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Une entrevue avec Jacques Matte
à la tête du Fetival depuis plus de 25 ans

 

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JOUR 2
DIMANCHE 26 OCTOBRE 2008
Photos: Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

LE CHANT DES MARIÉES

Plusieurs festivals essayaient d'avoir ce film extraordinaire, mais c'est en Abitibi-Témiscamingue que LE CHANT DES MARIÉES a été projeté en première nord-américaine. La réalisatrice Karin Albou, en compagnie de la comédienne Lizzie Brocheré, a remercié le public de s'être déplacé en si grand nombre en ce dimanche soir. L'interprète de cette coproduction France-Tunisie a expliqué que c'était la première fois qu'elle venait au Québec et qu'elle était très heureuse d'avoir vu l'Abitibi: «Nous sommes même allées à la chasse aux canards.» «On avait acheté des bottes et des gants...», a avoué timidement la comédienne forcée de constater que la neige n'est toujours pas arrivée à Rouyn-Noranda.

 

LES RÉFUGIÉS

Émile Proulx-Cloutier, le réalisateur du court métrage LES RÉFUGIÉS, était nerveux, mais très heureux de présenter son film en première mondiale au Festival. La productrice Élaine Hébert a souligné qu'elle se sentait ici comme en famille. En fait, malgré leur nervosité, les artisans de cette belle fiction ne pouvaient trouver un meilleur endroit pour lancer leur film dans une chaleureuse salle de 750 cinéphiles.

 

MINOU LANCE SON LIVRE AU FESTIVAL

Minou Petrowski a décidé de profiter du Festival pour lancer son livre PRENDS-MOI DANS TES BRAS. Dimanche soir, Louis Dallaire, un des fondateurs de l'événement, a raconté sur la scène du Théâtre du cuivre les débuts de cette histoire d'amour entre Minou et le Festival: «Lors de la 2e édition du Festival en 1982, Jacques Matte avait rencontré Minou Petrowski dans l'avion l'emmenant au Festival de Berlin. Il lui a raconté qu'on faisait un Festival de cinéma international en Abitibi-Témiscamingue et qu'elle devrait venir. Elle a répliqué qu'il devrait l'inviter et qu'elle va y aller. Et depuis ce temps là, elle vient au Festival.»

Louis Dallaire a lu un jolie extrait du livre sur sa vie puis l'a invité sur la scène où elle a raconté que c'est à Rouyn-Noranda qu'elle a pu rencontrer Marie Trintignant peu de temps avant son décès. Très reconnaissante pour ce moment magique, elle a remercié le public en disant: «Je vous connais tous.»

 

IL FALLAIT DES MOUCHOIRS POUR ASSISTER À TRISOMIE 21 / DÉFI PÉROU

Autre première mondiale avec plein d'émotions au Festival : TRISOMIE 21 / DÉFI PÉROU. Ce film terriblement humain sur de jeunes adultes ayant une trisomie 21 grimpant le Machupicchu et participant à un projet communautaire auprès de villageois péruviens a suscité un déluge de larmes et une longue ovation debout à la fin du film. «Si je ne pleurais pas à la sortie de la projection, c'est parce que toutes mes larmes étaient sortie dans la salle», a raconté un festivalier représentatif de l'état d'esprit qu'a généralisé le film.

Avant la projection, la réalisatrice Lisette Marcotte a eu ses mots: «C'est impressionnant d'être ici. Pour moi, c'est un moment très, très, très attendu et privilégié parce que je suis originaire de la région et le tapis rouge que les gens du Festival nous ont déroulé, on l'apprécie énormément. L'atmosphère chez-nous est très tendue car les jeunes n'ont pas encore vu le film. Il y a donc beaucoup d'émotions dans la salle parce que ce qu'on a vécu au Pérou est assez extraordinaire. Mais on vous laisse juger par vous même.»

«C'est pour moi aussi un privilège de venir ici au Festival car je suis aussi originaire de l'Abitibi-Témiscamingue, a expliqué le producteur Guy-Jean Dussault. Donc, merci beaucoup aux gens du Festival de nous avoir si bien accueilli. Et j'aimerais remercier mon ami, mon grand chum, Jean-Marie Lapointe qui est ici; c'est grâce à lui si cette belle aventure a vu le jour.»

«À l'image des deux autres documentaires qu'on a eu la chance de voir précédemment [DANS LES TRACES DE L'HOMME QUI PARLE AVEC LES LOUPS et BOMBARDIER, SUR LES SENTIERS DE MA FAMILLE], le nôtre aussi est inspiré d'un mouvement et d'une prière de Mère Thérésa qui incarne tellement l'âme des films de cet après-midi, a expliqué le narrateur du film Jean-Marie Lapointe. Mère Thérésa disait: ne laissez jamais quelqu'un venir à vous sans qu'il ne reparte meilleur et plus heureux. Bien, à votre contact, on repart tous meilleur et plus heureux. Merci beaucoup», a-t-il dit en s'adressant aux nombreux jeunes vedettes du film présents sur scène.

 

LE PRÉSIDENT DE BOMBARDIER AU FESTIVAL

Les sorties publiques du président de Bombardier M. Laurent Beaudoin sont rares, alors, au Festival, impossible qu'il passe inaperçu. À bord d'un luxueux jet privé, toute une délégation est atterrie ce matin à l'aéroport de Rouyn-Noranda pour venir assister à la première mondiale du documentaire BOMBARDIER, SUR LES TRACES DE MA FAMILLE.

C'est avec beaucoup d'émotions que la petite fille de l'inventeur de la motoneige, la réalisatrice Nathalie Bissonnette, est venue présenter son oeuvre. Sur scène avec elle, M. Laurent Beaudoin, est venu soutenir sa nièce: «Ça me fait plaisir d'être ici spécialement pour appuyer le projet de Nathalie. J'espère que vous allez aimer le visionnement du documentaire.»

Après la projection, la très grande fierté de M. Laurent Beaudoin était palpable: «Elle a travaillé tellement fort sur ce projet», a-t-il expliqué. Cependant, une petite déception était perceptible chez-lui: contrairement à d'autres personnes qui l'accompagnaient et qui ressortaient bouleversées et en larmes de la projection du film TRISOMIE 21 / DÉFI PÉROU, il n'a pas pu voir le film puisqu'il devait donner des entrevues aux médias.

 
ENCORE UNE OVATION DEBOUT

«On est toujours nerveux quand on présente un film même si on sait que personne ici ne va intenter à notre vie», a plaisanté le producteur Yves Lafontaine avant la première mondiale du documentaire DANS LES TRACES DE L'HOMME QUI PARLE AVEC LES LOUPS. Une crainte évidemment plus que superflue; à la fin du film, les spectateurs ont réservé à tout le clan Pageau une ovation debout.

 
J'AURAIS VOULU ÊTRE UN ARTISTE?
LE RÊVE DEVIENT RÉALITÉ POUR LA FAMILLE BOMBARDIER

Dimanche, au dîner du Festival, les animateurs Annie Tardif et Sylvain Noël ont comme d'habitude salué les invités présents. Mais quand on a salué quelques membres de la famille Beaudoin, des étincelles dans leurs yeux et de larges sourires sont apparus chez eux. C'est comme si cette famille du monde des affaires réalisait à cet instant, à quelques heures de la première mondiale du documentaire, qu'ils étaient peut-être eux aussi des artistes du monde cinématographique.

 

DES FORFAITS CLÉ EN MAIN

Un père et sa fille qui ont quitté la région, reviennent spécifiquement pour le Festival. «À St-Hyacinthe, on est un peu en dehors des grands centres. On n'a pas tous ces films de qualité, alors j'en profite ici pour voir tous les bons films de l'année, explique la fille dont le travail de médecin laisse peu de place pour les loisirs. Moi, je trouve ça plus intéressant que les festivals à Montréal où on doit fabriquer ses propres grilles de films pour parfois découvrir qu'il n'y a plus de place pour les choix qu'on a faits.»

«Quand j'habitais, ici, je venais souvent au Festival, explique le père qui réside à Sorel. Maintenant que je suis à la retraite, j'ai plus de temps pour venir régulièrement. Habituellement, j'en profite pour visiter la parenté, mais cette année j'ai pris un forfait alors j'ai moins de temps pour la famille.»

Une Parisienne établie à Montréal depuis un an découvre le Festival pour la première fois et le trouve très chaleureux. «Le fait de ne pas avoir à choisir ses grilles de films démarque ce Festival des autres. Et jusqu'ici, à chaque bloc que j'ai assisté, il y avait toujours sur scène des artisans des films qui venaient nous parler. Ce n'est pas aussi courant dans les autres festivals. Ça rend la séance plus vivante.»