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Dépotoir de déchets nucléaires
Un projet près de la rivière des Outaouais menace le Québec
COMMUNIQUÉS  -  16/05/17

CARIBOUS
 
 

Troupeau de caribous avec en arrière-plan l'évacuateur de crues l'escalier de géant près de Radisson. Pour plus de détails sur la route de la Baie-James, lisez nos textes sous la plume de notre journaliste Hubert Charron dans La Dépêche numéros 68, 69 et 70.
  
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Une grave menace pour l’environnement et pour la santé des Québécois
La députée de Vachon et chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet, a tenu un point de presse le 15 mai dernier afin d’annoncer les actions que le Bloc Québécois entreprendra au sujet du projet de dépotoir de déchets nucléaires que la compagnie LCN entend créer à moins d’un kilomètre de la rivière des Outaouais. Elle était accompagnée de Xavier Barsalou-Duval, député de Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères et chef parlementaire, et de Monique Pauzé, députée de Repentigny et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’environnement.

«Je considère ce projet comme une grave menace, à la fois pour l’environnement, mais aussi et surtout, pour la santé des Québécois, a expliqué madame Ouellet. Imaginez une fuite de déchets radioactifs dans un contexte d’inondations comme nous vivons présentement. C’est l’eau potable de millions de Québécois qui serait irrémédiablement contaminée. Une catastrophe sans précédent! Lors de l’étude des crédits en Environnement, j’ai eu l’occasion de questionner le ministre David Heurtel sur ce dossier et je ne suis pas du tout convaincue qu’il saisisse l’ampleur du risque pour tout le Québec. Il parle de préparation d’un plan d’urgence. Avant de se préparer à toute catastrophe, il faudrait plutôt éviter la catastrophe. Avec toutes les inondations qu’on voit en ce moment, par exemple, les risques de contamination radioactive des eaux souterraines et de la rivière des Outaouais sont extrêmement grands. On parle d’un marais à moins d’un kilomètre de la rivière! Probablement un des pires endroits, en fait…»


MARC MESSIER
 
 

Marc Messier est une des vedettes invités du Festival que vous retrouverez dans notre photoreportage dans La Dépêche numéro 71.
  
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Un fardeau nucléaire
à très long terme

Le dépotoir projeté par LCN inclurait 1 million de mètres cubes de déchets, s’étendrait sur 16 hectares et serait actif jusqu’en 2070. Par la suite, le site devra être surveillé pendant des siècles. Le promoteur lui-même parle d’une période allant jusqu’en 2400. L’entreprise souhaite démarrer ses activités en 2020. Ce qui implique que l’autorisation lui soit délivrée dès le début de 2018.

«Le Bloc Québécois déposera ses premiers commentaires d’ici le 17 mai, date butoir pour le moment, auprès de la Commission canadienne de sûreté nucléaire. Cette date sera peut-être reportée puisque la première étude d’impact a été publiée uniquement en anglais… Les promoteurs se sont finalement engagés à fournir une version en français sous peu, après des demandes. C’est un minimum, il nous semble», a expliqué Xavier Barsalou-Duval.

«On sait que les consultations publiques ne sont pas commencées, mais ce n’est pas cela qu’on veut savoir. Il est temps d’agir dès maintenant. Mieux vaut être actif aujourd’hui, que ‘’radioactif’’ demain!», a poursuivi Monique Pauzé. «Le 12 mai dernier, j’ai interpellé la ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique et lui ai demandé si elle pensait sérieusement que c’est une bonne idée d’empiler des montagnes de déchets nucléaires recouverts seulement d’une toile géotextile. Je n’ai pas eu de véritable réponse.»

Le Bloc Québécois entend être présent à toutes les étapes du processus, a assuré la chef. «Nous serons vigilants afin de protéger les Québécois, notre territoire et notre santé collective. Nous ne laisserons jamais le Québec être à risque d’une catastrophe provoquée par une contamination nucléaire. Avec les changements climatiques, les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes. Ajoutez à ça un dépotoir à risque et vous avez la ‘’recette parfaite’’ pour un désastre sans précédent», a souligné Martine Ouellet.



LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC ET LA CORRUPTION
 
 

Les épigraphes de «corrompu» accolées au PLQ ont peu d’impact sur l’électorat fédéraliste tout en désabusant les électeurs souverainistes et nationalistes. Autre texte d'intérêt dans La Dépêche numéro 60: l'éditorial Bilan des années Charest Un fédéralisme néfaste pour le Québec.
  
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Le gouvernement Couillard,
une approche passive…
hautement radioactive!

Par ailleurs, la députée de Vachon et chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet, a présenté le 16 mai dernier une motion visant à ce que l'Assemblée nationale fasse part à la Commission canadienne de sûreté nucléaire de son opposition au projet de dépotoir de déchets nucléaires à moins d'un kilomètre de la rivière des Outaouais, ce qui risquerait de causer une contamination radioactive de l'eau potable.

«Avant de se préparer à toute catastrophe, il faudrait plutôt éviter la catastrophe, non? Pourtant, le gouvernement libéral refuse même d'en débattre lors d'une motion. Aucun pays n'accepterait de mettre sa population en danger en laissant le pays voisin installer un tel dépotoir à moins d'un kilomètre d'une rivière qui coule chez lui», explique Martine Ouellet, en ajoutant que «c'est maintenant qu'il faut s'objecter à ce projet et non pas attendre que plusieurs étapes soient franchies.»

Voici le texte de la motion présentée par la députée de Vachon:

«Que l'Assemblée nationale prenne acte du projet de dépotoir de déchets nucléaires que le promoteur Laboratoires Nucléaires Canadiens veut aménager au milieu d'un marécage, à Chalk River, à moins d'un kilomètre de la rivière Outaouais;

Qu'elle constate que les dangers de contamination radioactive de la rivière des Outaouais, particulièrement compte tenu des inondations de plus en plus fréquentes;

Qu'elle note que le ministre de l'Environnement du Québec a annoncé aux crédits qu'il préparait un plan d'urgence en cas de catastrophe  nucléaire;

Que l'Assemblée nationale fasse part à la Commission canadienne de sûreté nucléaire de son opposition quant à l'emplacement de ce dépotoir de déchets nucléaires à cause du risque immense de contamination radioactive d'une source d'eau potable, la rivière des Outaouais.»

«Il est inconcevable que l'on puisse envisager prendre un tel risque avec la santé de milliers de Québécois. Le site choisi par le promoteur est inacceptable et ne devrait même pas être envisagé. Le Québec doit s'y opposer de toutes ses forces. Le PLQ  ne doit pas se résoudre, encore une fois, à plier devant les désirs d'Ottawa», a conclu Martine Ouellet.

La Dépêche numéro 71
La décision du gouvernement de Philippe Couillard de mettre fin à la chasse au caribou le 1er février 2018 pour une période indéterminée ne passe pas dans le Nord-du-Québec. Pour plus de détails, lisez notre texte Une évaluation bête du gouvernement Couillard? dans La Dépêche numéro 71.

Aussi dans cette édition, un retour sur la 18e édition de la Soirée des Milleniums, du 35e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue et le 40e de François Gendron.

De plus, dans ce numéro spécial publié sous la forme d'un calendrier 2017, lisez, entre autres, des reportages sur la relance du CRDAT, sur l'attraction du Témiscamingue et sur le secteur de Beaucanton.


La Dépêche numéro 70Dans un 3e et dernier reportage de notre série sur la route de la Baie-James, notre journaliste Hubert Charron vous propose un récit de voyage se concentrant particulièrement sur la portion de route entre Matagami et Radisson. À lire dans La Dépêche numéro 70.

Aussi dans cette 70e édition de La Dépêche, un reportage sur le Tour de l'Abitibi 2016 et la leçon de diplomatie qu'on peut en tirer. Également dans ce numéro, le début de notre série de reportage sur les ponts-couverts et les églises de l'Abitibi-Témiscamingue.


LA DEPECHE NUMERO 69D'autre part, La Dépêche numéro 69 vous propose un avant-goût de la route de la Baie-James: la route Amos-Matagami. Il s'agit également d'un numéro spécial sous la forme d'un calendrier témiscabitibien 2016-2017 que vous pouvez accrocher au mur.

Cette édition vous offre également un grand reportage sur la Table des aînés d'Abitibi-Ouest et un photoreportage sur la 34e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.

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LA DEPECHE NUMERO 68
En ce qui concerne notre reportage sur la route de la Baie-James publié dans La Dépêche numéro 68, il vous propose un grand portrait de Pierre-Esprit Radisson.

En effet, suite aux 40 ans de la localité de Radisson (en 2014), un village, provisoire à l’origine, mais qui a su maintenir des habitants n’ayant pas envie de le quitter et qui sont fiers d’y résider, il n’était pas inutile de se rappeler qui était ce Pierre-Esprit Radisson si lié aux baies James et d’Hudson. À lire dans La Dépêche numéro 68.


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