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On votera le 2 mai
Coupable d'outrage, le gouvernement Harper tombe

 

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(27/03/11) Dès la première fin de semaine de campagne, le chef du Bloc Québécois a attaqué  avec détermination Stephen Harper dont le gouvernement est tombé sur une question d'outrage. «Si nous sommes aujourd'hui en campagne électorale, c'est que Stephen Harper a tout fait pour provoquer des élections. Le chef conservateur veut obtenir une majorité pour imposer son idéologie, sans aucune limite. Pour y arriver, les conservateurs n'ont pas hésité à mener des assauts répétés contre les principes mêmes de la démocratie», a déclaré Gilles Duceppe à l'occasion du déclenchement des élections fédérales et du lancement de la campagne du Bloc Québécois.

«Le chef conservateur a érigé le mensonge et la tromperie en système de gouvernement. Stephen Harper n'a que faire de la vérité. Faisant preuve d'un manque d'intégrité sans borne, le gouvernement Harper a multiplié les nominations partisanes et il est accusé de patronage et de trafic d'influence.»

«Le Parti conservateur est poursuivi en justice pour avoir violé la loi. Élections Canada parle d'un système prémédité de fraude électorale. Des enquêtes criminelles sont en cours sur un ancien conseiller de Stephen Harper et un autre, de Christian Paradis.»

«Une ministre a menti aux élus et à la population; le gouvernement a caché la vérité sur les coûts et les effets négatifs de ses politiques. C'est ainsi que le gouvernement Harper a été condamné pour outrage au Parlement, une première dans l'histoire canadienne. Cette condamnation était pleinement méritée, car il n'y avait aucune circonstance atténuante.»

«Le chef conservateur a dit qu'il ne voulait pas d'élections, mais il a conçu le budget de telle façon qu'aucun parti d'opposition ne puisse l'appuyer. Face au Québec, c'est encore pire. Le budget confirme que Stephen Harper a fait une croix sur le Québec.»

«Les conservateurs ont refusé de rendre justice au Québec comme ils l'ont fait pour l'Ontario, la Colombie-Britannique et les provinces atlantiques sur la question de l'harmonisation des taxes de vente. En tout, les conservateurs ont privé le Québec de 5 milliards de dollars, soit l'équivalent de 2 500 dollars par famille de quatre.»

«Les conservateurs ont refusé de soutenir nos économies régionales et l'industrie forestière. Pourtant, ils n'ont pas hésité à déverser des milliards pour aider l'industrie de l'auto en Ontario. Stephen Harper a donné des milliards aux banques et aux grandes pétrolières. Mais il n'a pas le cœur d'aider ceux et celles qui ont perdu leur emploi. Le comble, c'est que le gouvernement conservateur veut encore piger des milliards dans la caisse d'assurance-emploi. Niant nos aspirations, indifférents à nos intérêts et opposés à nos valeurs, les conservateurs ont tourné le dos aux Québécoises et aux Québécois.»

«Pour toutes ces raisons, Stephen Harper et son gouvernement ne sont pas dignes de confiance. Les conservateurs ont été sanctionnés par les élus. Ils ne méritent pas non plus la confiance de la population.»

«En vue des élections du 2 mai, nous nous retrouvons face à un danger encore plus grand. Le risque que Stephen Harper obtienne une majorité est bien réel. Si cela arrivait, les conservateurs n'auront plus aucune retenue. Ils seront libres d'imposer, sans frein, des politiques idéologiques contraires à nos intérêts et à nos valeurs. Il y a là une véritable menace pour le Québec:

-une politique étrangère belliqueuse;

-des milliards de dépenses militaires supplémentaires;

-la protection des intérêts des grandes pétrolières;

-toujours plus de prisons et d'armes à feu;

-des assauts répétés contre l'environnement, contre les plus démunis, contre les femmes, contre la vérité et contre la démocratie.»

«Une majorité de Stephen Harper, ça signifie la négation complète de ce que nous sommes, nous, les Québécois. Cela signifie de nouvelles attaques contre la culture québécoise. Une majorité de Stephen Harper, cela signifie que nos intérêts économiques seront complètement ignorés, et nos régions, encore plus délaissées.»

«Heureusement, nous pouvons empêcher cela. Si toutes les Québécoises et tous les Québécois conscients de ce danger s'unissent, nous pourrons faire obstacle à Stephen Harper. Au Québec, le seul parti capable de lui barrer la route, c'est le Bloc Québécois. Notre parti est également le seul à parler pour le Québec, d'abord et avant tout. Et pour nous, Québécoises et Québécois, la seule façon d'obtenir gain de cause à Ottawa, c'est de parler du Québec, de nos besoins, de notre réalité et de nous tenir debout, avec fierté.»

«À Ottawa, le Québec et sa différence dérangent. Les partis canadiens voudraient que nous ne soyons qu'une province comme les autres, que la nation québécoise rentre dans le rang. Nous sommes les seuls à nous battre contre ça.»

«Ce qui distingue le Bloc des autres partis, c'est qu'eux parlent Canada, alors que nous parlons Québec. Eux sont présents en Saskatchewan, au Manitoba, à Terre-Neuve. Nous sommes présents dans toutes les villes et tous les villages du Québec. Eux défendent les intérêts du Canada. Nous défendons les intérêts du Québec, les intérêts des gens d'ici. Eux défendent les valeurs canadiennes. Nous défendons les valeurs québécoises, notre identité, notre langue et notre culture. Au Canada, il n'y a plus aucune ouverture face aux aspirations et valeurs du Québec. La fermeture du Canada à l'endroit du Québec s'est amplifiée sous les conservateurs, qui l'ont consacrée.»

«Le Québec doit demeurer le plus fort possible à Ottawa. Nous devons faire face à la menace conservatrice en formant un bloc uni. Ici, au Québec, si nous voulons vraiment faire une différence, il faut rejoindre le Bloc Québécois, le seul parti capable de barrer la route à Stephen Harper. Nous pouvons protéger notre identité, nos valeurs et nos intérêts. Joignez-vous au Bloc Québécois», a demandé le chef du Bloc Québécois dès les premières heures de la campagne.


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À lire dans La Dépêche numéro 51
Une entrevue avec le député d'Abitibi - Baie-James - Nunavik - Eeyou


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Coalition rouge vs coalition bleu
Au lendemain du déclenchement des élections, Gilles Duceppe a poursuivi ses attaques contre les conservateurs qui brandissent la menace d'une possible coalition entre les principaux partis d'opposition. «Le 9 septembre 2004, Stephen Harper écrivait à la gouverneure générale que si Paul Martin perdait la confiance de la Chambre, il y avait une option autre que les élections, soit que lui, dont le parti avait fini deuxième, pourrait former un gouvernement avec l'appui du NPD et du Bloc Québécois. Il y a une lettre, signée de sa main, qui l'atteste. Son intention était manifeste», a dévoilé Gilles Duceppe au deuxième jour de campagne.

«M. Harper veut aujourd'hui cacher cela et on comprend pourquoi: ça détricote complètement le mensonge sur lequel il veut faire reposer toute sa campagne. Stephen Harper veut obtenir une majorité en se fondant sur un mensonge. Nous allons lui barrer la route avec la vérité! Tout au long de la campagne électorale, lorsque les Québécoises et les Québécois regarderont les candidats du Bloc Québécois et les candidats conservateurs, ils doivent savoir qu'un choix très clair s'offre à eux: le choix entre la vérité et le mensonge, entre le Bloc et les conservateurs. Les Québécois et les Québécoises vont choisir la vérité», a déclaré le chef du Bloc Québécois.

«Toutes les Québécoises et tous les Québécois conscients du danger que représente une majorité conservatrice doivent s'unir pour faire obstacle à Stephen Harper. Au Québec, le seul parti capable de barrer la route à Stephen Harper, c'est le Bloc Québécois. C'est vrai ici, à Laval, dans la région de Montréal et dans tout le Québec. Chaque vote compte dans cette bataille fondamentale pour la démocratie», a conclu Gilles Duceppe.