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Les exclus de Malartic
Pour la FTQ, Osisko doit négocier avec les familles et propriétaires ignorés jusqu’à ce jour


Gérald Lemoyne
 
 

Déjà dans La Dépêche de novembre 2009, Gérald Lemoyne expliquait à notre journaliste Julianne Pilon les grandes lignes de la relance innovatrice envisagée pour l'ancienne usine de Domtar. À lire dans La Dépêche numéro 55.
  
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(02/02/12) «Récemment, nous avons eu l’opportunité de rencontrer les familles du quartier sud de Malartic qui ont été jusqu'à ce jour ignorées par Osisko, et ce malgré le fait que la compagnie s’était engagée à négocier avec elles. Nous croyons que ces familles méritent mieux que de se faire répondre à travers des médias. Ces personnes, présentes à Malartic bien avant l’arrivée d’Osisko, et qui y ont vécu paisiblement, subissent aujourd’hui une situation que bien peu de gens accepteraient de vivre.»

«Depuis le début des travaux à la mine à ciel ouvert, des propriétaires et locataires se trouvant près de la fosse, et dont la qualité de vie est devenue intenable en raison du bruit, de la poussière, des détonations des vibrations, etc., et ce, de jour comme de nuit, se sont regroupés et ont formé Le regroupement des citoyens du quartier sud. Osisko a conclu des ententes avec la majorité d’entre eux. Il reste les dossiers de 9 propriétaires et de 6 locataires, et nous comprenons qu’en ce moment les négociations sont au point mort. La FTQ rappelle que tout développement doit se faire dans le respect des populations locales, et de l’environnement. Le gros bon sens veut que ce dossier se règle à la satisfaction de tous. C’est ce que la FTQ et les résidents souhaitent et j’en suis convaincu, Osisko aussi», a déclaré le représentant régional de la FTQ en Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, Gilles Chapadeau.

Arnaud Warolin élu par la population comme préfet



Une entrevue avec M. Arnaud Warolin et les retombées de la Marche verte. Deux reportages à caractère politique et économique à lire dans La Dépêche numéro 58.
 
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LE RÔLE DE LA FTQ
La FTQ a été la seule organisation syndicale dans la région à appuyer publiquement ce projet d’Osisko qui est devenu réalité. «Nous avons toujours affirmé que ce projet comportait un certain nombre de risques. La préoccupation principale contenue dans le mémoire que nous avons présenté au BAPE concernait les effets que cette exploitation aurait sur les gens vivant à proximité. Notre mémoire reconnaissait également l’impact positif de ce projet sur le plan de l’économie de la ville de Malartic et sur ses habitants. À ce jour, ce sont des centaines d’emplois qui ont été créés à Malartic. Le visage même de cette municipalité a été positivement modifié. Toutefois, force est de constater que toutes et tous ne vivent pas cette effervescence de l’économie de la même façon. Nous devons aujourd’hui tenir compte de la situation de ceux et celles qui vivent davantage les effets négatifs que positifs.»

«Jusqu’à maintenant, Osisko a été en mesure de régler un grand nombre de dossiers, et ce à la satisfaction des parties impliquées. Il s’agit donc maintenant pour l’entreprise de s’asseoir avec les avocats des citoyens concernés et mettre fin une fois pour toutes à cette malheureuse situation que vivent celles et ceux que l’on nomme les exclus. Cette entreprise souhaite que l’on parle de ses bons coups, et il y en a. Cependant, pour son image, elle aurait intérêt à mettre tout en œuvre afin de régler les dossiers de ces 9 propriétaires et de ces 6 locataires. Ces gens attendent depuis trop longtemps une réponse positive qui malheureusement ne vient pas», a ajouté Gilles Chapadeau.

La FTQ en Abitibi-Témiscamingue en appelle donc à la bonne foi d’Osisko et l’invite à choisir la voie de la négociation plutôt que celle de la confrontation.