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Anglicisation du Québec
Des répercussions majeures sur le développement de ses régions
COMMUNIQUÉ  -  05/12/14

PHILIPPE COUILLARD
 
 

La bonne entente entre Philippe Couillard et Stephen Harper semble être sans borne. La Dépêche numéro 66 vous propose différents textes qui en révèle l'ampleur.
  
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La bilinguisation des institutions d'éducation supérieure
«Le monde entier sait que le Québec est francophone», affirmait il y a quelques semaines le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, devant la communauté internationale dans un discours uniquement prononcé en anglais à Reykjavik, en Islande. Si le monde entier le sait, il ne semble pas que cela ait été le cas de Patreek Chaudhari, un étudiant étranger d'origine indienne, qui revendiquait son droit de faire de l'affichage unilingue anglophone dans les couloirs de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), contrevenant ainsi à la Charte de la langue française. Or, il n'y a là rien d'étonnant puisque l'institution s'apprête dès cet hiver à offrir elle-même des cours uniquement en anglais. Un geste ayant déjà été posé par les HEC et l'UQAM, entre autres, et favorisé par la politique québécoise de financement des universités: un étudiant, un chèque.

C'est en réponse à ces initiatives qui tendent à faire perdre du terrain à notre langue commune au sein de nos propres institutions que le Mouvement Québec français (MQF) a entrepris d'aller à la rencontre des Québécois et des Québécoises afin de les conscientiser sur les causes de l'anglicisation du Québec. Car bien que la mondialisation et l'immigration puissent avoir un effet sur la dynamique linguistique d'une société, au Québec, la langue est une question de nombres et d'institutions. C'est à partir de cette idée que le conférencier Éric Bouchard amène le public à saisir ce qui chez nous influence la dynamique linguistique.



LOCO LOCASS
 
 

Le groupe hip-hop Loco Locass a déjà dénoncé la piètre qualité de l’information (voir La Dépêche numéro 49).
  
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Une conférence pour conscientiser
Dans le cadre de sa tournée nationale, le Mouvement Québec français (MQF) s'est arrêté le 3 décembre 2014 au café-bistro de l'UQTR, La Chasse-Galerie, où Éric Bouchard, ex-attaché politique de l'ancien député de Borduas, Pierre Curzi, tenait une conférence afin de conscientiser les étudiants sur les impacts actuels de l'aménagement linguistique au Québec.

«Quand plusieurs groupes linguistiques se partagent un même territoire, il n'y a de paix linguistique que si la langue minoritaire a des institutions suffisamment puissantes pour contrer le poids du nombre du groupe majoritaire. Tenez-vous pour dit que ce n'est ni la mondialisation ni l'immigration qui anglicisent les Québécois, mais bel et bien ses propres institutions», a déclaré Éric Bouchard.


STEPHEN HARPER
 
 

Jean Charest dans l'ombre de Stephen Harper. À lire dans La Dépêche numéro 60.
  
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Devant de nombreux étudiants de l'UQTR, le Mouvement Québec français a tenu à expliquer les tensions qu'a alimentées au Québec un aménagement linguistique basé sur le chevauchement de deux modèles: le bilinguisme canadien et le français langue commune.

«Il est évident que présentement le gouvernement du Québec bafoue le concept de langue commune de Camille Laurin en voulant bilinguiser les systèmes de santé et d'éducation, s'éloignant ainsi du choix que nous avions fait avec l'adoption de la Charte de la langue française en 1977, soit de vivre pleinement en français», a rappelé à la foule le conférencier.


LES GAZOUILLIS RÉVÉLATEURS DE JOUEURS DE BASEBALL
 
 

Des microbillets de joueurs de baseball du Canada anglais révèlent qu'ils peuvent parfois trouver les Québécois sympathiques. Plus de détails dans La Dépêche no 60.
  
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Il y a au Québec une bilinguisation qui s'accélère en raison d'un financement public qui favorise nettement les institutions québécoises destinées à la communauté anglophone.

«Pourquoi McGill, Concordia et Bishop's reçoivent-elles, plus de 29% des fonds publics dédiés aux universités alors que la minorité anglophone ne représente que 8% de la population québécoise?», se questionne le Mouvement Québec français.

«Ce sous-financement des universités francophones, ajoute M. Bouchard, est terrible pour les cégeps et universités en région, puisqu'il y rend très difficile la création de programmes spécialisés qui pourraient attirer entre leurs murs un plus grand nombre d'étudiants.» Comment alors retenir les étudiants en région? «Sûrement pas en concentrant les moyens financiers dans les grandes institutions scolaires montréalaises», soutient le Mouvement Québec français.

«Il faut en comprendre qu'au Québec l'aménagement linguistique a des répercussions majeures sur le développement social économique de ses régions», en conclut Éric Bouchard.


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LA DÉPÊCHE NUMÉRO 66La Dépêche numéro 66 vous propose également une entrevue exclusive avec Roy Dupuis. Ayant passé son enfance en Abitibi-Témiscamingue, Roy Dupuis demeure très attaché à la région. Notre journaliste Julianne Pilon s'est entretenue avec lui avant son arrivé à Rouyn-Noranda pour le 33e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Un entrevue illustré de 10 photos sur 6 pages.

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