RESTAURATION DE LA FOSSE À CIEL OUVERT À MALARTIC



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(16/06/10) Le Comité de vigilance de Malartic tient à réagir aux propos de la Corporation minière Osisko publiés dans un hebdomadaire local le 9 juin dernier, à l’effet que la minière n’a pas l’intention de remplir la fosse à ciel ouvert qu’elle laissera à la communauté après l’exploitation de sa mine.

Selon le responsable du développement durable chez Osisko, Jean-Sébastien David, « tous les scénarios possibles de restauration ont été regardés » et le projet actuel est de boiser le parc linéaire afin que la population « ne voie pas le trou » après le passage de la minière.

Le Comité de vigilance de Malartic réfute les affirmations d’Osisko et tient à rappeler à la cie Osisko les avis du BAPE à cet effet :

« Avis- La commission d’enquête est d’avis que les citoyens devraient participer, par l’entremise du comité de suivi, au choix du devenir de la fosse. Les aménagements retenus devraient être intégrés au plan de réaménagement et de restauration. » (Rapport du BAPE, juillet 2009)

« Avis- La commission d’enquête est d’avis que le promoteur devrait inclure dans la garantie financière prévue pour le réaménagement et la restauration du site les coûts de remplissage de la fosse d’extraction et d’aménagement du plan d’eau. » (Rapport du BAPE, juillet 2009)

Le comité de suivi du projet d’Osisko vient tout juste de débuter ses travaux et la question de la restauration de la fosse n’a aucunement été discutée jusqu’à maintenant avec les citoyens.

Pour le Comité de vigilance de Malartic, il est prématuré et faux d’annoncer que tous les scénarios de la restauration de la fosse ont été analysés puisque le comité de suivi du projet n’a pas encore traité ce dossier.

Le Comité de vigilance de Malartic ne peut pas fermer les yeux sur cette situation qui créera un précédent par rapport aux autres projets de mines à ciel ouvert en région. Le Comité de vigilance de Malartic recommande, tout comme il l’a fait en commission parlementaire le 18 mai denier sur le projet de loi 79, que 1) plusieurs scénarios de restauration de la fosse soient analysés de façon détaillée, incluant le remblaiement partiel ou complet de la fosse, et que 2) le meilleur scénario environnemental et social soit retenu.

Dire que la restauration de la fosse au coût de 100 millions (ou plus) est trop cher n’a aucun sens, surtout lorsque la corporation Osisko prévoit maintenant faire des profits bruts de l’ordre de 7 à 8 milliards de dollars!