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La Dépêche numéro 57



Le 30e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue




Tout ce que tu possèdes de Bernard Émond





















Le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue
Les coulisses de la 31e édition
 


Procurez-vous La Dépêche numéro 61

 

Les organisateurs et confondateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
JOUR 6
JEUDI,
1er NOVEMBRE 2012


LAURÉATS DU 31e FESTIVAL DU CINÉMA INTERNATIONAL EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
Cette année, au 31e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, c’est une production franco-belge qui a remporté les grands honneurs! Le long métrage Le Prénom des réalisateurs Matthieu Delaporte et d’Alexandre de la Patellière a marqué le public.

Le jury composé de Jolyne Lalonde, de Jérémie Monderie-Larouche et de Béatriz Médiavilla – a arrêté son choix sur le court métrage étatsunien Curfew de Shawn Christensen. «Pour la réalisation efficace et envoûtante qui préente un traitement à la fois drôle et dramatique utilisant des images glauques et déavées qui sont magnifiquement cadrées et qui soutiennent habilement le propos, pour la bande sonore précise, actuelle et pertinente, pour le montage intelligent qui oscille entre lyrisme et quotidien ainsi que la tension dramatique dosée avec grande justesse.»

L‘animation Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Stéphane Aubier et Vincent Patar a raflé le Prix animé. Adapté d’une œuvre de littérature jeunesse, le long métrage, présenté lors de la matinée familiale, a charmé le public avec la rencontre de l’ours marginal et d’une souris orpheline.


Procurez-vous La Dépêche numéro 61



Automne 2012,  le 31e Festival du cinéma présente en première canadienne Tout ce que tu possèdes. La Dépêche numéro 61 vous propose une section spéciale sur le 31e Festival avec plus de 30 photos.
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

Les membres du jury Communications et Société, Jean-François Bélanger, Étienne Lessard et Chantal Giroux, ont arrêté leur choix sur le long métrage québécois Tout ce que tu possèdes de Bernard Émond «parce que le film choisi pose un regard profond sur l’être humain dans sa quête de sens à la vie, parce que le film remet habilement en question les valeurs matérialistes relatives à la société de consommation dans laquelle nous vivons actuellement, parce que le film jette une superbe lumière sur l’importance fondamentale des relations humaines et, finalement, parce que le film parvient à nous toucher avec peu d’images.»

«Pour son sujet original et attachant, pour son histoire simple mais bien racontée et pour faire ressortir le quétaine en chacun de nous», un jury composé des réalisateurs Virgil Laferté, Martin Laroche et Chloé Robichaud ont choisi le court métrage Lutherie sauvage de Jean-François Perron et d’Andréane Boulanger, tous deux étudiants à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

L’Espace Court a encore frappé fort avec une programmation audacieuse et diversifiée qui a ravi l’auditoire rassemblé au Cabaret de la dernière chance. La Faim du réalisateur témiscabitibien François Charette a remporté le Prix Télé-Québec, remis par vote du public au meilleur court métrage québécois.



COMMENTAIRES DE FESTIVALIERS CONNAISSEURS
Réjean Chartier a quitté l'Abitibi-Témiscamingue, mais quand il le peut, il revient revoir sa famille pendant la période du Festival. Cette année, il a décidé d'arriver un jour avant le début du Festival pour être en pleine forme pour toute la durée de l'événement car il a la ferme intention de ne manquer aucun film. Jusqu'à présent, il a particulièrement aimé les deux films danois: A ROYAL AFFAIR et LA CHASSE. «Et c'est le même acteur [Mads Mikkelsen] dans les deux films. Mais j'ai bien aimé hier soir LES SAVEURS DU PALAIS. C'est un petit bijou.» Et du côté des courts métrages? «C'est le film avec le poisson qui chante l'opéra UNA FURTIVA LAGRIMA. C'est mignon comme tout.»

Pour sa part, son épouse Huguette, qui est originaire de McWatters mais qui habite Montréal maintenant, c'est surtout BYDLO qu'elle a aimé.



UN FILM TRÈS IMPORTANT
Scénariste et réalisatrice de CATIMINI, Nathalie St-Pierre était présente sur la scène du Théâtre du cuivre en compagnie de l'interprète Frédérique Paré pour nous offrir un long métrage avec une facture bien particulière. C'est l'histoire de quatre enfants qui ont été élevés par la DPJ (Direction de protection de la jeunesse). Lors d'une fête dans leur famille d'accueil qui reçoit son 100e enfant des vérités se dévoilent. Après que la réalisatrice ait invité les spectateurs à venir échanger après le film, Frédérique Paré a tenu à remercier l'équipe du Festival de l'avoir invité: «Car c'est vraiment des vacances pour moi. Merci à tout le monde.»



UN VOYAGE À TRAVERS NOS RACINES ABITIBIENNES
En début d'après-midi, la réalisatrice Nadine Beaudet nous a offert en première mondiale LE COSAQUE ET LA GITANE. «Merci au Festival de permettre au film de naître ici.» En compagnie de Christian M. Beaudet, responsable de la photographie du documentaire, elle a aussi rendu hommage avec beaucoup d'émotion aux deux protagonistes du film, Lev Chayka et Régine Gabrysz, également présents sur scène. Cette dernière a profité de l'occasion pour réitérer, avec toute la fougue de ses origines ukrainiennes, son appartenance totale à la région. «Mes enfants et mes petits enfants sont tous des Valdoriens, tout le temps!» À la fin de la projection, les artisans du film dans la salle se sont levés sous les applaudissements pour saluer le public. Un moment de gloire dont Régine Gabrysz a savouré chaque seconde.



UN FESTIVAL QUI APPARTIENT À TOUT LE MONDE
Ils présenteront leurs films ce jeudi soir, mais sont ici depuis mardi, ce sont des artisans de l'INIS (Institut national de l'image et du son) qui ont déjà pu vérifier ce qui fait la notoriété du Festival.  «Très belle foule, nous dit le réalisateur de L'ÉTERNITÉ, C'EST LONG Mirek Hamet. Pour avoir fait plusieurs festivals, là on voit qu'on a affaire à une foule d'amateurs de cinéma de tous âges. C'est une belle brochette de spectateurs. C'est plus intéressant.»

«Je constate aussi qu'il y a une belle réception, renchérit la scénariste de LA TRAPPE et de L'ÉTERNITÉ, C'EST LONG Christine Doyon. Les gens dans la salle, quand ils trouvent ça drôle, ils rient, quand ils sont choqués, on le sent dans la salle. Ça réagit. Je trouve que ça représente bien l'ambiance du Festival où tout le monde se parle, tout le monde se côtoie, c'est chaleureux. Les spectateurs sont représentatifs de l'ambiance du Festival.»

«Les artistes sont très très bien reçus, rajoute Mirek Hamet. Par rapport à d'autres événements du genre, où nos films sont simplement projetés, ici on est accueilli, ici on est invité à présenter notre travail. On est plus que juste programmé dans un catalogue. Ça c'est vraiment une grosse distinction. À l'avenir, tous les films que je vais faire, je vais les envoyer ici sachant que le film ne va pas juste être programmé, mais qu'il va vraiment être présenté. Et si je peux l'accompagner, c'est sûr que je vais venir.»

Enfin, Christine Doyon scénariste est étonnée jusqu'à quel point tout le monde semble s'approprier le Festival. Que ce soit un commis à l'épicerie qui est d'une gentillesse exceptionnelle ou une serveuse dans un restaurant qui répond merci quand on complimente le Festival. C'est comme si l'événement appartenait à toute la population.




Manu Joucla dans La promotion



Automne 2012,  le 31e Festival du cinéma présente le court métrage du réalisateur et acteur français Manu Joucla La promotion. La Dépêche numéro 61 vous propose une section spéciale sur le 31e Festival et ses grands crus avec plus de 30 photos.
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QUI AIME BIEN CHÂTIE BIEN
Le réalisateur et acteur français Manu Joucla, venu accompagner son court métrage LA PROMOTION, adore son séjour en Abitibi-Témiscamingue. Et les gens au Festival ne se gêne plus pour lui jouer des tours. Ainsi, des bénévoles du Festival lui ont fait croire pendant un moment qu'il devait absolument se déguiser «en viril» le soir de l'Halloween pour la présentation de son film à Val-d'Or. Même le représentant du distributeur LES FILMS DU 3 MARS, Jonathan Davidovics s'est fait complice de cette initiation. Si l'adage qui aime bien, châtie bien est vrai, c'est certainement le grand amour entre le Festival et Manu Joucla.





AVANT QUE MON COEUR BASCULE



Automne 2012,  le 31e Festival du cinéma présente le long métrage du réalisateur Sébastien Rose Avant que mon coeur bascule. La Dépêche numéro 61 vous propose une section spéciale sur le 31e Festival et ses grands crus avec plus de 30 photos.
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JOUR 5
MERCREDI,
31 OCTOBRE 2012


COMMENTAIRES DE FESTIVALIERS CONNAISSEURS
Denise Ruel de Montréal a pu voir pratiquement tous les films depuis lundi. «J'ai bien aimé LA CHASSE. J'ai trouvé très touchant À PERDRE LA RAISON. L'acteur Sébastien Ricard fait peur dans AVANT QUE MON COEUR BASCULE. Il est tellement bon, tellement crédible. Ce film m'a fait pensé à Réjean Ducharme et son film LES BONS DÉBARRAS, mais sans l'amour.»

René Robitaille de l'ASSOCIATION DES CINÉMAS PARALLÈLES DU QUÉBEC abonde dans le même sens au sujet du film de Sébastien Rose. «Ça m'a fait aussi pensé à du Réjean Ducharme.»

Denise Ruel poursuit: «Ce que j'ai bien aimé de mon après-midi d'hier, c'est qu'on traite de la vie et de la mort d'une manière tellement différente entre les longs métrages LE VIEIL ÂGE ET LE RIRE et LA PIROGUE. J'ai été touché par le premier, puis, quand on voit le deuxième, on relativise. Le contraste est frappant entre nos problèmes quand on vieillit et ceux des autres qui luttent pour survivre. Je ne sais pas si c'était voulu de nous offrir ces deux films un à la suite de l'autre, mais si c'est le cas… Bravo!» Et du côté des courts métrages? «Celui que j'ai beaucoup aimé c'est CURFEW», nous répond Denise Ruel.

Lucie Legault Roy a déjà été membre du jury PRIX COMMUNICATIONS ET SOCIÉTÉ pour le Festival (en 2010). Cette année elle est présente comme simple spectatrice et assiste à toutes les projections depuis dimanche. «J'ai aimé les deux films du Danemark. A ROYAL AFFAIR est oscarisable selon moi. Pour ce qui est du film LA CHASSE, tu embarques à planche. L'image est très belle: comme une carte postale. Les deux films sont bien joués, avec finesse.» Et du côté des courts métrages? «WELCOME YANKEES est le plus beau petit ou moyen métrage que j'ai vu à date. Vraiment bien fait. En 20 minutes, ça dit tout. Mais je n'aime pas le titre, ni la chanson à la fin.»



TOURNÉ EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE,
PRÉSENTÉ EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Mercredi soir, la réalisatrice originaire d'Abitibi-Témiscamingue, Myriam Magassouba était très heureuse de proposer aux festivaliers son tout nouveau court métrage LÀ OÙ JE SUIS. D'autant que son film a été tourné dans la région. «On a eu beaucoup d'aide des gens d'ici, entre autres, au niveau de la figuration», a-t-elle confié.



ROUYN-NORANDA PLATE-FORME
Jonathan Davidovics en est à sa première visite au Festival. Il représente la jeune compagnie de distribution LES FILMS DU 3 MARS lancée en 2006. Bien que le film qu'il distribue, LE COSAQUE ET LA GITANE, ne sera projeté que jeudi, il est ici depuis le tout début de l'événement. «Je rencontre ici des collègues de travail avec qui je discute à Montréal, mais que je vois pour la première fois en personne à Rouyn-Noranda, dans une ambiance sympathique. Le temps est comme suspendu ici. Tu prends le temps de leur parler pendant les repas. Tu sympathises avec eux. Le Festival est aussi une bonne plateforme pour lancer des films. Comme c'était le cas avec le film AVANT QUE MON COEUR BASCULE projeté ici mardi soir et qui sortira en salle vendredi. Le Festival permet aussi de prendre le pouls avec un public de cinéphiles fidèles. Ça rassure le réalisateur qui peut discuter facilement avec le public.»



ROUYN-NORANDA INTERNATIONAL
Mercredi après-midi, le co-réalisateur du court métrage ANATA O KOROSU Philippe David Gagné présentait son film sur la scène du Théâtre du cuivre. «Je suis très content d'être ici à Rouyn-Noranda: ma nouvelle maison.» Des paroles lourdes de sens pour le réalisateur québécois dont le film, en langue espagnole, est une coproduction Canada-Espagne où on peut voir une Japonaise et un Catalan. On est international ou on ne l'est pas!




MARIO PROVENCHER MAIRE DE ROUYN-NORANDA



Mario Provencher, maire de Rouyn-Noranda, considère le Festival du cinéma comme la locomotive culturelle de sa ville. La Dépêche numéro 61 vous propose une section spéciale sur le 31e Festival avec plus de 30 photos.
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RETOUR SUR DES PAROLES ÉLOQUENTES
«Le Festival est la locomotive de la culture ici à Rouyn-Noranda», a déclaré en août dernier le maire de la ville M. Mario Provencher. Sans doute une des raisons de l'autoproclamation en 2012 de Rouyn-Noranda capitale culturelle.

«J'aime beaucoup la région. L'austérité du paysage est bon pour l'âme. Le ciel de l'Abitibi-Témiscamingue est unique», a expliqué le réalisateur Bernard Émond lors de l'annonce que son film TOUT CE QUE TU POSSÈDES ouvrait le Festival. «L'Abitibi-Témiscamingue est ce qu'elle est. Elle est vraie. Elle ne se déguise pas», de conclure Bernard Émond.





AVANT QUE MON COEUR BASCULE



Automne 2012,  le 31e Festival du cinéma présente le long métrage du réalisateur Sébastien Rose Avant que mon coeur bascule. La Dépêche numéro 61 vous propose une section spéciale sur le 31e Festival et ses grands crus avec plus de 30 photos.
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JOUR 4
MARDI,
30 OCTOBRE 2012


DES DÉCOUVERTES EN PERSPECTIVE POUR LES FESTIVALIERS
Le réalisateur Sébastien Rose est monté sur la scène du Théâtre du cuivre mardi soir pour présenter son 4e long métrage AVANT QUE MON COEUR BASCULE. «Merci au Festival. Je suis très heureux d'être ici», a-t-il lancé avant de décrire son nouveau film qui est en réaction à son film LE BANQUET. Il a aussi souligné que son long métrage permet de redécouvrir des acteurs sous un angle jamais vu et invite particulièrement les spectateurs à admirer leurs performances dont celle de Clémence Dufresne-Deslières: «Vous allez découvrir une actrice extraordinaire.»



MASSOTHÉRAPIES POUR RÉALISATEURS STESSÉS,
TASSES TRANSPARENTES DE THÉ...

MAIS JUSQU'OÙ IRA-T-ON AU KIOSQUE DU FESTIVAL?

Considérant la frénésie toujours grandissante que suscite les articles promotionnels du Festival, cette année, la responsable du kiosque du Théâtre du cuivre, France Gaudreault, a de l'aide. Ainsi, le massothérapeute Toumani Kouyaté se joint à l'équipe et offre à 50% de rabais des massages traditionnels (ayurvédique d'origine indienne et sanya d'origine africaine). Excellent pour détendre les réalisateurs trop fébriles avant leur discours ou les festivaliers qui ne peuvent s'empêcher d'assister à toutes les projections sans exception.

Nouveautés à signaler cette année, les étuis pour iPhone et les tasses transparentes de thé, une merveille à voir. Et pour l'an prochain, une rumeur parle d'offrir des tatouages. Décidément, ce kiosque à l'entrée du Théâtre du cuivre vaut le très petit détour.



LE FESTIVAL C'EST LA CHALEUR HUMAINE
En début d'après-midi, le réalisateur d'expérience Fernand Dansereau présentait au Théâtre du cuivre son film LE VIEIL ÂGE ET LE RIRE en compagnie du comédien Marcel Sabourin et de la productrice Ginette Petit. «Je retrouve avec bonheur Rouyn-Noranda, a dit d'entrée de jeu Fernand Dansereau. C'est la 3e ou 4e fois que je viens et je retrouve la même chaleur humaine. Je suis bien content d'être là.»

«Quel merveilleux festival, a renchéri Marcel Sabourin. La chaleur humaine… Il n'y a jamais de problème ici.»

«On arrive d'une tournée incroyable. On était à Ville-Marie, à Témiscaming… On découvre votre région», a expliqué la productrice Ginette Petit visiblement ravie et comblée elle aussi par la chaleur humaine qu'on peut trouver aux quatre coins de la région.



20 ANS PLUS TARD,
LA PRÉSENCE DE PIERRE RICHARD SE FAIT TOUJOURS SENTIR AU FESTIVAL
Pierre Richard est un comédien exceptionnel, un comique naturel. Sa seule présence dans une pièce peut vous entraîner dans les pires excès de rires. Lors de son passage au Festival en 1982, on s'est mis à chanter en sa présence des chansons à répondre. Probablement qu'on n'a jamais autant ri dans la salle de presse. Le problème, c'est que cette salle se trouve à proximité de la salle de projection des films où on projetait un film d'auteur très calme. Guy Parent, fondateur et responsable de la salle de projection pendant le Festival, était assis avec les spectateurs et, en entendant les chants folkloriques, espérais que ça s'arrête, mais les réponses se faisaient entendre avec de plus en plus de force. Jusqu'à ce qu'il se pointe dans la salle de presse. L'effet est instantané. Tout le monde se tait pour entendre Guy Parent chuchoter: «On vous entend dans toute la salle.»

Encore aujourd'hui, 20 ans plus, quand une crainte d'être trop bruyant s'installe dans la salle de presse, on se remémore la présence du comédien qui nous avait entraîné dans un délire de rires. Quel traumatisme, mais quelle histoire mémorable!






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Les organisateurs et confondateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
JOUR 3
LUNDI,
29 OCTOBRE 2012


CE N'EST QU'UN DÉBUT
En début de soirée, le consul général de l'état d'Israël pour le Québec et les provinces de l'Atlantique, M. Joël Lion, a pris le micro et s'est déplacé vers le centre de la scène du Théâtre du cuivre pour présenter avec beaucoup d'aisance BALLES À BLANC. Il a parlé de l'importance du cinéma israëlien et a préparé les festivaliers au caractère stéréotypé des personnages du film tout en soulignant que les spectateurs demeurent libres de porter le jugement final. «C'est la première fois qu'un film israëlien est présenté ici. J'espère que ce sera le premier d'une longue série.» Finalement, après vérification, des festivaliers l'ont informé que le Festival avait diffusé le film d'animation documentaire VALSE AVEC BASHIR en 2008 lors de la 27e édition.



UNE RELÈVE TRÈS APPRÉCIÉE ET QU'ON VEUT MIEUX CONNAÎTRE
Lundi après-midi, le Festival offrait le grand écran à la relève. Plusieurs étudiants de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et du CÉGEP de l'Abitibi-Témiscamingue sont venus présenter leur création. Dans la salle, ils ont trouvé des spectateurs intéressés et heureux de voir qu'on fait ainsi une grande place à la relève. «Ça démocratise le cinéma, ça le montre comme un art accessible, ça donne le goût d'en faire, explique Louise Gagnon Gaudreau une festivalière. Ça crée l'intérêt des jeunes. C'est l'effet McDo, mais dans le sens positif. Ils ont là un public de connaisseurs vraiment intéressé à voir ce qu'ils font. Et j'aurais aimé en savoir plus sur eux. Comme cette étudiante chinoise qui parlait français, est-ce qu'elle est ici en stage?», se questionne la festivalière qui a habité Montréal pendant des années et qui est de retour dans la région. Une autre festivalière, Diane Mathieu de Montréal, abonde dans le même sens: «Je trouve ça fascinant de donner ainsi la chance à des jeunes de montrer leur art à un public intéressé. C'est un coup d'envol intéressant.»



DES FESTIVALIERS D'ICI ET D'AILLEURS COMBLÉS ET QUI VONT REVENIR AVEC LEURS AMIS
Louise Gagnon Gaudreau a quitté Barraute à l'âge de six ans. À 60 ans, elle est de retour dans la région pour sa retraite. Elle adore le Festival  «L'organisation est super et on rencontre des artisans. La première fois que je suis venue au Festival, j'ai partagé une navette de transport avec Carole Laure», nous raconte-t-elle et se souvient encore de la première question que lui a posée la réalisatrice vedette dans ce lieu inusité: «Comment avez-vous trouvé mon film?»

Marie-Josée est de Montréal. Invité à venir au Festival par ses amis Fernand et Louise, elle n'avait pas d'attente, mais a été agréablement surprise. «Ce que j'aime particulièrement, c'est la programmation. Ce n'est pas un festival commercial. Ce sont plus des films de répertoire.» Elle est aussi impressionné par l'organisation: «Super. Très, très bien organisé. La convivialité, tout le monde est gentil, patient.»

«On ne s'ennuie pas une seconde», renchérit Diane Mathieu de Montréal qui en est à sa première visite au Festival, mais certainement pas sa dernière.

«Moi, c'est la deuxième fois que je viens au Festival, nous rappelle Louise. Je pense que le fait d'être dans une petite ville rend certaines choses possibles. Nous sommes comme en vase clos, ce qui oblige les gens à se parler, on peut approcher les acteurs, les réalisateurs, les artisans. Le seul hic est le confort de la salle de projection. J'aime autant le dire dans l'espoir que ça aide à faire pression pour corriger ça car c'est un succès votre festival», clame Louise Gagnon Gaudreau.






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Les organisateurs et confondateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
JOUR 2
DIMANCHE,
28 OCTOBRE 2012


«UN DES MEILLEURS FESTIVALS EN AMÉRIQUE DU NORD»
En fin de soirée, c'était au tour du réalisateur Charles-Olivier Michaud de monter sur scène pour nous présenter son long métrage EXIL. Il nous a souligné qu'il n'en était pas à sa première visite au Festival. Des amis lui avaient aussi dit que «c'était un des meilleurs festivals en Amérique du Nord». Il est venu et il a «vraiment tripé», «… il y a ici des passionnés de cinéma».



DES FESTIVALIERS INVESTISSEURS
Le réalisateur Martin Laroche était très honoré de projeter en première nord-américaine LES MANÈGES HUMAINS à Rouyn-Noranda dimanche soir dans «une super salle». Il a expliqué pour l'occasion qu'il était aussi à Rouyn-Noranda en 2007 pour montrer son 1er long métrage réalisé avec un très petit budget. Il se rappelle qu'à l'époque une dame lui avait donné 2$ pour son prochain film. «Ce 2$, ça symbolise le Festival et vous les festivaliers. Vous investissez tous dans le cinéma et ça c'est très apprécié», a-t-il déclaré.




Manu Joucla dans La promotion



Automne 2012,  le 31e Festival du cinéma présente le court métrage du réalisateur et acteur français Manu Joucla La promotion. La Dépêche numéro 61 vous propose une section spéciale sur le 31e Festival et ses grands crus avec plus de 30 photos.
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SOUS LE CHARME DU DÉCALAGE HORAIRE DU FESTIVAL
Avant la projection de son court métrage LA PROMOTION, le réalisateur français Manu Joucla a souligné jusqu'à quel point il est tombé sous le charme du Festival.

«C'est ma 1re fois au Québec et Rouyn-Noranda est un bon point de départ; c'est que du bonheur. Pour me faire partir, il va falloir me donner un coup de pied au…», a expliqué le réalisateur qui, d'ailleurs, ne partira pas avant la fin du Festival puisqu'il est en tournée régionale avec son film.



HOMMAGE À UN AMI DU FESTIVAL
Dimanche soir, le Festival a rendu un vibrant hommage au journaliste Jean-Pierre Tadros qui est présent à l'événement à chaque année. Pour le présenter, Jacques Matte a convié les spectateurs à regarder un montage vidéo de différentes personnalités lui rendant hommage. Le tout nouveau ministre de la Culture, Maka Kotto; le président de la SODEC, M. François Macerola; la journaliste au quotidien Le Devoir, Odile Tremblay; le producteur et réalisateur, Kevin Terney et les relationnistes Judith Dubeau et Henry Welsh. Puis, ce fut la grande surprise pour Jean-Pierre Tadros, la présence sur scène à Rouyn-Noranda de sa fille, Patricia Tadros, venu spécialement de Québec pour participer à cet hommage.



LES CRIMINELLES
Faisant référence aux traditionnels sermons du dimanche, le réalisateur Jean-Claude Lord a présenté son documentaire LES CRIMINELLES visant à défaire une série de tabous sur l'industrie du sexe. À la fin du film, les applaudissements ont connu un crescendo au fur et à mesure que les spectateurs apprivoisaient leurs émotions: timides et lents au début, ils étaient résolument francs et assumés vers la fin du générique. Conviés à demeurer pour discuter du documentaire, c'est près de 400 spectateurs qui sont demeurés dans la salle pour échanger avec les artisans du film. Ainsi, sous l'animation de Jolyne Lalonde, le réalisateur Jean-Claude Lord, l'interprète Julie Prieur, Émilie Laliberté directrice générale de l'organisme Stella et la sexologue Julie Pelletier ont échangé ouvertement pendant 45 minutes.




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CHANCEUX!
UNE RÉPLIQUE POPULAIRE

«Chanceux!» C'est ce qu'un réalisateur a dit spontanément à Bernard Émond l'été dernier quand il lui a annoncé qu'il ouvrait le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Une réplique servi par ceux qui connaissent bien le Festival, mais qui ne s'adresse pas qu'aux artisans du cinéma. Diane Mathieu de Montréal qui s'est procurée un forfait du Festival l'a entendu à plusieurs reprises quand elle annonçait à son entourage qu'elle allait voir des films au Festival du cinéma international… en Abitibi-Témiscamingue. «Ça prouve la notoriété de l'événement», confirme Diane Mathieu qui en était à sa première visite au Festival et qui pense déjà s'organiser un groupe de six personnes pour revenir l'an prochain.




La revanche de Richard Desjardins dans La Dépêche no 58



Richard Desjardins avait profité du Festival l'an passé pour lancer son film Trou Story. La Dépêche en avait alors profité pour réaliser des entrevues avec Mme Martine Ouellet et M. Bryan A. Coates d'Osisko. Lisez ces entrevues dans La Dépêche no 61.

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LES YANKEES S'IMPOSENT
Le réalisateur Benoit Desjardins avait la chance de présenter en première mondiale son court métrage WELCOME YANKEES dimanche après-midi. Après la projection, il a pu jouir de l'acclamation de la salle qui s'est tu pour entendre la chanson du générique, LES YANKEES de Richard Desjardins, avant de reprendre de plus belle.

Il n'en fallait pas plus pour inspirer les animateurs des repas du Festival. Un film apprécié, une chanson qui l'est tout autant, voilà la recette gagnante pour être adoré de tout le monde et pour avoir la cote. Louis Kirouac a donc interprété LES YANKEES dès le souper suivant en présence en compagnie de la nouvelle animatrice de cette année, Sarah Morasse. Le réalisateur Benoit Desjardins présent au repas était ravi tout comme les autres invités du Festival présents.




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L'AUDACE RAPPORTE
Au lendemain de la projection de TOUT CE QUE TU POSSÈDES, les commentaires qu'on entend sont très positifs.

Le sujet lourd, difficile, avait très bien trouvé sa salle: le public était là, réceptif à la proposition exigeante du réalisateur Bernard Émond.

Le pari audacieux des organisateurs a été tenu et relevé avec brio.







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JOUR 1
SAMEDI,
27 OCTOBRE 2012

BERNARD ÉMOND,
UN RÉSISTANT,
UN ABITIBIEN DANS L'ÂME

C'est un Bernard Émond ému, fébrile, mais très heureux d'être en Abitibi-Témiscamingue qui est monté sur scène nous présenter son nouveau long métrage TOUT CE QUE TU POSSÈDES sous les applaudissements nourris des festivaliers. En compagnie de nombreux artisans du film dont les acteurs Patrick Drolet, Willia Ferland-Tanguay et Gilles Renaud, il s'est adressé, d'abord avec humour, aux spectateurs: «Contrairement à ce que rapportait le JOURNAL DE MONTRÉAL ce matin, je ne suis pas né en Abitibi. Croyez bien que je le regrette. Je ne peux pas me vanter d'être Abitibien, mais ça ne m'empêche pas d'être fier de faire l'ouverture du Festival. Je suis très, très content d'être ici. Je suis ici comme chez moi. En fait, mieux que chez moi. Je remercie les gens du Festival d'accueillir ce film, en première et en ouverture parce que ce n'est pas un film festif. C'est un long métrage de réflexion et il faut du courage à un festival et à un public pour ouvrir des festivités avec un pareil film.» Puis, le réalisateur a expliqué aux spectateurs pourquoi il fait des films, lui qui trouve qu'il existe trop d'images inutiles et menteuses et que ce déluge appauvrit la culture contemporaine. «Ceux qui connaissent mes films savent que je fais le moins d'images possible et que j'essaie d'investir ces images de toute l'attention au monde dont je suis capable. Cette attention, cette concentration est partagée par les acteurs et par les artisans du film. Ils sont ici. Ils sont formidables. Faire du cinéma, ça devient pour nous tous [acteurs et artisans du film] un acte d'attention au monde à un moment où tout cherche à nous distraire. Faire du cinéma devient ainsi une façon de prendre soin du monde. C'est un acte tranquille de résistance.»



CHLOÉ ROBICHAUD EN EXCELLENTE COMPAGNIE
La réalisatrice Chloé Robichaud, avec l'interprète Ève Duranceau, s'est adressée aux spectateurs du Théâtre du cuivre en début de soirée: «Je voulais d'abord remercier le Festival de nous permettre de vous présenter CHEF DE MEUTE, comme ça, en soirée d'ouverture, devant une si belle salle. Vraiment, ça fait chaud au coeur. Je voulais leur dire merci de me donner l'honneur de le présenter avec le film de Bernard Émond, un réalisateur que j'admire et que je respecte énormément», a confié Chloé Robichaud avant d'inviter les spectateurs à venir échanger après la projection.



ÉRIC SALVAIL FIDÈLE À LUI-MÊME POUR UNE ACTIVITÉ CÉLÉBRATION 10e ANNIVERSAIRE DE LA NOUVELLE VILLE DE ROUYN-NORANDA CAPITALE CULTURELLE
Près de 150 personnes ont assisté à une rencontre-causerie avec le très populaire animateur et producteur Éric Salvail. D'abord, c'est en passant par l'entrée des artistes que le public était guidé par des bénévoles pour aller s'installer dans la salle. Une expérience originale, unique, qui n'est pas donnée à tout le monde: passer ainsi en coulisse, devant une loge d'artiste, marcher sur la scène pour ensuite descendre dans la salle: «C'est épatant!», explique un festivalier. Ainsi, dès le départ, les rôles étaient inversés: «Ce n'est pas vous qui attendez Éric Salvail, c'est Éric Salvail qui vous attend», expliquait Lorraine Gendreau co-responsable du Comité d'accueil au public tout en les guidant dans les coulisses du Théâtre du cuivre.

Puis, Éric Salvail s'est révélé fidèle à lui-même. «Il est comme à la télévision», constate un spectateur. Avec beaucoup d'humour et de générosité, il a énuméré ses secrets pour réussir en prenant pour exemple son cheminement. C'était la toute première fois qu'il donnait ainsi une conférence, mais rien ni paru. Une expérience grandement apprécié par le public, mais aussi par Éric Salvail comme en témoigne un de ses gazouillis quelques instants après l'événement: «C'était vraiment sympatique comme rencontre cet après-midi. Bonne soirée... à Rouyn!!!» Cette rencontre-causerie s'inscrivait dans le cadre des activités célébrant le 10e anniversaire de la nouvelle grande Ville de Rouyn-Noranda.



Y A-T-IL UN FESTIVALIER SILENCIEUX DANS L'AVION?
C'est près de 50 invités du Festival qui sont arrivés ce matin à Rouyn-Noranda à bord du même vol. De quoi déjà créer une certaine atmosphère dans l'avion: «On se serait cru dans un autobus scolaire», nous confie Mme Louise Marcotte, responsable logistique des invités, témoin de la profusion de conversations qui fusaient de toute part à bord de l'appareil nolisé. Mais c'est surtout à l'arrivée à l'aéroport régional de Rouyn-Noranda que les festivaliers découvrent ou redécouvrent tout ce qui a fait le charme du Festival. Rapidement, «le temps d'un regard» comme le dit Suzanne Chartier co-responsable du Comité d'accueil, la magie s'opère. Les passagers sont applaudis par une quinzaine de bénévoles. «Bonjour! Bienvenue!». Les mots sèment la confusion chez certains ne sachant trop si c'est une coutume locale d'être si accueillant. Puis, apprenant que tous ces bénévoles sont déjà à leur disposition pour les reconduire à l'hôtel même si l'avion est arrivé plus tôt que prévu, ils ne peuvent que constater que la réputation du Festival n'est pas surfaite.





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Les organisateurs et confondateurs du Festival:
Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent.
DES FILMS INCONTOURNABLES
À chaque année, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue nous propose une sélection des meilleurs films de la planète. Des films primés, des premières mondiales, des films qui ne sortiront en salle qu’en 2013... Et pour connaître les incontournables, ceux que vous ne voulez absolument pas manquer, les commentaires passionnés des organisateurs Louis Dallaire, Jacques Matte et Guy Parent sont toujours d’un grand secours.

Pour prendre connaissance de ces commentaires passionnés, procurez-vous La Dépêche numéro 61 et découvrez les films incontournables de la 31e édition du Festival.


La Dépêche numéro 61SECTION SPÉCIALE SUR LE 31e
FESTIVAL DU CINÉMA INTERNATIONAL EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
PLUS DE 30 PHOTOS EN COULEURS

Aussi dans cette édition, un DOSSIER MINIER dès plus instructif avec, entre autres, un reportage sur les terres rares de Kipawa et Lebel-sur-Quévillon, ainsi qu'avec les entrevues de Mme Martine Ouellet, aujourd'hui ministre des Resssources naturelles, et M. Bryan A. Coates, d'Osiskoà Malartic.