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Sautage exceptionnel à Malartic
Le ministre Breton rencontre les dirigeants d'Osisko
COMMUNIQUÉ DE PRESSE  -  05/10/12

LES GAZOUILLIS RÉVÉLATEURS DE JOUEURS DE BASEBALL
 
 

Des microbillets de joueurs de baseball du Canada anglais révèlent qu'ils peuvent parfois trouver les Québécois sympathiques.
  
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À la demande du ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Daniel Breton, une rencontre de travail s'est tenue le 5 octobre dernier avec les dirigeants d'Osisko concernant le projet de sautage exceptionnel de la compagnie à sa mine de Malartic en Abitibi.

Rappelons que la corporation minière prévoit faire sauter 940,000 tonnes de roche avec une explosion de 37 secondes, ce qui excède la durée prévue dans les autorisations données à Osisko par le gouvernement.

Le ministre s'est dit conscient des implications du projet de sautage pour la suite des opérations d'exploitation de la mine par Osisko et, pour cette raison, il a tenu à agir rapidement.

«La rencontre a été fructueuse et nous comprenons parfaitement les enjeux. Nous allons accélérer les choses afin de trouver une solution qui respectera les principes du développement durable, soit les intérêts écologiques, économiques et sociaux des citoyens de Malartic, de l'Abitibi et du Québec. Nous voulons en arriver à une solution qui soit satisfaisante pour les citoyens, pour le gouvernement et pour Osisko, un acteur économique important en Abitibi», a affirmé le ministre Breton.



AU CENTRE BELL ON FAIT BEAUCOUP POUR SATISFAIRE LES ANGLOPHONES
 
 

Au Centre Bell, on en fait beaucoup pour satisfaire la clientèle anglophone. Lisez La Dépêche numéro 60 pour en savoir plus.
  
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Loi sur les mines
Par ailleurs, la coalition Québec meilleure mine! a fait savoir au début du mois qu'elle espère une nouvelle loi sur les mines le plus tôt possible.

«Le statu quo a assez duré. Après deux projets de loi avortés, deux commissions parlementaires et deux rapports du Vérificateur général en moins de trois ans, c’est le temps d’agir et de poser des gestes concrets!», voilà comment réagit la coalition Québec meilleure mine! suite à l’intention annoncée de l’industrie minière de mettre sur pied une table de discussion sans d’abord s’engager à appuyer des changements concrets aux lois actuelles.
 
«En proposant une table de discussion, on a surtout l’impression que l’industrie cherche à faire durer le statu quo et à retarder encore une fois toute forme de changements dans les lois actuelles, comme la vieille Loi sur les mines qui a déjà fait l’objet de deux projets de loi. L’industrie a-t-elle des changements concrets à proposer pour resserrer les lois actuelles ou souhaite-t-elle encore et avant tout gagner du temps pour faire durer le statu quo? Le public doit savoir où se loge l’industrie sur cette question. Après cela, on verra s’il est toujours pertinent de parler d’une table de discussion », affirme Ugo Lapointe de Québec meilleure mine!
 
La coalition Québec meilleure mine! se questionne aussi sur le fait que l’industrie minière fasse la proposition d’une table de discussion à la suite de la divulgation du Bilan sur l’avenir minier de l’Institut du nouveau monde (INM), le 24 septembre dernier. «Comment comprendre le silence complet de l’industrie minière face aux nombreux constats que fait le bilan de l’INM en faveur de changements majeurs dans le secteur minier? L’industrie cherche-t-elle à cacher ces constats, qui sont pourtant très clairs et qui confirment tout le travail et les revendications que nous menons depuis maintenant cinq ans?», demande Me Nicole Kirouac, avocate et personne-ressource auprès du Comité vigilance de Malartic.
 
Le récent bilan de l’INM, auquel l’industrie affirme portant souscrire, confirme la nécessité de revoir «les pouvoirs indus» accordés à l’industrie minière par la Loi sur les mines. Il confirme également la nécessité d’assurer un plus grand contrôle environnemental des projets sur le territoire, ainsi que de la nécessité de placer «l’acceptabilité sociale» au-devant du free mining. Le bilan prône également beaucoup plus de transparence dans les redevances payées par chaque mine, ainsi que la mise sur pied d’un fonds souverain pour les générations futures. «Nous demandons à l’industrie de se prononcer clairement sur ces enjeux et de s’engager à soutenir des changements concrets dans les lois actuelles plutôt qu’à faire durer le statu quo plus longtemps», conclut Christian Simard de Nature Québec.