Tour de l'Abitibi



 
 

L'équipe nationale du Japon avait participé au Tour de l'Abitibi  en 2018, mais avait décidé de ne pas récidiver lors du Tour de 2019 à l'instar de cinq autres formations.

Le 12 février 2025,
le Tour de l'Abitibi Glencore lance sa toute première campagne de dons de son histoire

Depuis l'année 1998, le magazine La Dépêche, à l'instar de plusieurs autres médias, a pu constater une multitude de problèmes dans l'organisation du Tour de l'Abitibi.

En effet, dès sa première couverture de l'événement en 1998, La Dépêche avait pu constater, entre autres par l'entremise de son journaliste de l'époque Ken Villeneuve, des problèmes au niveau de l'alimentation des cyclistes. La rédaction de La Dépêche avait d'ailleurs été très surprise des plats offerts aux cyclistes à la cafétériat utilisée par l'organisation à Amos. «C'est tout juste si on ne leur offrait pas de la poutine. Pour des touristes, je veux bien, mais pour des athlètes venu compétitionner, ça ne me semble pas très approprié», se rappelle l'éditeur de La Dépêche qui avait vu de ses propres yeux le pâté chinois offert aux sportifs à Amos, ville hôtesse de cette édition de 1998.



 
 

L'Équipe d'Israël a eu bien des difficultés à trouver des légumes lors du Tour de l'Abitibi de 1998. Lisez l'article complet dans La Dépêche numéro 8

Comme le rapportait à l'époque le journaliste Ken Villeneuve de La Dépêche, le menu de l'équipe d'Israël se voulait néanmoins très simple: des légumes et des salades de toutes sortes.

L'entraîneur de l'équipe d'Israël, une équipe qui en était à sa première présence au Tour de l'Abitibi et que La Dépêche avait décidé de couvrir en profondeur, avait confié à notre journaliste Ken Villeneuve «qu'il serait bon, à l'avenir, de prendre en considération les habitudes alimentaires des équipes européennes.»

Un aspect pourtant élémentaire lorsqu'on organise une compétition sportive d'envergure internationale.



 
 

L'Équipe d'Israël lors du Tour de l'Abitibi de 1998. Lisez l'article complet dans La Dépêche numéro 8.

Toujours lors de cette édition de 1998, La Dépêche avait constaté de très grandes lacunes au sein de l'organisation du Tour au niveau des communications. Ainsi, La Dépêche, couvrant pour la première fois le Tour de l'Abitibi sur le terrain (La Dépêche a lancé son magazine à l'automne 1997, soit juste après l'édition de 1997 du Tour de l'Abitibi), a pu réaliser une des principales raisons pour laquelle l'événement n'a jamais obtenu une bonne couverture médiatique au niveau national. Encore actuellement, en 2025, La Dépêche observe que ses lacunes du côté des relations entre le Tour et les médias semblent subsister.



 
 

L'équipe de la Thaïlande, qui avait participé au Tour en 2018, a décidé de ne pas être présente lors du Tour de 2019.

Au cours des années, le magazine La Dépêche a continué de constater une multitude de problèmes dans l'organisationn du Tour. Par exemple au niveau de l'hébergement où les cyclistes doivent dormir à plusieurs sur des matelas au sol dans des salles de classes d'une école secondaire mal climatisé, mal ventilé avec une seule petite fenêtre, où peut régner de grandes chaleurs certains été.

C'est dans ce contexte que La Dépêche prend connaissance du lancement officiel le 12 février 2025 de la toute première campagne de dons du Tour de l'Abitibi Glencore. Une initiative qualifiée d'essentielle pour assurer le succès de l'événement selon l'aveu même de l'organisation.



 
 

Les plongeurs Nathan Zsombor-Murray et Rylan Wiens ont fait l'histoire aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Selon ce qu'a appris La Dépêche, ces fonds permettront de financer divers aspects de l'événement qui ont été problématiques au cours des dernières décennies. «Notamment l'accueil des équipes, la logistique et la sécurité des coureurs», a fait savoir le Tour à notre magazine.

Par ailleurs, selon ce qu'a fait savoir l'organisation du Tour, les dons effectués dans le cadre de cette campagne seront gérés par le Fonds Sports Québec, garantissant ainsi une transparence et une rigueur dans leur administration a tenu à souligner l'organisation. Cette première dans l’histoire du Tour est possible grâce à la collaboration de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC), par l’entremise du Fonds Sports Québec.



 
 

Le cyclisme féminin connaîtra tout un tournant en 2025.

À l'approche du 55e Tour de l’Abitibi de 2025, l'organisation du Tour profite du lancement de sa première campagne de dons pour souligner la tenue d'un volet féminin

«Cette année 2025 marque une étape historique pour le Tour de l'Abitibi Glencore avec la tenue de la toute première édition de la Coupe des Nations Junior – Volet féminin.»

C'est ce qu'a souligné l'organisation du Tour lors du lancement de sa campagne de dons.



 
 

L’actrice Sylvia Hoeks au lancement de la série Jour noir sur Apple TV +. Est-ce que nos gouvernements vont bientôt permettre aux médias traditionnels de sortir du noir face aux géants du numérique?

«Pour la première fois en Amérique, une compétition cycliste de cette envergure offrira aux jeunes cyclistes féminines une plateforme internationale pour briller. Par ailleurs, 2025 marquera la 55e édition du Tour de l'Abitibi masculin, un exploit remarquable pour un événement d'une telle ampleur dans la région», a soutenu à La Dépêche l'organisation du Tour.

Concernant sa campagne de dons, la présidente du Tour de l’Abitibi Glencore, Mélanie Rocher, a affirmé: «Participer à cette campagne de dons est une opportunité unique pour la communauté de contribuer au succès du Tour de l'Abitibi et de démontrer son sentiment d’appartenance et de fierté. C'est une belle occasion de soutenir un événement emblématique et de s'assurer qu'il continue de rayonner à l'international. Nous invitons tous les passionnés de sport, les entreprises et les citoyens à se joindre à nous pour soutenir cette compétition», a fait savoir l'organisation du Tour à La Dépêche.



 
 

Les cyclistes états-uniens ont dominé outrageusement le 51e Tour de l'Abitibi.

Un rappel historique de quelques problèmes récurrents du Tour de l'Abitibi

Rappelons qu'au cours des années, l'organisation de l'événement a connu de nombreux problèmes et ils ont été de plusieurs ordres.

En 2003, l'ancien directeur général du Tour de l’Abitibi Claude Pagé fait ressortir les problèmes financiers du Tour en allant jusqu'à parler de fiasco sur les ondes de la Première chaîne radio de Radio-Canada. Sur les ondes de la société d'État, il lancera: «Financièrement, c'est un flop!»

L'année précédente, lors du Tour de l'Abitibi 2002, différentes stations de télévision rapportaient les conditions dans lesquelles devaient dormir les cyclistes grecs qui en étaient d'ailleurs à leur première participation. Une situation qui n'était pas sans rappeler la problématique au niveau des repas offerts aux cyclistes participants au Tour en 2001 comme le soulignait alors le quotidien montréalais La Presse.



 
 

L'Équipe d'Israël a eu bien des difficultés à trouver des légumes lors du Tour de l'Abitibi de 1998. Lisez l'article complet dans La Dépêche numéro 8.

Déjà, lors de l'édition 1998 du Tour, La Dépêche soulignait ce fait à partir des problèmes vécus par l'équipe d'Israël.

Est-il nécessaire de le rappeler encore une fois, leur menu se voulait tout simplement de légumes et de salades de toutes sortes, mais ils ont eu toute la misère du monde à en trouver (voir l'article L'exotisme du vélo dans La Dépêche numéro 8 de septembre 1998).

Considérant que l'organisation du Tour ne semble toujours pas voir dans ces critiques relayées par plusieurs médias depuis longtemps une opportunité d'améliorer l'événement dans l'avenir, il semble qu'il soit une fois de plus utile de souligner à répétion tous ces aspects négatifs que l'organisation a tant de difficulté à corriger.

La Dépêche numéro 77 vous propose la suite et conclusion de notre grand reportage sur La Vérendrye dont les fils découvrirent les Rocheuses en 1743 il y a quelques 275 ans.

Quelle belle histoire que celle de la famille de Pierre Gaultier de La Vérendrye qui oeuvra pour la Nouvelle-France avec une constance aussi réelle que celle caractérisant Samuel de Champlain! Après s’être illustré héroïquement sur les champs de bataille en Europe et après des années passées à cultiver ses terres peu favorables de La Vérendrye (cf. La Dépêche numéro 76), il décide à 42 ans de changer de carrière. Il est à l’aube d’une fabuleuse troisième vie. À lire dans La Dépêche numéro 77.

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