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| Budget fédéral 2014 Le retour en grand du déséquilibre fiscal
| COMMUNIQUÉS - 13/02/14
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| Dans son édition de juin 1999 (numéro 15), La Dépêche publiait une enquête sur le prix de l'essence en région. Vous pouvez aussi lire un autre article sur le sujet dans La Dépêche de mai 2000 (numéro 21) sous le titre Prix de l'essence: la marge de commercialisation est plus du double en Abitibi. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
| «Loin de répondre aux attentes du Québec, à celles de la classe moyenne et aux besoins des personnes les plus démunies, le budget déposé le 11 février dernier par le gouvernement conservateur a sciemment ignoré toutes les demandes légitimes du gouvernement québécois. Il consacre plutôt l’obstination des conservateurs à perpétuer les injustices et les conflits initiés par le fédéral depuis 2011. En fait, le budget 2014 va encore plus loin en accentuant les litiges existants et en multipliant les nouvelles intrusions, au détriment des Québécois qui ont déjà développé leurs manières de faire qui fonctionnent», a commenté le député de Bas-Richelieu — Nicolet — Bécancour et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Finances, Louis Plamondon.
«Depuis 2011, le gouvernement fédéral a multiplié les affronts financiers à l'égard du Québec. Ses décisions unilatérales quant au financement des principaux transferts et ententes et sa gestion idéologique des programmes fédéraux ont entraîné des conséquences néfastes qui plombent les finances du gouvernement du Québec et qui appauvrissent de nombreuses familles québécoises. Le Budget 2014 confirme que les conservateurs n’ont aucunement l’intention de corriger les iniquités qu’ils ont créées. Ce sont donc des milliards de dollars qui échapperont au Québec et à ses citoyens au cours des prochaines années. De l’argent qui peut faire toute la différence pour les familles, les aînés et les chômeurs», a déploré le député bloquiste.»
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| Le blocus d'octobre 1999 a eu un impact surprenant sur le prix de l'essence en Abitibi-Témiscamingue. Lisez-en les détails EN EXCLUSIVITÉ dans La Dépêche numéro 40. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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Déséquilibre fiscal
Le Budget 2014 consacre le retour en grand du déséquilibre fiscal. «Alors que le rattrapage dans le financement des transferts au cours des dernières années laissait entrevoir la possibilité pour le Québec d’assurer la pérennité des services essentiels pour les citoyens, comme la santé et l’éducation, le Budget 2014 anéantit cet espoir. En refusant de reconsidérer les formules de financement des transferts qu’il a déterminé unilatéralement, que l'on pense au transfert pour la santé, à celui pour l'éducation et les programmes sociaux, ou encore au calcul de la péréquation, les conservateurs agissent comme les libéraux avant eux en laissant le Québec aux prises avec des coûts qui augmenteront plus rapidement que ses revenus. Pendant que l’on s’inquiète des finances publiques au Québec, le gouvernement fédéral, grâce notamment aux 13 milliards de dollars qu’il pigera au cours des quatre prochaines années dans la cagnotte de l’assurance-emploi, dégagera des surplus juste à temps pour l’élection de 2015. Cette situation est proprement indécente!», s’est indigné Louis Plamondon.
Traitement inéquitable du Québec «Quand on regarde le budget, on ne peut que trouver cyniques les récentes sorties des ministres québécois Denis Lebel et Maxime Bernier qui accusaient le Québec de ne pas favoriser suffisamment son développement économique. Pendant qu’Ottawa trouve 250 millions de dollars par année pour l’industrie automobile de l’Ontario, l’industrie forestière du Québec devra se contenter de miettes, soit à peine un peu plus de 10 millions par année! C’est aussi le Québec qui est le plus pénalisé par la réforme de l’assurance-emploi touchant les travailleurs saisonniers (40% des travailleurs saisonniers sont au Québec) et par l’abolition pure et simple du crédit d’impôt pour les fonds de travailleurs (80% du crédit bénéficiait au Québec). Le gouvernement qui néglige l’économie québécoise, c’est le gouvernement fédéral, pas celui du Québec», a tranché le porte-parole du Bloc Québécois.
Formation de la main-d’œuvre «Enfin, dans le Budget 2014, le gouvernement fédéral s’attaque de plus belle à la formation de la main-d’œuvre et à la compétence québécoise en matière d’éducation. Non content d’insister sur sa Subvention canadienne à l’emploi dont aucun acteur économique ne veut, il annonce maintenant son intention de modifier en cours de route l’Entente sur le développement du marché du travail, laissant craindre une fois de plus un saccage des programmes qui existent déjà au Québec. En précisant qu’à défaut d’une entente avec le Québec, il allait administrer lui-même le programme de formation de la main-d’œuvre dès le 1er avril prochain, le fédéral ne laisse aucune place à la négociation», a conclu le député de Bas-Richelieu — Nicolet — Bécancour et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Finances, Louis Plamondon.
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| Le secteur agricole est le plus gros employeur du Québec dans le domaine industriel. Lisez notre SPÉCIAL AGROALIMENTAIRE dans La Dépêche numéro 64. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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La FEUQ déplore l'absence de vision du gouvernement Harper
À la suite du dévoilement du budget Flaherty, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) déplore l'absence de vision du gouvernement fédéral en matière de recherche, d'innovation et de jeunesse. Alors que toute la communauté scientifique du Québec demande au gouvernement fédéral de reconnaitre ses responsabilités en matière de financement des frais indirects de recherche universitaire (FIR), le ministre Flaherty fait la sourde oreille.
La FEUQ revendique une augmentation de 286 M$ pour le financement des FIR afin de couvrir les dépenses courantes des chercheurs qui font rayonner le Canada sur la scène internationale. Bien loin du compte, le gouvernement injecte la minime somme de 9 M$ qui ne couvrira même pas l'augmentation des couts de système. «Le ministre Flaherty ne peut ignorer les appels répétés de toute la communauté scientifique. Le gouvernement fédéral doit financer les FIR adéquatement afin que nos plus brillants cerveaux cessent de gratter les fonds de tiroirs pour payer les factures courantes et se concentrent sur ce qu'ils font de mieux: faire avancer la science», a affirmé Tierry Morel-Laforce, président de la FEUQ!
La FEUQ et son Conseil national des cycles supérieurs (CNCS-FEUQ) sont également septiques quant au dévoilement en grandes pompes du nouveau programme Apogée Canada qui prévoit 150 M$ par année pour de la recherche appliquée. «Cette annonce illustre bien le mépris du gouvernement conservateur face à la recherche fondamentale et aux mécanismes existants de création de connaissances dans nos universités. La FEUQ dénonce ce détournement de 150 M$ qui devrait plutôt être investi dans des structures existantes comme les organismes subventionnaires fédéraux qui administrent les fonds de recherches canadiens avec brio», s'est insurgé monsieur Morel-Laforce. Le CNCS-FEUQ revendique une augmentation du budget des organismes subventionnaires fédéraux et un meilleur équilibre entre la recherche appliquée et la recherche fondamentale.
À la lecture du budget, force est de constater qu'aucun effort n'est fait par le ministre Flaherty afin de favoriser le retour des jeunes travailleurs en régions éloignées. La FEUQ a demandé à plusieurs reprises au gouvernement fédéral de mettre sur pied un crédit d'impôt pour le retour en région des jeunes afin de redynamiser nos régions. «Nous croyons que l'occupation dynamique du territoire doit être une priorité pour tous les paliers de gouvernement. Avec son budget, monsieur Flaherty démontre qu'il ne se préoccupe pas des priorités de la jeunesse canadienne», a expliqué monsieur Morel-Laforce.
Enfin, la FEUQ tient à mentionner son opposition à la création d'une commission des valeurs mobilières canadienne qui risque d'avoir des effets durables sur la qualité des services offerts par l'Autorité des marchés financiers et sur l'expertise du Québec, notamment concernant les produits dérivés.
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| «Notre marché intérieur qui n’utilise pas assez le bois doit être encouragé», estime monsieur Gilles Chapadeau. Pour en savoir plus La Dépêche numéro 60 vous propose un DOSSIER FORESTIER complet pour faire le point sur cette importante industrie au Québec qui a encore un avenir très prometteur. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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L'enjolivement d'un budget modeste pour l'éducation postsecondaire
Le budget fédéral coupe les vivres aux organismes de financement de la recherche universitaire tout en promettant plus de 1 milliard de dollars à puiser dans les budgets des gouvernements futurs.
«Nous sommes déçus de constater que l'argent neuf affecté aux principaux organismes de financement fédéraux arrive à peine à couvrir les coûts de l'inflation, que le gouvernement cherche à déguiser en promesses éblouissantes totalisant plus de 1 milliard de dollars sur bon nombre d'années après les prochaines élections», a déclaré le directeur de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université, James L. Turk. «La bonne nouvelle est que les nouveaux fonds alloués cette année aux organismes de financement ne sont pas ciblés, contrairement aux budgets précédents.»
Les trois conseils subventionnaires fédéraux recevront en tout un nouveau financement de base de seulement 46 millions de dollars, alors que le gouvernement constitue un nouveau Fonds d'excellence en recherche du Canada doté de 50 millions de dollars, au sujet duquel aucune précision n'est donnée. De plus, le budget promet plus de quatre fois ce montant à deux centres de recherche sélectionnés, la plus grande partie de ces fonds ne devant être disponibles qu'après les prochaines élections. Et ces centres seront financés en partie grâce aux 96 millions de dollars qui seront retirés du budget du Conseil national de recherches.
«Bien que les fonds prévus pour cette année et l'année prochaine s'avèrent modestes, le gouvernement éprouve à l'évidence le besoin de sembler avoir à cœur les intérêts de la science», affirme M. Turk. «C'est pour ainsi répondre aux pressions publiques qui, au cours de l'année passée, lui ont rappelé toute l'importance de la science et de la recherche.»
Le budget ne prévoit aucune somme pour contrer l'endettement étudiant, aucune nouvelle aide financière pour les étudiants des cycles supérieurs et pas d'argent frais pour l'éducation postsecondaire des Autochtones.
Un fonds de 40 millions de dollars sera créé au cours des deux prochaines années pour financer des stages effectués dans des secteurs en forte demande, l'essentiel des fonds devant être affecté au Programme d'aide à la recherche industrielle pour parfaire la formation de stagiaires dans de petites et moyennes entreprises. «Nous sommes déçus que si peu de mesures soient prises pour lutter contre le chômage chez les jeunes», déplore M. Turk.
Un aspect positif du budget, souligne-t-il toutefois, est le dépôt d'une loi donnant aux Premières Nations le contrôle de l'éducation des Premières Nations, mais le financement de base accordé à ce titre ne sera pas disponible avant 2016-2017.
L'Association canadienne des professeures et professeurs d'université est le porte-parole national de 68 000 membres du personnel académique et général en poste dans 120 universités et collèges au Canada.
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| Le Vice-premier ministre du Québec, Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et député d'Abitibi-Ouest, M. François Gendron. Lisez une entrevue avec le doyen de l'Assemblée nationale dans La Dépêche numéro 64. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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Évitons de compromettre l'avenir des jeunes Québécois
Le gouvernement fédéral doit rapidement conclure une entente avec le gouvernement du Québec concernant l'application de la subvention canadienne pour l'emploi, faute de quoi les organisations en employabilité, dont les carrefours jeunesse-emploi (CJE) du Québec, verraient leur financement considérablement amputé. Tel est le constat du Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ) face au volet du Budget fédéral 2014-2015 sur la Subvention canadienne pour l'emploi et le renouvellement de l'entente Canada-Québec sur le marché du travail.
«Cette baisse de financement réduirait considérablement le nombre de jeunes Québécois que les CJE pourraient aider à trouver leur place au sein de notre société. Si les deux paliers gouvernementaux n'arrivent pas à s'entendre, c'est l'avenir sur le marché du travail de milliers de jeunes Québécois qui sera compromis , soutient Monique Sauvé, présidente du RCJEQ.
Le RCJEQ invite donc les deux paliers gouvernementaux à conclure rapidement une entente qui bénéficiera aux jeunes Québécois. En ce sens, le RCJEQ soutient les efforts du gouvernement du Québec et lui assure sa pleine collaboration dans la suite des pourparlers. «Nous devons garder en tête que ce sont les jeunes Québécois qui écoperont le plus si une entente ne survient pas», a affirmé Monique Sauvé, présidente du RCJEQ.
Dans la 64e édition de La Dépêche, ne manquez pas une grande entrevue avec le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, réalisée par notre journaliste Julianne Pilon.
Également dans ce numéro, un grand dossier SPÉCIAL AGROALIMENTAIRE. Politique de souveraineté alimentaire, la production bovine, les produits de niche, ne sont que quelques uns des sujets abordés dans ce numéro.
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