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| Politique nationale de la recherche et de l'innovation Un investissement sans précédent très bien reçu
| COMMUNIQUÉS DE PRESSE - 17/10/13
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| La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
| Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne, a procédé le 16 octobre dernier au dévoilement de la Politique nationale de la recherche et de l'innovation (PNRI) 2014-2019. Cette politique s'inscrit dans le cadre des quatre initiatives stratégiques de la Politique économique du Québec, Priorité emploi, lancée la semaine précédente par la première ministre. Avec la PNRI, le gouvernement du Québec réalisera un investissement de 3,7 milliards de dollars.
«Je suis heureux d'annoncer que la PNRI bénéficie d'un effort financier sans précédent de la part de notre gouvernement. Comparativement à la précédente SQRI (2010-2013) dotée d'un budget de 1,6 G$, la PNRI comptera sur une enveloppe de 2,1 G$ pour les trois prochaines années. Compte tenu du contexte budgétaire, cet effort additionnel de près de 500 M$ témoigne de l'importance que notre gouvernement accorde à la recherche et à l'innovation comme piliers du développement de notre économie et de notre société», a déclaré le ministre Duchesne.
Au cours des dernières années, le Québec a connu un recul en ce qui concerne la part de son PIB consacrée à la recherche et au développement. Celle-ci est passée de 2,8% en 2003 à 2,4% en 2009. Le ministre a souligné que la cible de 3% est l'élément central qui a guidé tous les travaux entourant la PNRI, en ajoutant que l'atteinte de cette cible est essentielle si nous voulons réaliser nos objectifs en matière de développement économique et de création d'emplois.
Une place de choix aux PME L'entreprise tient une place importante au sein de la PNRI et bénéficie d'un soutien accru. Par exemple, un nouvel outil offrira une aide financière et technique aux PME désireuses d'entreprendre le dépôt d'une première demande de brevet. La PNRI bonifie le soutien aux entreprises technologiques en démarrage. Elle lance un programme de premier emploi en recherche pour les finissants des collèges et universités. Des mesures touchent également la valorisation et le transfert des résultats de la recherche ainsi que les pôles d'excellence de calibre international développés par les entreprises.
Les collaborations avec les équipes de chercheurs internationaux sont un élément important de la PNRI. Par exemple, le Réseau recherche innovation Québec sera créé; il favorisera une meilleure communication et établira des liens étroits entre les chercheurs, les organismes et les entreprises. Ce réseau bénéficiera entre autres de la plateforme QuébecInnove. Un soutien bonifié sera également accordé aux différents regroupements sectoriels de recherche industrielle pour favoriser la synergie entre chercheurs et industriels
La Politique priorise sept domaines stratégiques pour lesquels le Québec dispose d'entreprises fortes et reconnues, de main-d'œuvre qualifiée et de chercheurs de renom. Il s'agit de l'aéronautique, du bioalimentaire, des biotechnologies, des énergies renouvelables et de l'électrification des transports, des industries créatives, des soins de santé personnalisés ainsi que des technologies de l'information et des communications.
Un horizon pour les cinq prochaines années Le ministre est fier d'annoncer que la base budgétaire de la Politique nationale de la recherche et de l'innovation s'étendra sur cinq ans. Cette vision à plus long terme permettra d'assurer la pérennité du financement de la recherche aux universités, aux centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), aux Fonds de recherche du Québec ainsi qu'aux divers organismes et centres de recherche, une demande de longue date de ces milieux.
Budget des Fonds de recherche du Québec stabilisé pour les cinq prochaines années Le gouvernement réitère son appui aux Fonds de recherche du Québec et garantit la protection de leurs budgets pour les cinq prochaines années. La base budgétaire des fonds sera majorée de 25 % dès 2014-2015 sur cinq ans. C'est plus d'un milliard de dollars qui leur seront consacrés. Une hausse de 142 millions de dollars sur la période, par rapport à 2012-2013.
Bonification de l'enveloppe pour la recherche au collégial et les CCTT à 102 M$ Des sommes sont réservées dans la PNRI afin de rehausser le budget consacré aux CCTT pour leur fonctionnement et pour la mise en place de trois nouveaux centres. En ce sens, les enveloppes budgétaires des CCTT se verront bonifiées de 10 % sur trois ans. Le potentiel des retombées des activités de recherche collaborative des CCTT est immense. C'est pourquoi la Politique nationale de la recherche et de l'innovation souhaite miser sur ces acquis pour stimuler encore davantage la synergie entre les chercheurs, les entreprises et les milieux de pratique.
Recherche dans les universités : 340 M$ Faisant suite à un engagement pris lors du Sommet sur l'enseignement supérieur, soulignons que la PNRI soutiendra davantage la recherche universitaire, soit 340 millions de dollars additionnels au cours des cinq prochaines années.
Le remboursement des coûts complets de la recherche La PNRI apporte des solutions concrètes et à long terme aux frais indirects de recherche (FIR) en ajoutant 286 millions de dollars au réinvestissement de 340 millions de dollars pour assumer les coûts complets de la recherche. Contrairement au gouvernement fédéral, le gouvernement québécois s'acquittera de la totalité des FIR découlant de projets de recherche parrainés dans les universités par les ministères et les organismes québécois. Le remboursement complet des FIR sera avantageux à la fois pour les chercheurs, les universités, les CCTT et les centres de recherche universitaires en santé.
Un effort de 25 millions $ pour les laboratoires dans les écoles Un effort sans précédent de 25 millions de dollars supplémentaires aux budgets actuels sera investi pour les laboratoires dans les écoles publiques situées en milieu défavorisé. Un soutien supplémentaire est également prévu afin de stimuler la relève en science et pour renforcer la culture scientifique, qui portera l'effort financier à 70 millions de dollars.
La collaboration est un thème central de la PNRI. On y réitère l'importance de regrouper les forces vives de la recherche et de l'innovation dans le but de relever les défis de société qui sont à nos portes sur les plans démographique, environnemental et identitaire.
La PNRI se traduit aussi par :
- 10 nouvelles chaires de recherche;
- La création d'un institut de recherche sur le transport électrique;
- 1 500 nouvelles bourses supplémentaires;
- 1000 stages en entreprise pour la recherche et l'innovation;
- 11,5 millions de dollars pour un premier emploi en recherche;
- 100 millions de dollars pour des projets mobilisateurs;
- L'arrimage avec la Politique industrielle pour augmenter la productivité de nos entreprises;
- L'appui à la commercialisation de l'innovation par les marchés publics;
- L'accès aux données publiques et aux publications scientifiques;
- Le soutien à la recherche en français
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| Découvrez Bernard Flebus l'immigrant, l'homme d'affaires et le maire dans une entrevue exclusive à lire dans La Dépêche numéro 56. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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Le scientifique en chef du Québec salue la nouvelle politique nationale de la recherche et de l'innovation
Dans la foulée de l'annonce de sa politique économique et de sa politique industrielle, le gouvernement du Québec a dévoilé le 16 octobre sa Politique nationale de la recherche et de l'innovation. En effet, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, monsieur Pierre Duchesne, a annoncé des investissements de plus de 2,1 milliards de dollars pour les trois premières années de la mise en œuvre de la nouvelle Politique, qui sera d'une durée de cinq ans (2014-2019). Ces investissements majeurs renforcent la position du Québec dans le développement d'une véritable société du savoir.
La nouvelle Politique interpelle tous les acteurs du système de recherche et d'innovation du Québec. En ce qui a trait aux Fonds de recherche du Québec, ils joueront un rôle de premier plan dans la mise en œuvre de la Politique. Pour ce faire, des budgets importants sont prévus, soit une augmentation significative de plus de 25% pour l'année 2014-2015 en regard de l'année 2012-2013. Il s'agit de la première hausse réelle et pérennisée des budgets des Fonds depuis plus de dix ans.
En effet, les budgets de base des trois Fonds n'avaient pas été augmentés depuis 2001; les enveloppes liées aux deux éditions de la Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation (2007-2010 et 2010-2013) étaient des crédits temporaires. La hauteur des sommes prévues, leur pérennité et l'horizon de cinq ans de la Politique permettront aux Fonds de recherche d'être en mesure de mieux planifier leurs programmes et leurs interventions, afin de promouvoir l'excellence de la recherche et la compétitivité des chercheurs québécois au Canada et à l'étranger. De plus, la Politique réitère avec force son soutien à la recherche fondamentale, tout en encourageant le développement de la recherche appliquée.
Les mesures et les investissements prévus dans la Politique sont variés, ciblant à la fois le milieu académique et le milieu privé, de même que les collaborations intermilieux et interordres. Le soutien à la relève est une des grandes priorités de la Politique avec notamment des bourses d'excellence et des stages en milieu de pratique.
En plus des budgets accordés directement aux Fonds, les étudiants et les chercheurs québécois qui bénéficient de leur soutien auront accès à plusieurs autres programmes et possibilités de financement. Par exemple, la Politique prévoit le financement des coûts complets de la recherche (ou frais indirects) et un renforcement des programmes d'infrastructure et de grandes plateformes comme Génome Québec, NanoQuébec et Calcul Québec. Elle prévoit également des partenariats public-privé, la création du Fonds InnoMonde pour favoriser le partenariat à l'international, de même que des enveloppes destinées à la recherche et à l'innovation, dont une partie passera par les Fonds de recherche, afin de relever trois grands défis de société, soit les changements démographiques, le développement durable et l'électrification des transports, et l'identité québécoise.
La Politique prévoit aussi la mise en place de chaires de recherche en histoire, de même que des mesures pour soutenir la recherche dans le domaine de l'éthique, la recherche-création, la publication en français et son libre accès, et le développement de la culture scientifique.
«Je suis des plus optimistes quant à la suite des choses. Connaissant la créativité de nos chercheurs et étudiants-chercheurs, et leur esprit de collaboration, je suis convaincu que les investissements significatifs accordés par le gouvernement dans le cadre de la nouvelle Politique auront des impacts importants dans la société, tant sur le plan social qu'économique», fait valoir Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec. Il salue le caractère inspirant et stimulant de la nouvelle Politique nationale de la recherche et de l'innovation.
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| La Vache à Maillotte a investi un million de dollars dans une usine de conversion d’énergie visant à réduire ses frais de chauffage, mais surtout, les gaz à effet de serre. À lire dans La Dépêche numéro 56. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
| La FEUQ souligne le soutient considérable à la relève scientifique prévu dans la nouvelle Politique nationale de la recherche et de l'innovation C'est avec beaucoup d'enthousiasme que la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) a accueilli la nouvelle Politique nationale de la recherche et de l'innovation (PNRI) dévoilée par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne. La FEUQ tient à souligner l'engagement important du gouvernement Marois par rapport à la relève scientifique en octroyant 1500 bourses supplémentaires aux étudiants-chercheurs dans les universités, et cela, dès le premier cycle: «Cela fait des années que nous réclamons un meilleur support aux étudiants-chercheurs par l'octroi de bourses à tous les projets admissibles. Ce sont ces bourses qui permettent aux étudiants de subvenir à leurs besoins en plus d'appuyer leurs recherches. L'octroi de 1500 nouvelles bourses est un pas de géant dans la bonne direction et nous enjoignons le gouvernement à poursuivre dans cette voie jusqu'à couvrir la totalité des besoins pour que plus jamais, au Québec, un projet porteur et remplissant les critères d'admissibilité ne soit refusé, faute de fonds», a déclaré Tierry Morel-Laforce, vice-président exécutif de la FEUQ.
La nouvelle mouture de la politique promet des investissements importants au courant des prochaines années qui sauront contribuer à la qualité de la recherche en milieu universitaire, mais aussi au soutient de ses artisans, notamment les étudiants-chercheurs. «On constate des efforts importants du gouvernement de soutenir la recherche dans le milieu universitaire. Les 340 M$ sur cinq ans pourront être très utiles pour développer le savoir et soutenir les étudiants-chercheurs, particulièrement dans le domaine de la recherche fondamentale, trop souvent laissée pour compte», ajouté M. Morel-Laforce. À cela, la Fédération tient aussi à souligner l'investissement de fonds pour les frais indirects de recherche (FIR), ces coûts additionnels pour les universités qui sont inhérents aux activités de recherche. Un investissement adéquat dans ce domaine peut dégager de la marge de manœuvre au sein des universités pour réaliser plus de recherche, offrir plus de bourses ou avoir le personnel approprié.
La décision du gouvernement d'ajouter 142 M$ sur cinq ans aux organismes subventionnaires provinciaux, soit une hausse de 25% par rapport à la dernière stratégie de recherche et d'innovation, doit aussi être saluée. Il importe de rappeler que ces fonds de recherche appuient et soutiennent les projets de recherche prometteurs développés dans les universités québécoises et octroient des bourses importantes, notamment à des étudiants. Cet engagement du gouvernement à l'égard des chercheurs en milieu universitaire est encourageant pour la formation et le soutient de la relève scientifique québécoise: «Après les compressions annoncées dans le dernier budget provincial, c'est avec soulagement et satisfaction que nous voyons l'accélération des investissements incluse dans la PNRI. Nous comptons sur les fonds de recherche québécois afin de poursuivre le support qu'ils offrent aux chercheurs universitaires et particulièrement les étudiants-chercheurs», a conclu le vice-président exécutif de la FEUQ, M. Tierry Morel-Laforce.
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| «Notre marché intérieur qui n’utilise pas assez le bois doit être encouragé», estime monsieur Gilles Chapadeau. Pour en savoir plus La Dépêche numéro 60 vous propose un DOSSIER FORESTIER complet pour faire le point sur cette importante industrie au Québec qui a encore un avenir très prometteur. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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Plusieurs pistes intéressantes qui devront néanmoins mener à des résultats concrets, selon le Conseil du patronat du Québec
De façon générale, le Conseil du patronat du Québec estime que la Politique nationale de la recherche et de l'innovation (PNRI), dévoilée par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne, identifie de bonnes cibles quant aux enjeux auxquels le Québec doit s'attaquer pour améliorer sa performance en matière d'innovation.
Le Conseil considère néanmoins que le succès ou l'échec de la politique sera évalué à la hauteur des résultats tangibles qu'elle produira à court et à long terme en matière d'innovation et de la contribution de cette innovation au développement économique et social de tous les Québécois. Il espère également que cette politique est compatible avec les cibles que le gouvernement s'est fixées en matière d'équilibre budgétaire.
«Nous sommes heureux de constater que certaines préoccupations de la communauté des affaires en matière de recherche et d'innovation aient globalement été entendues et que le ministre ait tenté de proposer des solutions pour y répondre. Bien que le Québec investisse de façon importante depuis plusieurs années pour encourager la recherche et le développement, la province continue en effet d'accuser un retard important au chapitre de l'adaptation de cette recherche en innovation répondant aux besoins des entreprises et de sa commercialisation, tel que le Conseil du patronat l'avait notamment souligné dans son Bulletin de la prospérité du Québec 2013», a indiqué la directrice de la recherche et économiste en chef du Conseil du patronat, Mme Norma Kozhaya.
Parmi les mesures contenues dans la PNRI qui lui apparaissent les plus intéressantes, le Conseil du patronat apprécie particulièrement les bonifications de l'enveloppe pour les centres collégiaux de transfert de technologie, l'élargissement du programme d'aide à l'innovation pour y inclure la commercialisation, de même que les propositions visant à favoriser davantage de collaboration, de partenariats et de synergies entre les entreprises et le milieu de la recherche. Ces orientations vont en effet dans le même sens que celles dont le Conseil du patronat a fait la promotion lors des différentes consultations qui ont mené à l'élaboration de la politique.
Le Conseil du patronat estime par ailleurs que le réinvestissement annoncé par le ministre dans le réseau universitaire québécois est bienvenu et permettra à court terme aux universités québécoises de réaliser leurs missions essentielles en matière d'enseignement supérieur et de recherche. Toutefois, l'organisme est d'avis que ces fonds additionnels ne permettront pas de résoudre à plus long terme le problème de sous-financement chronique des universités québécoises, qui est appelé à s'accroître, entre autres en raison de la décision du gouvernement, à l'issue du Sommet sur l'enseignement supérieur, de limiter la hausse des droits de scolarité à l'indexation au coût de la vie.
Le Conseil du patronat se montre enfin déçu que la politique ne propose aucune mesure pour renforcer la compétitivité de nos grandes entreprises ainsi que pour intégrer davantage l'innovation dans le réseau de la santé et des services sociaux, alors que les coûts en la matière totalisent maintenant près de la moitié du budget de dépenses de l'État.
«En somme, cette politique constitue un levier additionnel pour rendre nos entreprises plus innovantes et plus compétitives. Elle ne pourra cependant atteindre cet objectif à elle seule et devra impérativement être suivie d'autres actions concrètes pour faire du Québec une société plus innovante et plus prospère», de conclure Mme Kozhaya.
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| Dans son numéro 61, La Dépêche publie une entrevue avec Mme Martine Ouellet ainsi qu'une entrevue avec le v.-p. Finances d'Osisko, M. Bryan A. Coates, qui semblait avoir oublié les promesses faites aux Valdoriens concernant la fosse Sigma-Lamaque. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonneme |
Un accueil positif de la CSQ
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) accueille de façon positive le dépôt de la Politique nationale de la recherche et de l'innovation (PNRI). «Par la publication de cette politique, le gouvernement démontre qu'il prend au sérieux les enjeux reliés à la recherche et à l'innovation tout en conciliant la recherche fondamentale et la recherche appliquée», indique Louise Chabot, présidente de la CSQ.
L'importance de la relève scientifique La PNRI a le mérite de faire de la relève scientifique un des axes importants de son action. «Toutefois, on ne saurait passer sous silence le fait que la politique n'évoque pas les conditions de travail et d'exercice précaires et stressantes au sein du milieu de la recherche. L'objectif de favoriser une relève et une culture scientifiques est louable, mais comment veut-on attirer des jeunes dans une carrière scientifique dans ces conditions?», s'interroge Louise Chabot.
La Centrale se désole toutefois du fait que la PNRI est muette quant au travail qu'effectue le personnel professionnel de recherche, le personnel technique et responsable de la formation pratique au sein des universités et cégeps du Québec. «Ces personnes, bien souvent dans l'ombre, sont pourtant des rouages essentiels au succès de la recherche et de l'innovation au Québec. Il est grand temps de leur accorder le crédit qu'elles méritent», ajoute Louise Chabot.Réac
« Notons que l'élaboration d'une politique s'échelonnant sur 5 ans plutôt que 3 est un pas dans la bonne direction afin de stabiliser le financement de la recherche ; il s'agit d'une réponse positive à une demande de la CSQ et on ne peut que s'en réjouir », enchaîne Louise Chabot.
Pour une meilleure transparence au collégial «Nous sommes satisfaits de l'inclusion des activités des cégeps et des centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) au sein de la PNRI. De fait, cela confirme de nouveau que les cégeps font partie intégrante de l'enseignement supérieur. Le réseau collégial représente un potentiel de recherche sous-exploité», affirme la présidente de la CSQ
«Ceci dit, on aurait aimé qu'on profite de l'occasion pour solidifier les liens entre les CCTT et les cégeps, de même que pour améliorer la transparence des activités qui s'y déroulent. Finalement, nous croyons qu'on devrait assurer une meilleure diffusion de la recherche faite au collégial», nuance Mme Chabot.
Les laboratoires dans les écoles Notons, en outre, que la CSQ salue l'initiative d'octroyer 25 millions de dollars afin de remettre à niveau les laboratoires dans les écoles publiques situées en milieu défavorisé. «Cette annonce doit s'inscrire dans le cadre d'un réinvestissement majeur au sein des infrastructures scolaires», conclut Louise Chabot.
Rappelons qu'en début d'année, la CSQ avait réclamé un portrait réel de l'état des bâtiments scolaires au Québec.
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| En septembre 2008, Jean Charest fait une présentation spectaculaire du Plan Nord (aujourd'hui Le Nord pour tous) quelques semaines avant de déclencher des élections générales. Plus d’un an plus tard, on apprendra que le Plan Nord n’existe pas. Pour plus de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62 avec son calendrier régional éphémérides. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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INO: Leadership reconnu et mission confirmée
«L'Institut national d'optique (INO) accueille favorablement les principales orientations gouvernementales contenues dans la nouvelle Politique nationale de la recherche et de l'innovation (PNRI)». C'est ce qu'a déclaré le président-directeur général de l'INO, monsieur Jean-Yves Roy, à l'issue de la divulgation de la PNRI par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science et de la Technologie, monsieur Pierre Duchesne.
«Le Ministre et ses collègues semblent avoir très bien compris le rôle déterminant des centres de recherche industrielle, tel l'INO, en tant qu'intermédiaires incontournables entre la recherche fondamentale, menée en milieu universitaire, et ses applications qui cherchent à répondre aux exigences du marché», ajoute le dirigeant du centre de recherche en optique-photonique basé dans la capitale nationale.
Cohérence Monsieur Roy estime que cette nouvelle politique est tout à fait cohérente avec celle déposée le 8 octobre dernier par la première ministre, madame Pauline Marois, qui s'intitulait Priorité emploi. Monsieur Roy rappelle que la politique économique globale annoncée par madame Marois reconnaissait le leadership de l'INO en l'identifiant comme un modèle d'affaires à imiter dans le secteur de la recherche et de l'innovation technologique, comme le réitère le document du ministre Duchesne.
Concrètement, l'INO va poursuivre son partenariat d'affaires avec le gouvernement du Québec qui remonte à déjà plus de 25 ans. Dans ce cadre, l'entente quinquennale actuellement en cours et qui doit venir à échéance en 2016 pourra se poursuivre comme il était prévu et devrait même se renouveler jusqu'en 2019, date cible du gouvernement dans l'application de sa nouvelle politique. De plus, le président-directeur général constate avec satisfaction que les intentions ministérielles respectent la recherche d'équilibre entre les sommes qui doivent être consenties à la recherche fondamentale en milieu universitaire et la recherche industrielle, et que son enveloppe budgétaire globale est augmentée.
Le rôle et la mission de l'INO et des centres de recherche appliquée au Québec sont ainsi reconnus par les instances gouvernementales qui annoncent aujourd'hui une injection de 3,7 milliards de dollars sur cinq ans. Cet effort gouvernemental pourrait permettre d'atteindre la cible de 3% du PIB en investissement dans les secteurs de la recherche et développement par l'ensemble des intervenants du milieu. «Ces mesures audacieuses viendront conférer de nombreux avantages aux travaux soutenus de nos équipes de recherche et accroîtront leurs chances de succès tout en assurant leur pérennité.»
Effort d'éducation Enfin, M. Jean-Yves Roy salue l'effort du ministre Duchesne qui désire contribuer à stimuler l'éclosion de carrières scientifiques en consacrant plusieurs millions de dollars à la mise à niveau des laboratoires scientifiques dans les écoles primaires et secondaires du Québec. «Notre industrie peine à embaucher des chercheurs québécois pour travailler dans nos laboratoires de recherche appliquée. Depuis des années, l'INO œuvre avec plusieurs écoles ou groupes de jeunes scientifiques, telles La Boîte à science ou l'École Fernand-Séguin à Québec. Nul doute que les crédits consentis permettront d'identifier de nouveaux talents et de lancer de nouvelles carrières», termine-t-il.
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| Le 8 juin 2011, le président de la CRÉ, M. Ulrick Chérubin, réagissait positivement à une annonce concernant les Fonds québécois d'initiatives sociales. Procurez-vous La Dépêche numéro 63 pour en savoir plus. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.
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Une politique qui place la réflexion éthique au cœur du développement de la recherche scientifique
La Commission de l'éthique en science et en technologie (CEST) se réjouit de la publication de la Politique nationale de la recherche et de l'innovation du Québec 2014-2019 (PNRI), laquelle reconnaît le rôle fondamental du questionnement éthique dans la perspective d'un développement éclairé et responsable de la recherche.
Cette reconnaissance met de l'avant l'importance d'un organisme comme la Commission de l'éthique en science et en technologie pour le Québec. Elle rappelle à ce titre la responsabilité de la CEST à développer une réflexion ouverte, pluraliste et permanente sur les enjeux éthiques associés à l'activité scientifique et technologique.
Tel que mentionné dans la PNRI: «…ces orientations ne doivent pas rester rhétoriques. Des mesures précises doivent accompagner ces orientations. Aussi, dans le respect de leurs missions respectives, les Fonds de recherche du Québec et la Commission de l'éthique en science et en technologie développeront de nouvelles initiatives de sensibilisation et d'éducation en matière d'éthique de la recherche.»
À cet effet, la présidente de la CEST, Me Édith Deleury, applaudit la décision du gouvernement québécois de préparer un code de conduite pour la recherche publique menée par l'État québécois; décision inspirée par les recommandations du rapport de la Commission sur la situation de la recherche gouvernementale au Québec commandé par le ministre Duchesne au printemps dernier.
Le Centre de recherche industrielle du Québec accueille très favorablement la nouvelle Politique nationale de la recherche et de l'innovation
C'est avec satisfaction que le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) a pris connaissance des orientations de la nouvelle Politique nationale de la recherche et de l'innovation annoncée à Montréal par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne. En lien étroit avec la Politique industrielle annoncée le 10 octobre dernier, cette politique confirme l'importance de l'innovation au service de l'accroissement de la compétitivité des entreprises du Québec.
Fier d'aider les entreprises manufacturières à accroître leur productivité et à développer de nouveaux produits depuis plus de 40 ans, le CRIQ salue la volonté du gouvernement d'appuyer l'innovation dans plusieurs secteurs stratégiques prioritaires.
«Étant lui-même un acteur de premier plan dans la mise en œuvre de cette politique, le CRIQ entend jouer pleinement son rôle de partenaire en soutenant l'innovation en entreprise. Les actions proposées, particulièrement celles en matière de réseautage des acteurs de l'innovation, seront très bénéfiques pour les entreprises du Québec, notamment parce qu'elles simplifieront l'accès aux services et aux programmes de soutien», a déclaré Denis Hardy, président-directeur général du CRIQ.
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| Équipe Québec a suscité l'enthousiasme lors du 45e Tour de l'Abitibi. Lisez le compte rendu dans La Dépêche numéro 63. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
| BIOQuébec salue les efforts gouvernementaux BIOQuébec salue les efforts déployés par le gouvernement du Québec afin de faire progresser les initiatives en recherche et en innovation. Les investissements annoncés par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, M. Pierre Duchesne, réjouissent l'ensemble de la communauté car ils témoignent d'une volonté du Gouvernement d'appuyer le secteur des sciences de la vie qui fait face, depuis quelques années, à de nombreux défis.
«En identifiant le secteur des biotechnologies comme un des sept domaines stratégiques prioritaires, le Gouvernement reconnaît la nécessité d'intervenir afin que le Québec réaffirme sa position sur la scène internationale. Les mesures énoncées dans cette nouvelle politique valorisent l'innovation industrielle et aideront les entreprises à développer la créativité nécessaire afin de retrouver un environnement d'affaires dynamique», a déclaré Martin Godbout, président du conseil d'administration de BioQuébec.
Dans son analyse, le Gouvernement confirme le rôle essentiel de l'entreprise comme vecteur de développement de la recherche et de l'innovation. Avec la bonification des crédits d'impôt à la R-D, le maintien des mesures de soutien aux projets de valorisation, la reconduction des congés d'impôt aux chercheurs et experts étrangers, et l'appui aux PME qui désirent développer un produit, la PNRI démontre la fonction primordiale que doit jouer l'État en tant que levier du développement économique.
«Que ce soit par le soutien aux entreprises, l'aide à la recherche ou en appui aux institutions d'enseignement, le Gouvernement confirme que la recherche et l'innovation sont le moteur de la croissance de notre économie. Pour continuer à innover, les entreprises doivent être stimulées et encouragées et ces initiatives viendront les appuyer dans leurs efforts. Notre organisation sera un partenaire constructif de la PRNI, lors de la mise en place de projets qui susciteront l'adhésion de tous», a affirmé Mario Lebrun, directeur général de BIOQuébec.
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