Tour de l'Abitibi



 
 

L'équipe nationale du Japon avait participé au Tour en 2018, mais a décidé de ne pas récidiver en 2019.

À la veille du
51e Tour de l’Abitibi,
le nombre d'équipes
participantes à l'événement
atteint son seuil le plus
bas en 20 ans
À la veille du début du Tour de l'Abitibi 2019, cinq formations ont confirmé qu'elles se retiraient de la compétition.

L'équipe nationale du Maroc, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Thaïlande font partie des équipes qui ont décidé de passer leur tour cette année.

En fait, au lieu des 22 équipes initialement prévues, elles ne seront finalement que 17.

C'est l'information qui a été souligné en début de semaine [14 juillet 2019], tout juste avant le début de la 51e édition du Tour de l'Abitibi, dans plusieurs médias dont la Première chaîne radio de Radio-Canada, Rouge 102,7 FM, Le citoyen, L'éclat et Sportcom.

Comme le rappelait ICI Abitibi-Témiscamingue de Radio-Canada dans son édition du 14 juillet 2019: «Au fil des ans, le Tour a vécu différents cycles d'affluence. En 1999, le Tour de l'Abitibi avait accueilli 17 équipes seulement et 18 en 2012.»



 
 

L'équipe de la Thaïlande, qui avait participé au Tour en 2018, a décidé de ne pas être présente en 2019.

Rappelons qu'au cours des années, l'organisation de l'événement a connu de nombreux problèmes et ils ont été de plusieurs ordres.

En 2003, l'ancien directeur général du Tour de l’Abitibi Claude Pagé fait ressortir les problèmes financiers du Tour en allant jusqu'à parler de fiasco sur les ondes de la Première chaîne radio de Radio-Canada. Sur les ondes de la société d'État, il lancera: «Financièrement, c'est un flop!»

L'année précédente, lors du Tour de l'Abitibi 2002, différentes stations de télévision rapportaient les conditions dans lesquelles devaient dormir les cyclistes grecs qui en étaient d'ailleurs à leur première participation. Une situation qui n'était pas sans rappeler la problématique au niveau des repas offerts aux cyclistes participants au Tour en 2001 comme le soulignait alors le quotidien montréalais La Presse.



 
 

L'Équipe d'Israël a eu bien des difficultés à trouver des légumes lors du Tour de l'Abitibi de 1998. Lisez l'article complet dans La Dépêche numéro 8 et «Financièrement, c'est un flop!» sur les problèmes récurrents du Tour.

Déjà, lors de l'édition 1998 du Tour, La Dépêche soulignait ce fait à partir des problèmes vécus par l'équipe d'Israël. En effet, leur menu se voulait tout simplement de légumes et de salades de toutes sortes, mais ils ont eu toute la misère du monde à en trouver (voir l'article L'exotisme du vélo dans La Dépêche numéro 8 de septembre 1998).

La présidente du Tour, Suzanne Fortin, confiait à ICI Abitibi-Témiscamingue de Radio-Canada, qu'elle n'est toujours pas inquiète par le fait que cinq équipes aient décidé de ne pas prendre part au Tour de l'Abitibi en 2019. Ainsi, les difficultés à trouver des bénévoles pour assurer le bon déroulement de l'événement, le public peu nombreux dans les estrades ou le long des parcours lors des différentes étapes du Tour 2019 et le désistement de nombreuses équipes à la veille de cette 51e édtion du Tour de l'Abitibi ne tourmentent pas outre mesure l'organisation du Tour qui ne semble pas voir dans ces critiques relayées par plusieurs médias depuis longtemps une opportunité d'améliorer l'événement dans l'avenir.

La Dépêche numéro 77 vous propose la suite et conclusion de notre grand reportage sur La Vérendrye dont les fils découvrirent les Rocheuses en 1743 il y a quelques 275 ans.

Quelle belle histoire que celle de la famille de Pierre Gaultier de La Vérendrye qui oeuvra pour la Nouvelle-France avec une constance aussi réelle que celle caractérisant Samuel de Champlain! Après s’être illustré héroïquement sur les champs de bataille en Europe et après des années passées à cultiver ses terres peu favorables de La Vérendrye (cf. La Dépêche numéro 76), il décide à 42 ans de changer de carrière. Il est à l’aube d’une fabuleuse troisième vie. À lire dans La Dépêche numéro 77.

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