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| Une entrevue exclusive de La Dépêche La première femme à la tête de Rouyn-Noranda cèdera sa place
| 14/04/25
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| Mme Diane Dallaire, mairesse de Rouyn-Noranda, était à la UNE de La Dépêche numéro 74. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT | Après 12 années d’implication à la Ville de Rouyn-Noranda, dont huit à la mairie, Diane Dallaire a annoncé récemment qu’elle ne sollicitera pas de nouveau mandat aux élections municipales de novembre 2025.
«C’est avec fierté et gratitude que je quitterai mes fonctions, satisfaite des avancées réalisées pour la communauté», a exprimé Mme Dallaire au magazine La Dépêche le 20 mars 2025.
«Ce fut un honneur et un privilège de servir les citoyennes et citoyens de notre belle ville, la Douce Rebelle. En novembre [2025], je tournerai cette page avec le sentiment du devoir accompli et une immense reconnaissance envers toutes les personnes qui ont croisé mon chemin», a fait savoir Diane Dallaire à La Dépêche.
Un bilan marqué par l’écoute et l’action
Durant ses mandats, Diane Dallaire a porté des projets majeurs qui ont contribué à transformer et améliorer le quotidien des Rouynorandiens et Rouynorandiennes.
Parmi les réalisations phares que la direction des communications de la Ville de Rouyn-Noranda a tenu à souligner à La Dépêche, il y les éléments suivants:
- La création du Bureau du citoyen, favorisant un lien direct avec la population;
- L’implantation du transport collectif gratuit, un levier pour l’accessibilité et l’environnement;
- L’augmentation du budget dédié à l’entretien des routes rurales, un enjeu crucial pour les résidents.
Diane Dallaire estime également avoir su guider Rouyn-Noranda à travers des défis de taille, notamment la pandémie et les enjeux liés à la qualité de l’air.
Mais plus encore, c’est son engagement indéfectible envers l’écoute et la consultation citoyenne qui a marqué son passage, insiste la Ville de Rouyn-Noranda auprès de La Dépêche.
Convaincue que les grandes décisions doivent être prises avec et pour les citoyens, elle a toujours mis en avant le dialogue et la transparence, souligne-t-on à La Dépêche.
Lors de la communication de son annonce à La Dépêche le 20 mars 2025, Diane Dallaire a souhaité remercier chaleureusement l’ensemble des élus, directeurs, employés municipaux et citoyens qui ont contribué au dynamisme et à l’évolution de la ville au cours des dernières années et invite la population à mettre de l’avant leur attachement à leur ville. «Rouyn-Noranda est une ville d’exception: soyez fiers de son dynamisme et faites rayonner sa qualité de vie. Partout où je serai, je continuerai d’en être l’ambassadrice et je vous invite à en être, vous aussi, des ambassadeurs engagés», insiste pour dire Diane Dallaire à La Dépêche.
Enfin, à l’approche des élections municipales, elle encourage celles et ceux qui souhaitent s’impliquer à oser franchir le pas et à jouer un rôle actif dans l’avenir de leur ville.
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| Mme Diane Dallaire, mairesse de Rouyn-Noranda, était à la UNE de La Dépêche numéro 74. |
Diane Dallaire La première femme à la tête de Rouyn-Noranda Une entrevue exclusive de La Dépêche
Pour la première fois sur notre site Internet, La Dépêche vous propose le texte intégral de l'entrevue exclusive que notre journaliste Julianne Pilon avait réalisée avec Diane Dallaire après quelques semaines d’exercice du pouvoir.
Un reportage révélateur de l'état d'esprit dans lequel se trouvait Diane Dallaire à l'automne 2017, une entrevue originale qui met en perspective son implication des 12 dernières années.
Diane Dallaire À la tête de Rouyn-Noranda Par Julianne Pilon
Diane Dallaire est la toute première femme à se retrouver à la tête de Rouyn-Noranda. Elle a été élue avec 43,56 % des votes face au maire sortant Mario Provencher (28,09 %) et au candidat Philippe Marquis (27,24 %) lors du scrutin du 5 novembre 2017. Après quelques semaines d’exercice du pouvoir, comment se sent la première mairesse de Rouyn-Noranda et quels défis aura-t-elle à relever pendant son mandat?
Une première mairesse qui se veut rassembleuse
Puis, la politique, c’est dur?
«Oui, mais je n’emploierais pas ce mot. Je dirais plutôt que c’est exigeant, demandant, engageant. Il y a tellement de dossiers différents, du plus simple au plus complexe qui nous passent entre les mains chaque jour», répond Diane Dallaire, la nouvelle et première mairesse de Rouyn-Noranda.
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| Les géants du Web diffusent de fausses nouvelles à profusion sans en subir de graves conséquences. Lisez le nouveau contexte médiatique qui en découle dans: Compétition déloyale des géants du Web.
| Heureusement qu’elle est très curieuse et une mordue de formation continue qu’elle a toujours pratiquée de sorte qu’elle a le goût et l’habileté pour se documenter.
«Une chance que j’ai fait un mandat comme conseillère dans le district Aiguebelle où sont mes attaches, même si je demeure à Kanasuta. Je connais bien les structures municipales aussi bien politiques qu’administratives ainsi que les dossiers», affirme la mairesse. Elle a été en mesure de le constater lors de l’adoption du budget.
Les dossiers économiques et financiers lui sont particulièrement familiers puisque madame Dallaire vient du milieu des affaires, plus particulièrement des assurances où elle a eu une brillante carrière à titre de courtière et femme d’affaires avant de prendre sa retraite en 2015.
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| M. Jean-Claude Beauchemin a occupé la fonction de maire de Rouyn-Noranda de 2002 à 2005. L'Affaire ADL aura été sa plus grande erreur politique.
| La mairie Madame Dallaire était déjà conseillère en 2015, mais n’avait vraiment pas pensé à la mairie.
«Je suis une femme très active. J’ai toujours eu le goût de m’impliquer. Je viens d’une famille impliquée. Je sentais le besoin de travailler au bien-être des gens», dit-elle.
Après mûre réflexion, des pressions du milieu et les encouragements de ses amis, elle se décide. Commence une période fébrile, mais très intéressante. Les contacts avec les gens, les discussions, les débats, c’est vraiment passionnant.
Et la surprise du vote même si cela avait très bien été tout au long de la campagne électorale. «Et maintenant, c’est la réalité et je trouve des similitudes avec mon ancienne profession, recevoir les besoins des gens, bien écouter et analyser, connaître les normes et règlements, agir avec rigueur. J’aime ça!»
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| M. Mario Provencher, ancien maire de Rouyn-Noranda, était à la UNE de La Dépêche numéro 67 SPÉCIAL ROUYN-NORANDA.
| Les dossiers La mairesse est très réaliste. Elle sait qu’il y a de grands et difficiles dossiers qui l’attendent. Elle dit avoir la motivation pour le faire. «Je suis une rassembleuse. Je désire travailler en équipe avec les membres du conseil. Celui-ci est bien équilibré: hommes et femmes, jeunes et plus âgés, gens avec ou sans expérience.»
Rouyn-Noranda est une ville en pleine croissance, ce qui parfois amène beaucoup de problématiques à une municipalité. Le chômage est bas. Certains secteurs sont en pénurie de main-d’oeuvre; des ouvriers difficiles à attirer et à retenir en région. La mairesse veut mettre sur pied un forum d’écoute dont la forme reste à définir pour savoir où aller, pour bien planifier, pour prioriser les services aux citoyens.
Madame Dallaire nous livre en vrac quelques-uns des dossiers dans ses cartons: le protecteur du citoyen, les pistes cyclables, les personnes âgées, la culture, l’amélioration des communications internes et externes, rapprocher l’administration municipale des citoyens, s’adapter à la fonction publique dont plusieurs cadres sont relativement nouveaux après des prises de retraite, et «quelques» autres.
Des dossiers complexes Pour une ville de plus de 40 000 habitants avec un secteur urbain, un secteur rural et une économie qui repose en partie sur l’industrie minière, le domaine des biens et services et le commerce, ainsi que la fonction publique et parapublique, les problématiques sont nombreuses et souvent complexes.
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| Le 12 février 2025, le Tour de l'Abitibi a lancé officiellement sa première campagne de dons de son histoire parsemé de problèmes récutents.
| La sécurité routière et le stationnement. Comment assurer la sécurité des enfants aux abords des garderies et des écoles?
On n’est pas Montréal, mais certaines artères sont fort achalandées aux heures de pointe. Le stationnement près du centre hospitalier dont la clientèle est souvent à mobilité réduite est un vrai casse-tête. Stationner au centre-ville n’est pas évident. Le transport en commun, surtout vers le secteur rural, n’est pas adéquat. La crise du logement est résorbée, mais elle peut réapparaître n’importe quand surtout avec l’arrivée du projet minier Horne 5 de Ressources Falco. Selon les organismes communautaires, le logement abordable et le logement social sont insuffisants pour répondre aux besoins. Il y a des rumeurs que des projets de logement se pointent dans le secteur Noranda Nord. Du côté de la ruralité, il y a beaucoup de travail à faire. «Il faut absolument adapter notre modèle de gestion aux besoins de la ruralité», considère madame Dallaire. Elle poursuit qu’il faut favoriser les services de proximité, qu’il faut adapter la réglementation, qu’il faut soutenir le développement rural.
Et on ne peut pas passer à côté du grand projet minier Horne 5 de Falco. «C’est un dossier économique privé qui va avoir d’énormes retombées pour la ville. Nous allons l’accompagner dans la mesure de nos mandats et de nos moyens», ajoute prudemment madame Dallaire.
C’est un projet qui va demander beaucoup de concertation avec différentes instances du milieu. Logement, infrastructures (rues, aqueduc, égouts, déneigement, etc), circulation routière, loisirs, main-d’oeuvre et formation, pour ne nommer que cela.
Enfin, pour clore la liste des défis de la nouvelle administration sur une note plus joyeuse, mais tout aussi compliquée et avec des conséquences on ne peut plus sérieuses: la réglementation sur la marijuana. Bonne chance à la première mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire et à son conseil.
Retrouvez sur papier glacé et avec de nombreuses photos cette grande entrevue réalisée par notre journaliste Julianne Pilon dans La Dépêche numéro 74. Par ailleurs, cette édition n'est pas sans vanter le dynamisme économique et culturel de la ville minière qu'on a longtemps connue comme la Capitale nationale du cuivre, mais qu'on reconnaît de plus en plus comme la Ville de culture. De plus, cette jeune cité étudiante se distingue dans la région par la diversité et la qualité de son offre en restauration.
Aussi dans La Dépêche numéro 74, un grand reportage sur les 30 ans de Ville et villages en santé Rouyn-Noranda.
Enfin, s’il y a un événement qui a largement contribué à la grande notoriété de Rouyn-Noranda, c’est bien le Festival du cinéma international en Abitibi-Témsicamingue. Alors, pour mieux saisir ce qui a fait la renommée du Festival, cette édition de La Dépêche vous propose sur papier glacé un rappel en photos de quelques moments magiques de la plus récente édition du Festival du cinéma.
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