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Élections fédérales 2011
Gilles Duceppe passe le   Jour de la Terre   en Abitibi et au Témiscamingue

 

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(22/04/11) «Dans le monde de demain, les sociétés qui vont prospérer seront les sociétés qui misent sur le développement durable et la protection de l’environnement. Au Québec, notre prospérité repose déjà en bonne partie sur les énergies propres et la fabrication de matériel de transport écologique comme les autobus, les trains, les tramways ou les navires. Si le Québec parvient à utiliser tous ses atouts, il a tout ce qu’il faut pour devenir la société la plus prospère et la plus verte sur le continent», a déclaré le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, alors qu’il était de passage à Saint-Eugène-de-Guigues en compagnie de son candidat dans Abitibi-Témiscamingue, Marc Lemay le 22 avril Jour de la Terre.
 
«Au Québec, notre électricité provient déjà de sources renouvelables et nos entreprises de production ont déjà considérablement réduit leurs émissions. Elles sont rendues à l’étape où elles devraient profiter de leurs efforts en vendant des permis d’émission. Malheureusement, le Canada s’est toujours refusé à ce que naisse une bourse du carbone à Montréal où elles pourraient vendre leurs permis», a rappelé le chef du Bloc Québécois.
 
«La raison est simple: en matière d’environnement, le Québec et le Canada sont aux antipodes. Alors que les émissions de gaz à effet de serre ont diminué au Québec depuis 1990, elles ont augmenté de presque 30% à l’extérieur du Québec. En fait, chaque Canadien émet deux fois et demie plus de gaz à effet de serre qu’un Québécois ou une Québécoise. En Ontario, c’est deux fois et en Alberta, c’est six fois. Parce que les libéraux et les conservateurs ont soutenu à coups de milliards de dollars en subventions le développement des énergies non renouvelables, le Canada est pris avec un affreux problème environnemental sur les bras», a constaté Gilles Duceppe.

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Dans La Dépêche no 51
Une entrevue avec le député d'Abitibi - Baie-James - Nunavik - Eeyou
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«Les sables bitumineux polluent terriblement, mais ils assurent la prospérité du Canada. Plusieurs entreprises canadiennes ont augmenté leurs émissions et craignent une bourse du carbone. C’est d’ailleurs pourquoi le NPD s’engage dans sa plateforme, et je cite, "à rediriger, partout au pays et de manière équitable, les revenus provenant de la vente de permis d’émissions". Or, l’équité, pour le Québec, c’est de reconnaître qu’il a fait mieux que les provinces canadiennes. Toute autre considération pénalisera les entreprises québécoises au profit des entreprises canadiennes qui n’ont pas fait les mêmes efforts. Tout comme les autres partis fédéralistes, le NPD nous montre qu’encore une fois, entre le Canada et le Québec, les partis canadiens choisissent le Canada à tout coup», a indiqué le chef du Bloc Québécois.
 
«Parce qu’il est issu du Québec, le Bloc Québécois a les coudées franches pour appuyer les efforts de lutte contre les changements climatiques. Nous ne sommes pas tiraillés entre les intérêts du Québec et ceux de l’Ontario ou de l’Ouest. Le Bloc Québécois est le seul parti à avoir été constant dans son appui à l’Accord de Kyoto», a-t-il rappelé.
 
«Au Québec, notre gros défi sera de nous affranchir de notre dépendance au pétrole. C’est pourquoi le Bloc Québécois propose un plan complet pour diminuer notre dépendance de moitié en dix ans. Des mesures pour augmenter l’efficacité énergétique dans les résidences et les commerces et pour abandonner complètement le mazout dans le chauffage domestique; pour diminuer la consommation d’essence dans les transports, qui représentent la majorité des émissions polluantes au Québec; pour favoriser l’arrivée à grande échelle de la voiture électrique et pour favoriser les transports écologiques. Autant de domaines où le Québec part avec une longueur d’avance, mais il est constamment freiné par le Canada», a souligné Gilles Duceppe.
 
«En matière d’environnement, les partis canadiens proposent à tout coup des mesures qui répondent aux besoins du Canada, mais pas à ceux du Québec. À l’inverse, les Québécoises et les Québécois savent qu’ils peuvent se fier au Bloc Québécois quand vient le temps de défendre les intérêts du Québec, de tenir compte de la spécificité québécoise en matière d’environnement. Ils peuvent s’y fier parce que le Bloc Québécois est le seul parti à en avoir la liberté», a conclu Gilles Duceppe.