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Une entrevue avec      Jacques Matte
      à la tête du Fetival depuis plus de 25 ans
      
 
      
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JOUR 6
      JEUDI 30 OCTOBRE 2008
      Photos:      Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue
      
UN AUTRE GARS DE LA RÉGION
      Le réalisateur de DERRIÈRE MOI, Rafaël Ouellet,      est venu présenter son long métrage en compagnie      des actrices Carina Caputo et Charlotte Legault. «Merci      au Festival de m'avoir invité. Moi, je viens de Matagami.      Je vous dis ça pour vous mettre de mon bord», a      plaisanté Rafaël Ouellet. Par la suite, les deux      actrices ont tenté la même chose:
      
«Moi, ma mère vient d'ici,      lance à la blague une des deux actrices.
      -C'est qui ta mère? questionne une spectatrice à      partir de la salle.
      -Collette St-Laurent», répond l'actrice sous les      rires de la salle.
      
Après la projection, les commentaires      sur le film du «petit gars de la place» étaient      très positif et les larges sourires des spectateurs sortant      de la salle valaient mille mots. «As-tu vu le film de cet      après-midi? C'était très bon.» «Ça      fait réfléchir!»
      
 
      
UNE VISITE SURPRISE DE CHRISTINE      GIRARD
      Hier soir, alors que les acteurs, réalisateurs, producteurs,      distributeurs, journalistes, bénévoles... se retrouvaient      ensemble pour un souper dans un restaurant de Rouyn-Noranda,      une invitée surprise a fait son apparition: l'haltérophile      témiscabitibienne Christine Girard. Celle qui est passée      si proche de gagner une médaille olympique aux Jeux de      Pékin a fait quelques parallèles entre le Festival      et elle: «Vous savez, je participe souvent à des      compétitions au niveau international. J'ai fait le choix      de m'entraîner en Abitibi-Témiscamingue parce que      c'est ici que je me sens bien. Je suis heureuse de voir que l'international      vient en Abitibi-Témiscamingue et a la chance de découvrir      l'esprit de la région.»
      
 
      
UN FESTIVAL QUI PASSE TROP      VITE
      Le réalisateur français Thierry Guedj présentait      en début d'après-midi son court métrage      MAUVAISES HERBES. «Merci d'être là. Je suis      heureux que mon film soit projeté dans cette belle grande      salle. Souvent dans les festivals les courts métrages      sont laissés pour compte. Ce n'est pas le cas ici. Merci      au Festival de permettre ça, s'est réjouit le réalisateur      avant de poursuivre. J'ai profité tellement de ma semaine      à Rouyn-Noranda: j'ai sympathisé avec un castor,      je suis allé à la chasse aux canards, j'ai visité      une mine... Je prendrais bien une 2e semaine comme ça.»
      
 
      
DES ENFANTS ÉMERVEILLÉS      QUI ÉMERVEILLENT
      Le volet jeunesse est une tradition vieille de 19 ans au Festival,      mais l'émerveillement des enfants est éternellement      jeune. Cette année, le réalisateur du court métrage      LES ANGES DÉCHETS a utilisé le terme détritus      dans l'une de ses présentations. Il n'en fallait pas plus      pour frapper l'imaginaire des enfants confrontés à      ce nouveau mot. Après en avoir expliqué la signification,      les enfants ont décidé de rebaptiser le film LES      ANGES DÉTRITUS. Le vocabulaire de la jeunesse témiscabitibienne      s'enrichit avec le Festival!