Attentat de Nice



 
 

Le tricolore en berne à l'Hôtel de ville de  Rouyn-Noranda.

Lors du Tour de l’Abitibi 2016, quelques jours à peine après les événements dramatiques survenus à Nice, la Ville de Rouyn-Noranda a posé des gestes diplomatiques importants.

Des actions qui ne peuvent que renforcer nos liens privilégiés avec la France qui ont tellement été mis à mal par le gouvernement Couillard.

D’autant plus que ces liens peuvent toujours bénéficier aux Québécois, qu’ils soient de Rouyn-Noranda, ou même de... Latulipe au Témiscamingue.



 
 

L'équipe de cyclistes de France parrainée par la Ville de Rouyn-Noranda lors du Tour de 2016.

De tout cœur avec la France
Parrainant officiellement l’équipe de cyclistes de France participant au Tour de l’Abitibi, c’est avec d’autant plus d’émotion que la Ville de Rouyn-Noranda a réagi aux événements dramatiques survenus à Nice lors de la fête nationale des Français le 14 juillet dernier.

Ainsi, en signe de solidarité envers le peuple français, les drapeaux devant l’hôtel de ville ont été mis en berne. La Ville de Rouyn-Noranda a arboré le drapeau français à son mât d’honneur tout au long du séjour de l’équipe. L’éclairage architectural de l’hôtel de ville était aux couleurs de la France.

De plus, le maire, M. Mario Provencher, s’est exprimé avec une grande sincérité sur ces tristes événements: «Nous vivons dans un monde inquiétant où personne n’est à l’abri de la folie de certains groupes ou individus radicalisés. Tout en restant vigilants, nous pouvons nous réjouir de vivre dans une région et surtout dans une ville sécuritaire.»



 
 

Des cyclistes de l'Équipe de France.

Évidemment, ces gestes ont été très appréciés par la délégation française. D’autant plus qu’ils n’y a pas de doute sur la sincérité de ces gestes. On ne peut pas en dire autant de tout ce que peut dire ou faire le gouvernement Couillard dont la crédibilité est au plus bas en cette matière. En effet, depuis des années, ce gouvernement a multiplié les actions susceptibles de réduire nos relations diplomatiques privilégiées avec la France. Qu’on pense seulement à l’absence de Philippe Couillard, alors qu’il se trouvait justement en Europe, lors de la marche de solidarité regroupant des chefs d'État et dirigeants politiques venus du monde entier après les attentats de Charlie Hebdo.



 
 

Emmanuel Gagné représente le mois de juillet, mois du Tour de l'Abitibi, dans La Dépêche numéro 69 spécial calendrier témiscabitibien 2016-2017.

On pourrait rajouter la réduction de 30 % des budgets de l’Office franco-québécois pour la jeunesse, la vente de la Maison Kent qui abritait le consulat français à Québec, la hausse unilatérale des frais de scolarité des étudiants français, sa tentative de justifier l’importance de sa délégation ministérielle lors de sa première visite officielle en France par le fait que les dépenses sont prises en charge par l’État français...

«Résultat: en 2015, le quotidien français Le Figaro écrivait ceci: «Après avoir humilié le gouvernement français en triplant les droits des étudiants français au Québec, contre toute attente, Philippe Couillard en rajoute en invitant pour son séjour, du jamais-vu, six de ses ministres et de nombreux assistants avec ce bon mot: «C'est la partie qui reçoit qui paie les dépenses de logement et de transport terrestre de la partie qui visite»».



 
 

Le Club cycliste d’Amos, qui fêtait ses 50 ans en 2015, est une autre démonstration de l'importance du cyclisme en Abitibi-Témiscamingue. Plus de détails dans La Dépêche numéro 68.
   
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Ces tentatives de nuire à nos liens avec nos cousins français semblent faire partie d’une espèce de politique de la terre brûlée de Philippe Couillard, cherchant à réduire la capacité du Québec à devenir indépendant dans l’éventualité où les souverainistes revenaient au pouvoir à Québec.

Ces faux pas diplomatiques ne sont pas sans conséquence. Pensons seulement à ces Québécois en voyage à l’étranger et qui n’obtiennent pas d’aide adéquate dans les ambassades canadiennes en situation d’urgence (catastrophes naturelles, attentats...). On sait qu’en se rendant à une ambassade française, il n’est pas du tout impossible d’obtenir l’assistance recherchée (cf. La Dépêche no 54). D’autant plus que la France a des moyens bien supérieurs à ceux du Canada pour porter secours à ses citoyens... ou à ses « cousins » tant aimés.



 
 

Équipe Québec a suscité l'enthousiasme lors du 45e Tour de l'Abitibi. Lisez le compte rendu dans La Dépêche numéro 63.
   
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Puis, il y a tout simplement le plaisir d’être reçu comme des rois partout en France. «C’est le plus beau voyage de ma vie», nous disait récemment une serveuse du Moulin-Noir de Rouyn-Noranda qui revenait de France. Tout comme nous le disait cette autre dame au restaurant Chemin faisant de Latulipe-et-Gaboury lorsque La Dépêche était en reportage au Témiscamingue l’été dernier. Même dans les régions les moins touristiques de la France, elle a été accueillie de manière magistrale.

Il reste à espérer que la leçon de diplomatie que nous a servi la Ville de Rouyn-Noranda lors du Tour de l’Abitibi sera imitée par d’autres villes québécoises pour contrer la politique du gouvernement Couillard qui, selon toute vraisemblance, cherche volontairement à compliquer nos relations diplomatiques avec nos cousins français. Ces relations privilégiées avec la France qui concrètement peut faire toute une différence dans la vie d’un Québécois ou d’une Québécoise, et ce, qu’on soit de Rouyn-Noranda ou de... Latulipe-et-Gaboury.

Lisez le texte intégral de Tour de l'Abitibi Leçon de diplomatie sur papier glacé dans La Dépêche numéro 70.

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