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Le Québec sur la voie de la souveraineté alimentaire
COMMUNIQUÉS DE PRESSE  -  04/04/13

François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62.
  
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Le Québec bioalimentaire est en pleine effervescence alors que le gouvernement du Québec s’apprête à adopter une politique de souveraineté alimentaire qui donnera un nouveau souffle à un secteur clé de notre économie.

La souveraineté alimentaire, c’est quoi?
Le concept de souveraineté alimentaire est apparu pour la première fois en 1996,  au moment du Sommet de l’alimentation tenu à Rome par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO). Il a depuis été repris par différents mouvements issus de la société civile, qui l’ont adapté pour tenir compte de préoccupations et de valeurs propres à leur organisation.
 
De façon générale, la souveraineté alimentaire réfère à la capacité d’un État de définir sa propre politique agricole et alimentaire suivant les intérêts de sa population, et de le faire sans nuire aux autres États. Elle privilégie notamment la production locale pour nourrir la population, de même que l’accès à la terre et aux ressources nécessaires pour y parvenir.
 
Aujourd’hui, le gouvernement du Québec veut passer à l’action et il veut engager l’industrie bioalimentaire dans la voie de la souveraineté alimentaire.
 
La souveraineté alimentaire, que le gouvernement mettra de l’avant tiendra compte du contexte social, économique et environnemental québécois. L’alimentation doit être reconnue pour sa fonction économique, mais doit aussi, assurément, être considérée comme un mode d’expression de nos valeurs, de notre culture et de notre identité.
 
Les Québécois ont de plus en plus le goût des produits d’ici et cherchent des aliments variés, à juste prix, bons pour leur santé, des aliments produits et préparés de manière responsable dans le respect des valeurs qui guident le développement durable. La politique de souveraineté alimentaire s’appuiera sur cette évidence.
 
La politique sera un levier important pour l’avenir économique du Québec. Elle privilégiera l’approvisionnement national et la mise en valeur de nos ressources, tout en donnant au secteur bioalimentaire québécois la possibilité de tirer profit d’une présence active sur les marchés extérieurs. Elle contiendra les ingrédients qui permettront au secteur bioalimentaire de jouer pleinement son rôle dans la création d’emplois et l’occupation dynamique du territoire québécois.
 
Concertation au programme
Un aperçu de la politique a été présenté par le vice-premier ministre et ministre de l’Agriculture des pêcheries et de l’alimentation M. François Gendron, le 22 mars dernier, au cours d’une rencontre de travail avec des partenaires qui s’est déroulée à Québec. Il s’agissait d’un exercice de concertation primordial.
 
Un secteur stratégique pour le Québec
Le secteur bioalimentaire représente un puissant instrument pour notre économie et, à ce titre, il mérite qu’on s’emploie à développer son plein potentiel. Ce secteur englobe l’agriculture, les pêcheries et l’alimentation, et couvre tant la transformation alimentaire que la distribution, le marché de détail et la restauration. Il compte pour 7% du produit intérieur brut total du Québec et soutient quelque 475 000 emplois dans toutes les régions, soit 12% de l’emploi total au Québec. À lui seul, le secteur de la transformation alimentaire fournit 65 000 emplois, ce qui en fait le plus important employeur manufacturier.
 
La vitalité économique de bon nombre de nos régions s’abreuve en bonne partie aux retombées de l’industrie bioalimentaire. À preuve, dans 14 des 17 régions du Québec, au moins 10 % des emplois lui sont attribuables.
 
Au-delà de l’aspect économique, ce secteur remplit également un rôle de premier plan dans la protection et la mise en valeur du milieu naturel et dans l’occupation dynamique du territoire québécois. De même, par la qualité et la diversité de ses nombreux produits, il contribue aussi, sans aucun doute, à la bonne santé de la population.
 
Pour en savoir sur le secteur bioalimentaire québécois et sur la politique de souveraineté alimentaire, vous pouvez visiter le site Internet www.mapaq.gouv.qc.ca.

Saviez-vous que…
- Le Québec compte pas moins de 66 500 établissements liés au bioalimentaire, soit 29 000 exploitations agricoles, plus de 2 000 entreprises de transformation alimentaire et environ 35 000 points de vente au détail ou restaurants.
 
- Dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, l’industrie bioalimentaire fait travailler 8 500 personnes et génère un PIB de 220 millions de dollars.



DES TERRES RARES D'ICI DANS VOTRE TÉLÉVISEUR?
 
 

Des terres rares de Kipawa et de Lebel-sur-Quévillon dans votre téléviseur ACL bientôt? Des gisements qui suscitent crainte et espoir. À lire dans le numéro 61 de La Dépêche.
  
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François Gendron participe au congrès du Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation du Québec
Le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, a rappelé l'importance du secteur de l'industrie de la transformation alimentaire et des boissons pour l'économie du Québec à l'occasion de son passage au congrès annuel du Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation, qui s'est déroulé du 22 au 24 mars 2013 à Québec.

«Ce n'est pas sans rappeler que plus de 70% de nos produits agricoles sont transformés chez nous, ce qui leur confère une valeur ajoutée appréciable. Ainsi, le Québec profite des retombées économiques tout au long de la chaîne, du champ ou du bateau jusqu'à l'assiette des consommateurs», a indiqué le ministre.

M. Gendron a également insisté sur l'avantage d'accroître la part des aliments produits et transformés ici dans les paniers d'épicerie des Québécois. Il a souligné que des mesures bien établies donnent déjà d'excellents résultats, à commencer par la campagne «Aliments du Québec: toujours le bon choix!», dont la troisième phase a été lancée il y a quelques semaines. De plus, les logos Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec, que la population connaît très bien aujourd'hui, peuvent désormais s'accompagner de la mention «biologique», ce qui permettra de mieux promouvoir un secteur qui est en pleine expansion.

Finalement, le ministre a réitéré son engagement et son soutien envers les entreprises de transformation bioalimentaire québécoises afin qu'elles puissent accroître leur compétitivité dans des marchés de plus en plus exigeants.

«Nous sommes sur la bonne voie, mais je suis convaincu que notre politique de souveraineté alimentaire et le plan d'action qui l'accompagnera nous permettront d'aller encore plus loin. Avec cette politique, notamment, nous voulons intensifier nos efforts pour augmenter la présence des aliments du Québec dans tous les réseaux, comme pour poursuivre le développement des marchés étrangers; de même, nous verrons à augmenter le nombre d'appellations réservées et de termes valorisants pour appuyer une meilleure mise en marché de nos produits. Le "plan de match" est assez ambitieux, mais je crois sincèrement que les bénéfices que le Québec en retirera méritent amplement qu'on se mobilise pour assurer le succès de ce grand projet collectif», a conclu M. Gendron.


LA FOSSE SIGMA LAMAQUE À VAL-D'OR
 
 

Dans son numéro 61, La Dépêche publie une entrevue avec Mme Martine Ouellet ainsi qu'une entrevue avec le v.-p. Finances d'Osisko, M. Bryan A. Coates, qui semblait avoir oublié les promesses faites aux Valdoriens concernant la fosse Sigma-Lamaque.
  
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Amélioration de la productivité des entreprises bovines
Par ailleurs, le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, a annoncé le 4 avril dernier une aide spécifique pour améliorer la productivité des entreprises bovines. Cette aide vise à soutenir les entreprises d'élevage de veaux d'embouche dont les revenus agricoles bruts sont inférieurs à 100 000 dollars. Ces entreprises représentent près de 68% des exploitations bovines du Québec.

«Depuis que j'occupe le poste de ministre, les producteurs de bovins m'ont interpellé et m'ont fait part des problèmes particuliers auxquels ils font face depuis quelques années. Grâce à cette aide spécifique, jumelée à l'accompagnement et aux services-conseils de même qu'aux initiatives recommandées par des conseillers agricoles, les producteurs de bovins rendront leurs entreprises plus efficaces et plus compétitives. Il faut renverser la tendance pour stimuler la production bovine dans les différentes régions du Québec», a indiqué M. François Gendron.

Précisément, cette aide prévoit, dans un premier temps, un accompagnement personnalisé par un conseiller agricole qui préparera un plan d'action à la suite d'un diagnostic simplifié déterminant les forces et les faiblesses de l'entreprise. Dans un deuxième temps, l'entreprise pourra bénéficier d'une aide financière pour réaliser les interventions recommandées dans le plan d'action qui la concerne. L'aide financière pourra atteindre 50% des dépenses admissibles, et ce, jusqu'à concurrence de 10 000 dollars.

«Cette aide est nécessaire et répondra aux besoins particuliers du secteur bovin. Les entreprises de ce secteur jouent un rôle important sur le plan de l'occupation du territoire et c'est l'une des raisons qui nous conduisent à tout mettre en oeuvre pour assurer leur croissance et leur pérennité», a conclu le ministre.