carrière. Il est à l’aube d’une fabuleuse troisième vie.

Pour vous procurez un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.


 

La Dépêche numéro 68Dans La Dépêche numéro 68, Michel La Veaux nous parle plus en profondeur de son documentaire Hôtel La Louisiane.

Pour en savoir plus sur les personnages de son film et sur ce lieu magique dont les valeurs humaines qui s’en dégagent peuvent nous inspirer, procurez-vous La Dépêche édition 68.

Pour recevoir un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.

 

LA DEPECHE NUMERO 66Présent en 2015 au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue pour Là où Atilla passe..., Roy Dupuis était également au Festival en 2014 pour présenter le film Ceci n'est pas un polar.

Toujours attaché à l'Abitibi-Témiscamingue où il est né, plus précisément à Amos, Roy Dupuis a bien voulu s'entretenir avec La Dépêche de choses et d’autres dans une entrevue exclusive que vous pouvez lire dans notre édition numéro 66.

Pour recevoir un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.