En kiosque
| 
|
| Culture québécoise
Maka Kotto lance la Stratégie culturelle numérique québécoise
| COMMUNIQUÉS - 03/03/14
|
| 
|
|
|
| «Notre marché intérieur qui n’utilise pas assez le bois doit être encouragé», estime monsieur Gilles Chapadeau. Pour en savoir plus La Dépêche numéro 60 vous propose un DOSSIER FORESTIER complet pour faire le point sur cette importante industrie au Québec qui a encore un avenir très prometteur.
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
|
Le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto, a rendu publique le 3 mars dernier la Stratégie culturelle numérique québécoise. «Il s'agit de la première stratégie numérique de cette envergure pour le Québec. Elle confirme l'engagement du gouvernement pour le développement et l'accessibilité de la culture québécoise. Occuper l'espace numérique est indispensable pour assurer le développement du secteur culturel québécois dans son ensemble», a déclaré Maka Kotto.
Dans le cadre du discours sur le budget 2014-2015 du 20 février dernier, des investissements de 150 M$ ont été annoncés et sont prévus pour la mise en œuvre de la nouvelle stratégie à compter de 2014-2015, soit 100 M$ prévus dans le Plan québécois des infrastructures et 50 M$ financés à même l'objectif de croissance des dépenses du gouvernement.
La stratégie touche l'ensemble des grands secteurs culturels dont les arts et les lettres, les industries culturelles, les médias, le patrimoine, la muséologie et les bibliothèques. Cette démarche résulte de consultations auprès des clientèles du domaine culturel et de la concertation entre le ministère de la Culture et des Communications et les organismes et les sociétés d'État du portefeuille ministériel.
La stratégie rassemble trois axes principaux: l'enrichissement de l'offre de contenus culturels numériques, l'assurance de la diffusion des contenus et de leur accès et la création d'un environnement propice au développement du numérique, chantier qui inclut l'aménagement d'infrastructures adaptées. Ces actions ciblées ont pour but de répondre aux grands enjeux de l'ère numérique, soit l'offre améliorée de produits culturels québécois novateurs, le maintien de la compétitivité des organismes et des entreprises québécoises en culture et la capacité de relever les défis de la nouvelle économie.
«Le Québec se distingue par la qualité et le dynamisme de ses artistes, de ses créateurs, de ses organismes et de ses entreprises culturelles. Le virage numérique est une occasion d'inviter les milieux artistiques et culturels à se mobiliser autour de projets qui consolident les emplois actuels et en créent dans des créneaux modernes et innovateurs. Investir l'espace numérique est inévitable et, pour y arriver, nous allons miser sur les forces créatives de toutes les régions du Québec», a conclu le ministre Kotto.
La Stratégie culturelle numérique est disponible sur le site Web du ministère de la Culture et des Communications, au:
http://www.mcc.gouv.qc.ca/strategieculturellenumerique.
| 
|
|
|
| Le Vice-premier ministre du Québec, Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et député d'Abitibi-Ouest, M. François Gendron. Lisez une entrevue avec le doyen de l'Assemblée nationale dans La Dépêche numéro 64.
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
|
La Régie du cinéma, le Réseau BIBLIO du Québec et l'Association des bibliothèques publiques du Québec applaudissent la stratégie culturelle numérique du Québec
Suite à l'annonce du ministre de la Culture et des Communications, monsieur Maka Kotto, à savoir que le gouvernement du Québec s'investit dans la stratégie culturelle numérique, le Réseau BIBLIO du Québec et ses 11 regroupements régionaux, sont ravis de recevoir une part de cet investissement qui est de l'ordre de 750000$.
Monsieur Alain Carrier, président, se dit très heureux que l'organisme qu'il représente puisse participer à ce chantier. Aux dires de monsieur Carrier, «cette stratégie arrive au bon moment, car le livre numérique s'intègre rapidement à la grandeur de notre réseau et nous ne pouvions avoir meilleur coup de pouce afin de mettre à niveau cette technologie et ainsi faire progresser cette nouvelle façon d'avoir accès à la lecture auprès des abonnés des 735 bibliothèques que nous desservons!»
Pour sa part, l'Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) se réjouit des investissements annoncés le 28 février dernier par le ministre de la Culture et des Communications, M. Maka Kotto, dans le cadre de la stratégie culturelle numérique du Québec. Ces investissements aideront les bibliothèques publiques autonomes à développer et à consolider leur offre dans le secteur du numérique.
L'aide exceptionnelle dévoilée par le ministère, et dont l'ABPQ sera mandataire, viendra directement soutenir les bibliothèques publiques autonomes dans le développement de leur collection de livres numériques. Cette aide, dont les modalités précises restent à définir, leur permettra également de se doter de certains outils essentiels à leur virage numérique.
«Depuis toujours, les bibliothèques publiques ont su s'adapter à l'apparition de différents formats de transmission de l'information. Du papyrus au livre numérique, les bibliothèques rendent la culture et l'information accessible à tous les citoyens, peu importe leur revenu ou leur niveau d'éducation. De par notre mission d'éducation, d'alphabétisation et de culture, cette aide financière vient démontrer la pertinence des bibliothèques publiques québécoises dans l'accès à l'information numérique», a indiqué Stéphane Legault, président de l'ABPQ.
Le prêt de livres numériques est en forte croissance au Québec depuis deux ans. En effet, entre décembre 2012 et décembre 2013, le nombre d'emprunts a connu une progression de plus de 250%. En janvier dernier, la plateforme de prêt de livres numériques en bibliothèques publiques, PRETNUMERIQUE.CA, franchissait le seuil du demi-million de prêts.
Enfin, le président de la Régie du cinéma, Michel Létourneau, se dit heureux de l'investissement de 150 M$ annoncé dans le budget 2014-2015 déposé par le gouvernement du Québec pour enrichir l'offre de contenus culturels numériques. En cette ère où les nouvelles technologies sont omniprésentes, il est essentiel et apprécié que le gouvernement soutienne le milieu culturel pour faire face aux nombreux défis et enjeux que représente le virage numérique.
Cette annonce s'inscrit à la suite des propositions émises par différents comités, dont le Groupe de travail sur les enjeux du cinéma québécois (GTEC).
La Régie du cinéma, qui relève du ministre de la culture et des communications du Québec, a récemment reçu un mandat complémentaire visant, entre autres, à faire respecter sa juridiction sur les diverses plateformes de diffusion numérique.
86e cérémonie des Oscars
Par ailleurs, la première ministre du Québec, Pauline Marois, et le ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto, tiennent à souligner le travail exceptionnel des artisans québécois qui se sont démarqués le 2 mars dernier, à la 86e cérémonie des Oscars. Jean-Marc Vallée, Malcolm Clark, le studio Framestore, Alexandra Streliski ainsi que Denis Villeneuve ont permis au talent du Québec de rayonner à l'échelle internationale.
«Il n'est pas étonnant de voir le nom de ces artistes briller en lettres de lumière sur les écrans du Québec et à l'étranger, de festival en festival, de marque de reconnaissance en marque de reconnaissance. Je tiens à saluer et à féliciter tous les artisans qui ont eu un rôle à jouer dans la promotion du savoir-faire québécois lors de cette cérémonie d'envergure qui a célébré le cinéma. Soyons fiers de ce que le Québec peut accomplir», a déclaré Pauline Marois.
«Le cinéma émeut le spectateur, le fait voyager et rêver. Nos créateurs du septième art font preuve de passion, d'intelligence et de sensibilité pour susciter cet engouement. Quel bonheur que de souligner le talent de nos artistes d'ici. La 86e cérémonie des Oscars aura sans nul doute permis au Québec de renforcer son apport à la cinématographie internationale», a souligné Maka Kotto.
Le cinéaste québécois Jean-Marc Vallée a vu son film Dallas Buyers Club remporter trois statuettes dorées, soit une pour le meilleur acteur, une pour le meilleur acteur de soutien et une pour les meilleurs maquillage et coiffure. C'est d'ailleurs la musique de la pianiste montréalaise Alexandra Streliski qui a été mise de l'avant lors de la remise de ces trois prix. L'Oscar du meilleur court documentaire a été décerné au Montréalais Malcom Clark, pour son œuvre The Lady in Number 6: Music Saved my Life. Le studio Framestore, de Montréal, a travaillé à la conception d'une partie des effets spéciaux du long métrage Gravity, qui a remporté de nombreux prix, dont l'Oscar pour les meilleurs effets visuels. Finalement, le film Prisoners, du réalisateur québécois Denis Villeneuve, a été mis en nomination dans la catégorie de la meilleure direction photo.
À l'approche de la 16e soirée des Jutra, qui se déroulera le 23 mars prochain, cette célébration du cinéma vient marquer de façon positive le talent québécois et l'enthousiasme de son public, qui ne cesse de grandir et de s'épanouir.
Dans la 64e édition de La Dépêche, ne manquez pas une grande entrevue avec le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, réalisée par notre journaliste Julianne Pilon.
Également dans ce numéro, un grand dossier SPÉCIAL AGROALIMENTAIRE. Politique de souveraineté alimentaire, la production bovine, les produits de niche, ne sont que quelques uns des sujets abordés dans ce numéro.
Consultez le sommaire pour en savoir plus sur notre édition numéro 64. Et pour vous procurer ce numéro ou tout autre ancien numéro de La Dépêche, consultez nos sections ABONNEMENT ou POINTS DE VENTE.
|
|
