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Philippe Falardeau de La Sarre à Los Angeles via Rouyn-Noranda
Des propos toujours remarquables

 

Procurez-vous La Dépêche numéro 59



Automne 2011,  le Festival du cinéma fête son 30e. À cette occasion, La Dépêche numéro 59 vous propose une section spéciale anniversaire de 8 pages avec 50 photos.
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À l'automne 2011, le réalisateur de MONSIEUR LAZHAR, Philippe Falardeau, a donné un discours qui a ravi les festivaliers juste avant la projection de son film lors du 30e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue: «Je me sens comme une vedette rock. Bonsoir Rouyn-Noranda!», a-t-il crié en imitant une bête de scène avec son pied de micro sous les applaudissements et acclamations de la salle avant de poursuivre.

«Tous les chemins mènent à Rouyn-Noranda. Je m'explique. Il y a 11 ans, j'étais invité avec mon premier long métrage, LA MOITIÉ GAUCHE DU FRIGO, par Jacques Matte [président du Festival]. J'arrive ici. C'est mon 2e festival, après un petit festival de Toronto [rires dans la salle]. En 11 ans de festivals, je n'ai jamais connu un festival comme ça: c'est-à-dire, tout le monde est à la même place, ça dégage une énergie formidable. Et lorsque je suis retourné à Montréal en avion, j'ai rencontré un belge [Pierre-Paul Renders] qui venait de présenter ici son film THOMAS EST AMOUREUX. Et il m'a dit, ton comédien, Paul Ahmarani, ressemble à un de nos comédiens belges Benoît Poelvoorde. D'où est né l'idée d'un film qui a vu le jour beaucoup plus tard, CONGORAMA, avec un Belge et un Québécois… Tout ça à cause du Festival de Rouyn-Noranda», de dire Philippe Falardeau provoquant une vague d'applaudissements et de cris.

«Il y a 30 ans, les trois gars fondaient ce festival. Moi, je sortais du primaire à ce moment là, plaisante Philippe Falardeau déclenchant encore des rires. Et je ne suis plus si jeune, en passant, d'insister le grand raconteur. Et…»

Tirant profit de l'hésitation, la comédienne Danielle Proulx, qui est aussi sur la scène du Théâtre du cuivre, s'approche du micro et lance à la blague: «Pierre Falardeau: ce n'est pas ton père?», entraînant à son tour des rires dans la salle. Après avoir confirmé qu'effectivement l'illustre Pierre Falardeau ne l'était pas et après avoir retrouvé le fil de sa pensée, Philippe Falardeau poursuit: «Donc, c'est un retour au primaire avec le film que vous allez voir.»


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Philippe Falardeau, réalisateur du film Monsieur Lazhar.
«Avec le visionnement de ce film là, un peu partout au Québec, je rencontre beaucoup d'enseignants qui viennent voir le film. Ça me touche beaucoup. Et hier [31 octobre 2011], on était à La Sarre. Et je parle de mon film comme une ode aux enseignants. Et je parle de ma 6e année. Et là, une personne en arrière me demande si je reconnaîtrais mon enseignante de 6e. Je dis: Jacqueline! Elle était là, 30 ans plus tard. Et là Danielle, elle fait: 30 ans plus tard!, raconte Philippe Falardeau en imitant Danielle sautillant et engendrant une nouvelle fois une rafale de rires et d'applaudissements, avant de compléter. Tous les chemins mènent en Abitibi. Danielle, veux-tu dire quelque chose?»

«Difficile de parler après lui. C'est lui ça, l'amuseur. Mais je voudrais juste profiter du moment pour souhaiter un bon 30e au Festival et vous dire que c'est formidable le travail que vous faites. D'habitude, je viens présenter un film et je repars le lendemain. Puis là, je suis là pour quatre jours. Ce qui me permet de sillonner la région de présenter le film un peu partout et en plus on nous fournit un chauffeur qui est un ancien député», nous révèle Danielle tout en saluant Marc Lemay dans la salle et entraînant du même coup un long tonnerre d'applaudissements, concluant cette présentation mémorable.

LA DÉPÊCHE NO 59 SECTION SPÉCIALE 30e ANNIVERSAIRE
8 PAGES + 50 PHOTOS
Pour ce 30e anniversaire, La Dépêche vous propose dans son numéro 59 une grande rétrospective: un survol des principaux films de la 30e édition, les points tournants de l'événement, les perspectives d’avenir, les figures marquantes, ainsi que la place que le Festival a réussi à se tailler au niveau national.

LA DÉPÊCHE NUMÉRO 59

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