Données sur l'emploi



 
 

«Notre marché intérieur qui n’utilise pas assez le bois doit être encouragé», estime monsieur Gilles Chapadeau. Pour en savoir plus La Dépêche numéro 60 vous propose un DOSSIER FORESTIER complet pour faire le point sur cette importante industrie au Québec qui a encore un avenir très prometteur.
   
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

Le député de Bonaventure et porte‑parole de l'opposition officielle en matière de forêts, Sylvain Roy, et le député d'Abitibi‑Ouest, François Gendron, dénoncent l'inaction du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et les impacts de celle-ci, alors qu'on empêche des travailleurs de l'Abitibi de gagner leur vie.

Questionné par le député de Bonaventure à l'Assemblée nationale, le ministre Laurent Lessard continue en effet de fermer les yeux sur la réalité des travailleurs et prétend que tout va bien dans l'industrie. «Après les pertes d'emplois en Estrie, à Shawinigan, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et à Baie-Comeau, ce sont maintenant trois usines de Tembec en Abitibi qui vont interrompre leurs opérations en raison du manque d'approvisionnement. À La Sarre, à Senneterre et à Béarn, des centaines de travailleurs risquent de passer les fêtes au chômage, pendant que le ministre se complaît dans l'immobilisme», a déclaré Sylvain Roy.

Les représentants des milieux touchés s'insurgent. Les maires de Senneterre et de La Sarre, le préfet de la MRC de Témiscamingue et les syndicats des travailleurs ont tous dénoncé l'inaction du ministre.

«Les gens de la région, qui sont sur le terrain, sont unanimes: du bois, il y en a. Le ministre des Forêts doit rendre disponibles ces volumes pour garder les usines ouvertes et, ainsi, éviter de mettre des centaines de travailleurs au chômage», a ajouté François Gendron.



 
 

La bonne entente entre Philippe Couillard et Stephen Harper semble être sans borne. La Dépêche numéro 66 vous propose différents textes qui en révèle l'ampleur.
   
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.

Arrêt possible
des usines de Tembec

Le député d’Abitibi-Ouest et vice-président de l’Assemblée nationale, M. François Gendron, s’inquiète de la réponse faite aujourd’hui par le ministre des Forêts, Laurent Lessard, devant la menace de fermeture des usines de Tembec à Béarn, Senneterre et La Sarre. Le forestier en chef confirme que les volumes sont disponibles. Il ne manque maintenant qu’un peu de volonté du ministre pour permettre la continuité des emplois en région.

À la suite du cri d’alarme lancé par les maires de Senneterre, de La Sarre, du syndicat des travailleurs et de la MRC de Témiscamingue, le député François Gendron a tout de suite demandé à son collègue‑porte-parole de l’opposition officielle en matière de forêts, M. Sylvain Roy, de questionner le ministre Laurent Lessard sur ses intentions et sur l’urgence d’agir dans le dossier des usines de Tembec.

Bien que le député Sylvain Roy ait rappelé clairement que les volumes étaient disponibles, le ministre Lessard n’a jamais voulu s’engager. «Encore ici, il n’y pas d’écoute pour les régions et on ne semble pas comprendre ce qui est enjeu. La fermeture éventuelle de ces usines serait une catastrophe pour la région de même que les inutiles mises à pied temporaires des employés si l’approvisionnement est au rendez-vous», a déploré M. Gendron.

Le bilan actuel des pertes d’emploi est désastreux avec 30 100 emplois perdus uniquement en octobre. Le député d’Abitibi-Ouest ne croit pas que le Québec puisse se permettre de prendre de tels risques. «On a les moyens de régler ce dossier rapidement. Il faut absolument que mes collègues MM. Guy Bourgeois et Luc Blanchette, qui sont plus au fait de nos réalités régionales, expliquent à M. Lessard l’importance de passer de la parole aux actes. Le discours n’est plus nécessaire, l’accomplissement, oui», a conclu le député d’Abitibi-Ouest.



 
 

Le secteur agricole est le plus gros employeur du Québec dans le domaine industriel. Lisez notre SPÉCIAL AGROALIMENTAIRE dans La Dépêche numéro 64.
   
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

Promesses rompues

Dans son dernier budget, le Parti libéral promettait la création de 31 300 emplois en 2014. Le ministre des Finances a avoué récemment que cette cible ne serait pas atteinte. Depuis le début de l’année, il s’est plutôt perdu 21 000 emplois au Québec. Visiblement, l’austérité libérale a pour effet de ralentir notre économie.

Quand il formait le gouvernement, le Parti Québécois avait mis en place des mesures concrètes pour créer des emplois et développer les régions. Malheureusement, plutôt que de proposer une stratégie visant à stimuler l’économie, le gouvernement Couillard a préféré procéder à des coupures aveugles et paramétriques.

«Les libéraux n’avaient pas de plan lors de leur arrivée au pouvoir. Ils ne sont toujours pas en mesure de présenter une vision cohérente. À quand le dépôt d’une politique de développement économique digne de ce nom? Le temps presse», constate le président du Parti Québécois d’Abitibi-Témiscamingue, Gabriel Massicotte.

En Abitibi-Témiscamingue, les signaux inquiétants se multiplient. Après l’annonce de la faillite de la Coopérative forestière du Nord-Ouest et la fermeture temporaire de l’usine de papier journal Résolu à Amos, voici qu’on apprend que la mine Québec Lithium cesse sa production.

Si le premier ministre Philippe Couillard a de nouveau tenté de réactiver son Plan Nord, les pronostics ne semblent guère intéressants. Le journaliste de La Presse, Paul Durivage, relevait récemment que le fer et l’or, qui sont au cœur de ce plan marketing, sont en baisse continuelle et qu’on ne s’attend à rien de bon. La baisse de la demande en Chine et les réserves de l’Australie diminuent l’intérêt pour le fer alors que le niveau du dollar américain diminue aussi l’intérêt pour le métal doré.

Lors de la dernière campagne électorale, on nous avait promis un effet libéral. Les électeurs ne s’attendaient sûrement pas à assister à un tel fiasco! «Devant de tels événements qui préoccupent toute la population, le silence du ministre régional est inacceptable. Qu’attend-il pour réagir? Il est primordial que le gouvernement Couillard cesse de nous servir son marketing partisan et agisse pour vrai», conclut Gabriel Massicotte.

La Dépêche numéro 66 vous propose également une entrevue exclusive avec Roy Dupuis. Ayant passé son enfance en Abitibi-Témiscamingue, Roy Dupuis demeure très attaché à la région. Notre journaliste Julianne Pilon s'est entretenue avec lui avant son arrivé à Rouyn-Noranda pour le 33e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Un entrevue illustré de 10 photos sur 6 pages.

Pour vous procurez un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.