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Élections générales au Québec
Le Parti Québécois de Rouyn-Noranda - Témiscamingue se réjouit des sondages actuels et se prépare en vue des prochaines élections


Gérald Lemoyne
 
 

Déjà dans La Dépêche de novembre 2009, Gérald Lemoyne expliquait à notre journaliste Julianne Pilon les grandes lignes de la relance innovatrice envisagée pour l'ancienne usine de Domtar. À lire dans La Dépêche numéro 55.
  
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(25/02/12) «Le président du Parti Québécois de Rouyn-Noranda - Témiscamingue, Ian Marcotte, se dit heureux de constater que le travail de terrain et les diverses réflexions que le Parti québécois a réalisé ces derniers temps, ainsi que l’insatisfaction envers le gouvernement de Jean Charest, rapporte et rapportera pour la prochaine campagne électorale.

En effet, à la suite du sondage réalisé par Léger Marketing et publié le 17 février 2012 et le sondage CROP du 23 février, le Parti québécois remonte dans les intentions de vote tant au niveau national que régional où il obtient en Abitibi-Témiscamingue 40% des appuis.

Dans la province, le PQ devance d’un point le PLQ avec 30% des intentions de vote contre 26% pour la Coalition Avenir Québec (CAQ), signe que le parti des transfuges s’essouffle à mesure que les Québécois découvrent les multiples déclarations et propositions contradictoires de ses députés. Le sondage de la semaine dernière plaçait le PQ 1er en Abitibi-Témiscamingue, en Mauricie, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en Estrie, au Centre-du-Québec et à la Côte-Nord. Le Parti québécois, libéré de ses chicanes, est désormais une alternative au gouvernement Charest, empêtré par 74% de taux d’insatisfaction, affirme monsieur Marcotte.

En Abitibi-Témiscamingue, le PQ recueille 40% des appuis contre 29% pour les caquistes et 19% pour les libéraux, signe que le «Plan marketing du Nord» du gouvernement Charest ne donne pas les «dividendes» escomptées. Le parti peut compter sur le vétéran de l’Assemblée nationale François Gendron qui a annoncé son intention de se représenter à la prochaine élection. Du côté du Parti québécois de Rouyn-Noranda - Témiscamingue, Ian Marcotte déclare que le comté est prêt pour une élection notamment avec la tenue de son assemblée générale annuelle qui se tiendra le 24 mars 2012 à Rouyn-Noranda avec l’élection de son exécutif et la préparation de son comité électoral. Un exécutif de circonscription dynamique et prêt attend les membres du Parti québécois désireux de mettre fin au gouvernement libéral et briser le mirage et les solutions faciles de la CAQ.

Arnaud Warolin élu par la population comme préfet



Une entrevue avec M. Arnaud Warolin et les retombées de la Marche verte. Deux reportages à caractère politique et économique à lire dans La Dépêche numéro 58.
 
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Pour François Gendron, le Parti Québécois propose des mesures pour donner plus de pouvoirs aux citoyens
«Le Parti Québécois propose cinq mesures démocratiques pour redonner confiance à la population dans ses institutions. Dès son arrivée au pouvoir, un gouvernement du Parti Québécois s’engage à mettre de l’avant cinq mesures pour donner plus de pouvoir aux citoyens.» C’est l’assurance que donne le député d’Abititi-Ouest, François Gendron, en prenant l’engagement d’établir des élections à date fixe, de limiter les dons aux partis politiques à 100 dollars, d’accroître les pouvoirs du Vérificateur général, de donner à la population un droit d’initiative populaire et de nommer un directeur parlementaire du budget.

Des élections à date fixe
Pour mettre fin au pouvoir absolu du premier ministre d’être le seul à avoir la prérogative de déclencher une élection, trop souvent en fonction d’intérêts partisans comme s’apprête à le faire Jean Charest, un gouvernement du Parti Québécois déposera un projet de loi instituant des élections à date fixe dès son entrée en fonction.

«Le Québec tiendra alors des élections générales à une date prédéterminée comme le font les États-Unis, la France, le Canada et huit provinces canadiennes. Jean Charest est contre les élections à date fixe. Il préfère le pouvoir pour déclencher l’élection au moment qui le servira le mieux en fonction de ses intérêts et non de ceux des Québécois, a expliqué François Gendron, en mentionnant que des élections à date fixe feraient économiser des milliers de dollars aux citoyens. La responsabilité du Directeur général des élections d’être toujours prêt pour un déclenchement électoral a un coût important.»

Le plafonnement des dons aux partis politiques
Dès son entrée en fonction, un gouvernement du Parti Québécois déposera un projet de loi visant à limiter l’influence de l’argent au sein des partis politiques. Le financement des partis politiques deviendra essentiellement public. Le don maximum à un parti politique sera de 100 dollars, excluant les frais d’adhésion, tandis que le crédit d’impôt pour contribution politique sera éliminé.

Cette réforme permettra de contrer le cynisme en levant les soupçons de la population par rapport au financement des partis politiques et de pousser plus loin la grande réforme de René Lévesque. Le Parti Québécois est la formation politique qui a posé le plus de gestes pour assainir nos moeurs politiques. Avec la réforme proposée, personne ne pourra «acheter» de l’influence avec un don de 100 dollars ni donner l’apparence de le faire.

Des pouvoirs accrus pour le Vérificateur général
Un gouvernement du Parti Québécois étendra le mandat du Vérificateur général du Québec à toutes les sociétés d’État. Le gouvernement ajustera son budget en conséquence. «Cette réforme permettra une transparence accrue dans la gestion des sociétés d’État», a signalé le député d’Abitibi-Ouest.

Le droit d’initiative populaire
Dès son entrée en fonction, un gouvernement du Parti Québécois modifiera la Loi sur la consultation populaire afin de baliser le droit d’initiative. Cette modification fera l’objet de consultations auprès de la population.

De grands principes devraient guider l’encadrement de ce droit dont le respect de la Charte des droits et libertés de la personne, de la future charte de la laïcité et la future constitution du Québec. Toutes questions fiscales devraient être exclues de ce droit d’initiative. Pour déclencher la tenue d’un référendum, le registre devrait compter les signatures dûment enregistrées d’au moins 15 % de la population, soit environ 850 000 personnes. Les campagnes de signatures devraient se dérouler dans le cadre de règles de financement claires.

«L’instauration du droit d’initiative populaire est un outil démocratique qui offre aux citoyens une nouvelle façon de s’exprimer et d’initier des débats. Il s’agit de donner la possibilité aux Québécois de se faire entendre à l’extérieur des périodes électorales et non seulement aux quatre ans, et pour le gouvernement, il s’agit de la meilleure façon de rester à l’écoute des besoins de la population», a insisté François Gendron.

Un directeur parlementaire du budget
Un gouvernement du Parti Québécois dotera l’Assemblée nationale d’un directeur parlementaire du budget. Son mandat sera de présenter annuellement à l’Assemblée nationale une analyse indépendante sur l’état des finances publiques, le budget de dépenses du gouvernement et de ses sociétés d’État ainsi que les tendances de l’économie nationale. Cette réforme permettra d’éviter le traficotage du portrait des finances publiques auquel nous a habitués le gouvernement libéral. Avec cette transparence accrue, les débats autour des finances publiques seront plus rigoureux.

«Pour redonner confiance à la population dans ses institutions politiques, le Parti Québécois propose des mesures concrètes et audacieuses. Non seulement nous nous engageons à instaurer ces réformes, mais nous nous engageons également à respecter notre parole», a conclu François Gendron.

Pour en savoir plus sur ces propositions, vous pouvez visionner le message de la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, à l’adresse suivante: http://go.pq.org/6d5.

Famille de la classe moyenne
Le Parti Québécois veut les aider alors que Jean Charest et François Legault veulent les taxer
Le député de Rousseau et porte-parole de l’opposition officielle en matière de finances et de développement économique, Nicolas Marceau, reproche à Jean Charest et François Legault de vouloir accabler les familles de la classe moyenne en maintenant la taxe santé.

«Plutôt que de reconnaître que la taxe santé imposée par le gouvernement libéral en 2010 était une très mauvaise idée, Jean Charest et François Legault s’entêtent à piger dans la poche des familles de la classe moyenne, déjà passablement victimes des multiples hausses de tarifs au cours des dernières années. Contrairement aux libéraux et aux caquistes, le Parti Québécois entend aider la classe moyenne; nous allons abolir la taxe santé», a déclaré Nicolas Marceau.

L’opposition officielle dénonce depuis deux ans cette taxe régressive qui ne tient pas compte du revenu des contribuables. «Ça n’a aucun sens que ceux qui ont un revenu annuel de 30 000 dollars paient le même montant que ceux qui gagnent 1 million de dollars», a poursuivi Nicolas Marceau. En abolissant la taxe santé, les familles de la classe moyenne bénéficieraient de 400 dollars de plus pour boucler leur budget.

Le député de Rousseau n’en revient toujours pas d’entendre les députés libéraux soutenir que 400 dollars, c’est une somme facile à payer. «Boucler un budget familial est devenu de plus en plus difficile. Les libéraux de Jean Charest ont tellement pigé dans la poche des Québécois qu’ils ne se rendent plus compte de l’effet néfaste que cela représente. Ce qui est inquiétant, c’est que François Legault semble vouloir faire pire que les libéraux», a fait remarquer le porte-parole.

«Le Parti Québécois estime que ceux qui ont les moyens financiers doivent faire leur juste part au fonds de santé, selon leur revenu. C’est simple à comprendre, mais la CAQ de François Legault et les libéraux de Jean Charest soutiennent que c’est à la classe moyenne de payer. Ils devront expliquer leur choix», de conclure Nicolas Marceau.