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Assimilation des Franco-Ontariens
Kathleen Wynne s'excuse pour les torts causés par le Règlement 17
COMMUNIQUÉ  -  25/02/16

Chambre des communes à Ottawa
 
 

Suite aux élections de 2015, jamais le Québec n’a eu un pourcentage aussi faible de représentants à la Chambre des communes depuis les débuts du Canada. À lire dans La Dépêche numéro 68 ou plus de détails sur cet article ici.
La Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, accueille avec un espoir très modéré les excuses du gouvernement ontarien de Kathleen Wynne aux Franco-Ontariens pour les torts causés par le Règlement 17 de 1912 qui a privé plusieurs générations de francophones de cette province de scolarisation dans leur langue.

Par contre, ces excuses ont provoquées au Canada anglais une nouvelle vague de francophobie. En effet, la SSJB a noté que le «Quebec bashing» bat son plein dans plusieurs médias (CBC.CA, NATIONAL POST, HUFFINGTON POST, CTVNEWS.CA) depuis que Kathleen Wynne s’est excusée auprès des Franco-Ontariens.


Gilles Duceppe
 
 

Malgré la vague libérale qui a déferlé sur tout le Canada, Gilles Duceppe a réussi à faire mieux que les Libéraux et les Conservateurs n’avaient fait au Québec aux élections de 2011. Lisez les détails de l'article ici ou le reportage intégral dans La Dépêche numéro 68.
Des réparations réclamées
Ceci dit, la SSJB réclame réparations.

En effet, à quoi bon faire symboliquement acte de contrition si des gestes de réparation n’accompagnent pas les paroles?

«Quand donc les Franco-Ontariens auront-ils leur université française – et non bilingue et assimilatrice – alors que les Anglo-Québécois en ont trois? Doit-on rappeler à madame Wynne que le rapport de son commissaire aux services en français considérait cela urgent dès 2012?», demande Maxime Laporte, président général de la SSJB.


PHILIPPE COUILLARD
 
 

Le Parti libéral du Québec semble considérer l’immigration comme un moyen de consolider honteusement sa base électorale anglophone. Plus de détails ici ou lisez le reportage intégral dans La Dépêche numéro 67.
  
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Autres provinces
Cependant, bien d’autres excuses du Canada à ses francophones sont encore du côté des mauvaises créances politiques et historiques.

À quand les excuses de la Nouvelle-Écosse pour la «Tupper Law» de 1864? Et celles du Nouveau-Brunswick pour le «Common School Act» de 1871? Et l’Île du Prince-Édouard pour le «Public School Act» de 1877? Et le Manitoba pour la loi Greenway de 1890 et le «Thornton Act» de 1916? Et l’Alberta pour le «School Act» de 1905? Et la Saskatchewan pour le «School Act» de 1909?

«Outre l’Ontario, quand donc viendront les excuses de toutes les autres provinces anglophones sans exception ayant restreint ou interdit l’enseignement en français pendant des décennies? À voir la mauvaise foi et l’acharnement judiciaire de ces gouvernements provinciaux contre leurs communautés francophones, ce n’est pas demain la veille», déclare Maxime Laporte. En effet, plusieurs provinces du Canada anglais sont actuellement poursuivies par leurs francophones parce qu’elles leur nient des services éducatifs et des locaux d’une qualité équivalente à celle dont bénéficient les anglophones.


Pierre-Karl Péladeau
 
 

Pierre-Karl Péladeau est un négociateur redoutable, rendant ainsi plus improbable que le Canada anglais puisse abuser les Québécois une dernière fois. Lisez les détails de l'article ici ou le reportage intégral dans La Dépêche numéro 68.
Au-delà du Règlement 17
De plus, on ne doit pas réduire les malheurs de franco-Ontariens au seul Règlement 17. Face à la résistance de ces derniers, le gouvernement ontarien a aussitôt adopté le Règlement 18 prévoyant la mise à pied de toute enseignante enfreignant le Règlement 17. Et les livres en français avaient été bannis des écoles ontariennes dès 1891 par le ministre de l’Éducation, George W. Ross.

«À l’aube de ses 150 ans, la fédération canadienne est mal placée pour donner des leçons de respect des droits des minorités. En juin 2015, le rapport de la Commission Vérité et Réconciliation qualifiait de «génocide culturel» le honteux épisode des pensionnats autochtones. Les Canadiens anglais ont-ils atteint la maturité nécessaire pour admettre que ces mots lourds de sens s’appliquent aussi au sort réservé aux francophones du Canada? Permettez-moi d’en douter», conclut Maxime Laporte.


LA DEPECHE NUMERO 68À lire dans La Dépêche numéro 68, le premier de trois grands reportages sur la route de la Baie-James.

Plus, la suite de notre série sur les rois de France et l'Amérique du Nord avec la première partie du règne de Louis XIV.

Et ne manquez pas la conclusion de notre longue série d'articles sur Louis Hémon dans le cadre du 100e anniversaire de la toute première publication de Maria Chapdelaine.

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