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| ÉDUCATION et CULTURE
Le documentaire Les chiens-loups triomphe au Festival
| LA DÉPÊCHE NUMÉRO 80 et NUMÉRO 81 À VENIR 24/02/25
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| Le Théâtre du cuivre a été le foyer du triomphe du film Les chiens-loups.
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EN PRIMEUR ET
EN EXCLUSIVITÉ SUR
LE SITE INTERNET
DE LA DÉPÊCHE
NDLR Considérant que le gouvernement du Canada tarde toujours à encadrer les géants du Web, considérant que cette situation permet aux géants du Web de mener une compétition hautement déloyale à de véritables médias d'information comme la revue La Dépêche, considérant que cette situation inéquitable est intenable financièrement pour une entreprise indépendante comme la nôtre, nous avons été forcé de suspendre temporairement notre publication sur papier glacé.
Dans ce contexte et d'ici à ce que la situation se régularise, La Dépêche vous proposera sur son site Internet plus de textes originaux n'ayant pas été publié dans notre magazine.
C'est ainsi qu'avec la publication de la 3e partie Une école extraordinaire à sa façon, le site Internet du magazine La Dépêche vous offre aujourd'hui en primeur et en exclusivité le texte complet de notre journaliste Julianne Pilon sur le triomphe du documentaire Les chiens-loups.
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| Les organisateurs et cofondateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
Lisez exclusivement sur le site Internet de La Dépêche des comptes-rendus complets des différentes éditions du Festival.
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Un grand triomphe,
une grande fierté
régionale
PARTIE 1
10 février 2025
La réalisation du documentaire Les chiens-loups dans le quartier historique et culturel de Noranda a été une aventure unique marquée par une expérience artistique vivante.
Désormais, la culture teinte davantage l’école primaire Notre - Dame - de - Protection où à partir de la très belle fable de La Fontaine Le loup et le chien, les enfants ont pu réfléchir sur le concept de la liberté et ce qu’elle implique.
La fierté
a une région
38e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Près de 800 personnes ovationnent le documentaire régional Les chiens-loups réalisé par nul autre que Dominic Leclerc en collaboration avec le comédien Alexandre Castonguay et les élèves de l’école Notre-Dame-de-Protection. Le grand Prix du public est décerné au documentaire. Une belle récompense pour un film fait par des gens d’ici.
Le président du Festival du cinéma international en A-T, Jacques Matte, explique le choix du public par la qualité du documentaire, mais aussi par le fait que dans un festival, les gens prennent possession d’un film, de son sujet, de ses artistes.
«Les chiens-loups est un très bon film. Il nous a été soumis par les auteurs. Nous l’avons accepté et mis à notre programmation selon les normes de qualité que nous exigeons. Nous sommes très heureux de la réponse du public qui démontre que notre région a une culture forte», dit-il.
Le contexte
Ce documentaire a été tourné dans le quartier du Vieux-Noranda, en majeure partie à l’école Notre-Dame-de-Protection en mettant en scène les jeunes qui fréquentent cet établissement. «Le tout a commencé en 2016 quand la direction de l’école et son comité culturel m’ont offert une résidence de douze semaines en art théâtral et en communications dans le cadre de leur programme L’école accueille un artiste», nous confie le comédien et animateur, Alexandre Castonguay. Il faut dire que monsieur Castonguay est un artiste bien connu dans le quartier. Il y habite, il y a joué au théâtre. Il est aussi très présent à l’école que son fils fréquente.
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| Pour souligner le dépôt du projet de loi 90, le 6 février 2025, La Dépêche vous propose une entrevue exclusive avec l'ancien joueur des Huskies Mike Ribeiro.
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Madame Kathy France Rollin, directrice de l’école Notre-Dame-de-Protection, nous explique le contexte: «Notre école a un projet éducatif lui définissant une vocation culturelle. Nous avons choisi d’inviter monsieur Castonguay pour mener une expérience créatrice et artistique en art théâtral et communications dans le cadre du programme Culture à l’école, volet L’école accueille un artiste.» Le tout est parrainé par le ministère de l’Éducation.
Monsieur Castonguay explicite à son tour: «Pour moi, le but du projet était de mener une démarche de réflexion déjà amorcée sur la liberté de l’individu tout en participant à la vie collective. Avec la résidence à l’école, je pouvais élargir ma réflexion tout en y associant une institution qui a ses normes, son cadre administratif, son personnel et aussi sa clientèle jeune. Faire vivre une telle expérience à des jeunes du primaire, c’est tout un défi.»
Et c’est parti
PARTIE 2
17 février 2025
Le point de départ est la fable de La Fontaine Le loup et le chien. Cette fable permet de mener une réflexion qui aborde plusieurs aspects de la liberté, comme les choix que les gens font, les raisons de ces choix, les contraintes sociales, les conséquences et autres. Selon le comédien philosophe, partir de ce texte a l’avantage d’intéresser les enfants et surtout de mener la réflexion à divers niveaux convenant aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Bien vite la question s’est posée: comment on travaille un concept comme la liberté avec des enfants de 6 à 12 ans pour que ce soit compréhensible pour eux, qu’ils fassent leurs apprentissages scolaires et qu’ils aient du plaisir?
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| Le 12 février 2025, le Tour de l'Abitibi a lancé officiellement sa première campagne de dons de son histoire par se mé de problèmes récutents.
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La première étape a été de créer l’ambiance et de gagner la confiance aussi bien des enfants que du personnel enseignant et des parents.
«Il fallait se situer dans l’école et tenir compte des apprentissages pédagogiques», précise l’enseignante et membre du comité culturel, Mme Line Arsenault.
«Il fallait aussi se situer dans le quartier, ajoute Marie-Claude Noël, enseignante en 3e année. Un de nos objectifs était de développer l’appartenance au quartier et à son caractère culturel.»
Deuxième étape, prévoir des activités qui vont soutenir l’idée en la gardant à la portée des enfants. Alexandre, tout le monde l’appelle ainsi, choisit en concertation avec les participants d’instaurer une démarche par ateliers. Tout le monde au gymnase pour être en forme, car l’expression orale, ça commence avec le corps. Les enfants travaillent la respiration, les positions corporelles, la diction, l’expression orale, la lecture, la compréhension et l’explication du texte. Qu’est-ce que cette fable de La Fontaine veut dire? Qu’est-ce qui fait que le loup et le chien ont des attitudes si différentes? Cette histoire s’applique-t-elle dans notre vie? On laisse les enfants s’exprimer et ils le font.
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| Le cinéaste Dominic Leclerc et l’animateur Alexandre Castonguay se sont bien intégrés dans les classes de l’école Notre-Dame-de-Protection dans le quartier historique du Vieux-Noranda.
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Le documentaire
Le travail avec les enfants se fait à l’école, à la maison, à l’extérieur, à différents endroits dans le quartier. La réflexion progresse, les apprentissages également. «Ma pensée personnelle avance aussi. De nouvelles avenues s’ouvrent. Mais la question se pose: qu’est-ce qu’on fait avec tout cela?», se rappelle Alexandre.
«Avec l’accord des partenaires, je consulte mon ami et cinéaste Dominic Leclerc. Puis, après discussion avec tous les partenaires, y compris les enfants, on se dit: si on faisait un documentaire?»
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| Le 12 février 2025, le Tour de l'Abitibi a lancé officiellement sa première campagne de dons de son histoire par se mé de problèmes récutents.
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Et ce n’est plus le même projet. C’est une toute nouvelle aventure qui s’amorce. Dominic avec sa caméra suit les participants pas à pas. «Travailler avec les enfants, c’est tout un défi. Il faut les laisser s’exprimer, les respecter dans leur créativité, suivre leur rythme tout en les dirigeant», considère Dominic. Ne pas perdre un sourire, un clin d’oeil, une expression. Ce qui devait durer douze semaines s’est prolongé six mois. À la fin de l’année scolaire, l’expérience s’achève.
Pour Dominic, le travail se poursuit image par image. De longs mois pour faire le montage, pour donner tout son sens à cette histoire de chiens-loups. Il faut faire connaître le produit fini et s’occuper de la distribution: «Puis-je parler à monsieur Jacques Matte?» Après le Festival, c’est une porte qui s’ouvre sur une distribution plus large, dans d’autres festivals, peut-être en salle, peut-être à la télévision. Finalement, grâce à un éventail de partenaires et de collaborateurs financiers, artistiques, techniques, pédagogiques qui ont cru en les enfants chiens-loups, le documentaire est promis à un bel avenir.
 Pour lire sur papier glacé la 1re et 2e partie de ce reportage, procurez-vous La Dépêche numéro 80. Une première et deuxième partie qui reviennent sur cette démarche artistique tout à fait unique que les élèves de l'école Notre-Dame-de-Protection ont expérimentée dans le cadre du film Les chiens-loups.
Dans ses deux textes, notre journaliste Julianne Pilon s'attarde, entre autres, sur le contexte du projet au départ et sur le documentaire qui en est ressorti. À lire sur papier glacé dans La Dépêche numéro 80.
Pour recevoir un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.
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| Le cinéaste Dominic Leclerc et l’animateur Alexandre Castonguay se sont bien intégrés dans les classes de l’école Notre-Dame-de-Protection dans le quartier historique du Vieux-Noranda.
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Une école extraordinaire à sa façon
PARTIE 3
24 février 2025
EN PRIMEUR ET
EN EXCLUSIVITÉ
SUR NOTRE SITE
INTERNET
Les étudiants et anciens étudiants, maintenant au secondaire, de l’école primaire Notre - Dame - de - Protection se retrouveront sur les écrans de quelques festivals internationaux de cinéma grâce à leur participation au documentaire Les chiens-loups de Dominic Leclerc et Alexandre Castonguay. C’est l’aboutissement d’un long processus qui a commencé il y a quelques années et qui se poursuit.
La Dépêche vous propose ici la suite et conclusion du reportage de notre journaliste Julianne Pilon. En primeur et en exclusivité sur notre site Internet.
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| Pour souligner le dépôt du projet de loi 90, le 6 février 2025, La Dépêche vous propose une entrevue exclusive avec l'ancien joueur des Huskies Mike Ribeiro.
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Un grand
projet éducatif
Madame Kathy France Rollin, directrice de l’école, explique que le projet s’inscrit dans le cadre d’une vaste réflexion sur ce qu’on voulait faire de l’école.
Madame Rollin confie: «On a constaté un certain nombre de préjugés à l’égard de l’école que l’on voulait défaire. Une fois la réflexion mise en marche, on s’est aperçu que c’était plus vaste que de changer la vision négative.»
Toutes sorte d’idées ont émergées: Vieux-Noranda quartier culturel, intégration de l’école dans le quartier, ouverture de l’école sur le milieu, participation de l’école à la vie du quartier et pourquoi pas à la vie culturelle, développement du sentiment d’appartenance et de solidarité et plusieurs autres.
Un projet éducatif a été mis en place dans l’école ainsi qu’un comité culturel. «Mais il ne faut pas oublier notre mission qui est de développer l’élève dans sa globalité», de dire madame Rollin. Cela suppose un côté pédagogique. Comme le dit madame Hélène Arsenault, enseignante de 6e année et membre du comité culturel: «L’école est un milieu de vie où l’on fait des apprentissages, mais où il fait bon vivre, où on a du plaisir. Mais ce n’est pas un milieu clos.»
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| Pour souligner le dépôt du projet de loi 90, le 6 février 2025, La Dépêche vous propose une entrevue exclusive avec l'ancien joueur des Huskies Jason Lehou.
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La culture vécue
Finalement, l’école s’inscrit au programme Culture à l’école du Ministère de l’Éducation. Le volet Accueillir un artiste paraît le plus approprié pour ce que l’on veut faire, travailler la communication et l’expression artistique chez les enfants. Et l’on propose une résidence de 12 semaines à monsieur Alexandre Castonguay qui est un artiste et comédien, un parent de l’école et un résident du quartier. C’est ainsi que naît Les chiens-loups qui à l’origine n’était pas un projet de documentaire. C’était en 2016-2017.
Une fois la résidence de Monsieur Castonguay terminée, un autre projet Accueillir un artiste est mis en marche. En 2017-18, c’est la musique qui est mise en vedette avec la participation du musicien Louis Philippe Gingras. Une histoire de la musique mis en spectacle. La collaboration de Félix B. Défossés, de la metteur en scène Monique Bernier et de l’école de danse Danzhé. Juke Box Noranda est présenté au public au Petit Théâtre Noranda.
L’année suivante 2018-19, avec Ces enfants merveilleux se sont les arts du cirque qui sont à l’honneur en faisant apprécier tout le merveilleux. L’objectif est de travailler avec les différences en faisant ressortir les forces et les talents de chacun. Valoriser l’effort. Il est possible de voir ce spectacle, style comédie musicale, sur la Fabrique culturelle.
En 2019-20, un autre projet Ces enfants merveilleux, explorateurs d’histoire a été déposé. L’histoire était le sujet privilégié, le Vieux Noranda étant le quartier le plus vieux de la ville. La collaboration de la Maison Dumulon était acquise. Malheureusement, le projet a été refusé. Il est donc en suspens en attente de financement.
Ces projets ont comme caractéristiques d’inclure tous les élèves de l’école. Les enseignants et le personnel de l’école y participent activement. Des parents y sont associés. On fait appel aux ressources du milieu notamment pour le financement et des ressources artistiques: Commission scolaire, Fonderie Horne, institutions du milieu comme le Petit Théâtre, l’école de danse, l’école de musique. Des artistes locaux sont au cœur des projets.
L’avenir
Un projet est en suspens. Le projet éducatif de 5 ans arrive à sa fin. L’adhésion au programme Culture à l’école sera-t-elle maintenue? Comment va-t-on évaluer l’atteinte des objectifs comme la vision de l’école et son intégration dans le quartier, le développement du sentiment d’appartenance, la mobilisation au sein de l’école, la réussite scolaire et autres?
Je me souviens, il y a 40 ans, mes enfants allaient à l’école Notre-Dame qui était extraordinaire par la qualité de l’enseignement et à sa façon par la première garderie scolaire, berlingots de lait et soupe à l’école, activités et ateliers parascolaires, visites scolaires dans le quartier et ailleurs. Depuis 2016, de merveilleux projets ont vu le jour. Alors, qu’en sera-t-il au cours des prochaines années?
NDLR Dès que notre magazine reprendra sa publication, avec le numéro 81, vous pourrez retrouver sur papier glacé cette 3e partie du reportage de notre journaliste Julianne Pilon sur cette démarche artistique extraordinaire que les élèves de l'école Notre-Dame-de-Protection ont expérimentée dans le cadre du film Les chiens-loups.
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