La Dépêche

En kiosque
La Dépêche présentement en kiosque


Sommaire
Anciens numéros
Points de vente
Abonnement
Accueil
Information
continue

Profil de
La Dépêche

Annoncer dans
La Dépêche



Actualité générale
Culture
Économie
Politique
Science
Sports

Bilan de session de François Gendron
«Trop de dossiers qui traînent sans raison!»
COMMUNIQUÉS  -  28/06/18

FRANCOIS GENDRON
 
 

François Gendron a été Vice-premier ministre du Québec ainsi que Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation sous le gouvernement de Pauline Marois. Lisez une entrevue avec le doyen de l'Assemblée nationale dans La Dépêche numéro 64.

Bilan de session de
François Gendron

Le député d’Abitibi-Ouest et vice-président de l’Assemblée nationale, François Gendron, complète cette dernière session parlementaire de façon positive grâce à des gains intéressants pour la région. Par ailleurs, il se désole de voir que certains dossiers qui devraient être réglés ne le sont toujours pas.

La Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques a fait couler beaucoup d’encre depuis l’automne dernier avec la levée de boucliers de plusieurs instances municipales et autres groupes. Il fallait moduler le principe des compensations financières qui pouvait mettre un frein incroyable au développement. «Cet hiver, mon collègue Sylvain Gaudreault est venu rencontrer les intervenants avec moi. Il les a entendus, compris et défendus en commission parlementaire. Finalement, la ministre Melançon a entendu raison et annoncé la modulation des compensations financières ce qui représente une nette amélioration pour la région», a déclaré François Gendron lors de son bilan de session le 18 juin dernier.

Le député d’Abitibi-Ouest se réjouit également de l’augmentation du soutien pour l’industrie forestière, notamment pour les propriétaires de forêt privée qui réclamaient un réinvestissement depuis longtemps. «La forêt est une industrie importante pour la région et le gouvernement se doit de l’accompagner. On ne peut que s’en réjouir», a-t-il mentionné.

François Gendron à la tête d'une mission en Chine
 
 

La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

Les infrastructures
attendent toujours

Le député Gendron est beaucoup moins heureux lorsqu’il se tourne vers le CHSLD de Macamic qui fait toujours du surplace.

«Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue attend toujours l’autorisation du ministère dans le dossier. Ça n’a pas de bon sens! Quand on dit qu’on s’occupe mal de nos aînés, en voilà un exemple concret. Un gouvernement responsable qui s’est dégagé une marge de manœuvre ne doit pas attendre si longtemps pour donner le feu vert à un projet priorisé par le CISSSAT», a-t-il ajouté.

La situation est tout aussi déplorable à Amos alors qu’un investissement de 130 M$ dort toujours aux abords de la route 111. Bien que la Société québécoise des infrastructures (SQI) se soit commise sur une inauguration prévue en août 2018, le député Gendron demeure sceptique. «C’est un véritable fouillis cette histoire-là! De plus, il manque de personnel qualifié pour fonctionner adéquatement. C’est pas difficile à comprendre ça», s’est-il exclamé.

Gilles Chapadeau candidat du Parti Québécois dans Rouyn-Noranda - Témiscamingue
 
 

Gilles Chapadeau lors de son investiture comme candidat officiel du Parti Québécois dans Rouyn-Noranda - Témiscamingue. Les détails sur papier glacé dans La Dépêche numéro 74.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.
Amos n’est pas en santé
Le doyen de l’Assemblée nationale se dit également interpelé par les cris du cœur en provenance de l’hôpital d’Amos depuis plusieurs mois. «Cet hôpital dont on était si fier de la qualité des services offerts. Le personnel professionnel qui les dispensait est épuisé et déçu. Le traitement des dossiers comme la résonance magnétique, Optilab ou encore l’agrandissement de l’urgence démoralisent le monde. Je suis obligé de dire que le responsable, c’est le docteur Barrette», a ajouté le député d’Abitibi-Ouest.
 
Pour François Gendron, le ministre de la Santé et des Services sociaux a fait preuve d’un manque de compassion énorme dans le traitement des dossiers de la santé en région, en particulier pour Amos. La demande des ambulanciers pour la transformation des horaires de faction en horaires à l’heure en est un autre bel exemple. «Lorsqu’on obtient un consensus avec des chiffres clairs et des études intelligentes et documentées, un ministre devrait donner suite aux demandes», a poursuivi M. Gendron.


LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC ET LA CORRUPTION
 
 

Les épigraphes de «corrompu» accolées au PLQ ont peu d’impact sur l’électorat fédéraliste tout en désabusant les électeurs souverainistes et nationalistes. Autre texte d'intérêt dans La Dépêche numéro 60: l'éditorial Bilan des années Charest Un fédéralisme néfaste pour le Québec.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

Une première en carrière
La feuille de route du député d’Abitibi-Ouest est longue. Au cours de sa carrière, il a obtenu plusieurs  ministères et exercé pratiquement toutes les fonctions parlementaires. Malgré cela, le dernier mandat aura été une autre espèce de première pour lui ayant dû agir à titre de ministre responsable de l’Abitibi‑Témiscamingue parallèle. En effet, le député Gendron n’a jamais été autant sollicité par les organisations régionales pour porter les consensus régionaux que durant les 4 dernières années.
 
Il cite en exemple la mobilisation sans précédent «Touche pas à ma région!» ou encore cette volonté maladive de fusionner les commissions scolaires au début du mandat. «Les gens arrivent et me disent: François, faut que tu prennes ce dossier et que tu parles au ministre concerné. Je comprends que certains dossiers n’obtiennent pas d’appui assez large dans la société civile, mais il y a trop d’exemples où le ministre «libéral» n’a simplement pas livré la marchandise comme il en avait la responsabilité», a-t-il déclaré.
 
François Gendron croit dur comme fer en une chose essentielle: le modèle régional fonctionne à cinq pôles de développement ou les 5 territoires de MRC. «Luc Blanchette m’a trop souvent répété à moi et à d'autres que, pour lui, l’Abitibi-Témiscamingue c’est deux pôles: Val-d’Or et Rouyn-Noranda. Je n’accepterai jamais ça. Notre territoire est trop riche de ses ressources et de sa population pour  adhérer à ce modèle réducteur. Vous pouvez compter sur le Parti Québécois pour empêcher ce glissement qui serait néfaste pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue», a conclu le député d’Abitibi‑Ouest, François Gendron lors de son tout dernier bilan de session.


LOCO LOCASS
 
 

Le groupe hip-hop Loco Locass, connu pour sa ferveur souverainiste, a déjà dénoncé la piètre qualité de l’information en donnant en exemple la malhonnêteté dont peut faire preuve un quotidien comme La Presse (voir La Dépêche numéro 49).
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.

François Gendron remercie son monde
Par ailleurs, François Gendron s’est adressé à la Chambre le 14 juin dernier dans une dernière Déclaration de députés pour remercier son monde.

Voici le libellé intégral de la déclaration du député d’Abitibi-Ouest:

Madame la Présidente,
 
Je profite de ma dernière Déclaration pour rendre un hommage chaleureux et des plus senti à ma conjointe Madeleine, à mes 3 enfants, Nancy, Sylvain et David, et aux électrices et électeurs de ma circonscription qui ont renouvelé à 11 reprises depuis 1976 le mandat que je sollicitais. Je les remercie du fond du cœur pour la confiance et leur extraordinaire fidélité. Aujourd’hui, je tiens à leur témoigner toute ma reconnaissance. Je veux également souligner le travail de tous celles et ceux qui m’ont accompagnée durant ces 42 ans, plus spécifiquement ma précieuse équipe actuelle: Samuel Doré, Marie-Josée Céleste, Jacinthe Côté, Mathieu Proulx et Chantal Desharnais.
 
Je remercie profondément les bénévoles qui m’ont accordé leur soutien indéfectible à chaque élection. Je salue les militantes et militants qui se sont impliqués sur les différents exécutifs du comté. Sans eux, la vie démocratique en Abitibi-Ouest n’aurait pas été de même nature. Merci beaucoup!
 
Un merci tout spécial au personnel de l’Assemblée nationale. Vous nous offrez quotidiennement une qualité de service et d’accompagnement sans précédent avec discrétion et professionnalisme.
 
Merci, Madame la Présidente ».


FRANCOIS GENDRON
 
 

François Gendron a été Vice-premier ministre du Québec ainsi que Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation sous le gouvernement de Pauline Marois. Lisez une entrevue avec le doyen de l'Assemblée nationale dans La Dépêche numéro 64.

Gestion de l’offre
Le Parti libéral et la CAQ
sont prêts à sacrifier les agriculteurs du Québec

D'autre part, le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron, dénonce le fait que le Parti libéral et la Coalition Avenir Québec aient abandonné les producteurs laitiers et les agriculteurs du Québec. Alors que les attaques protectionnistes américaines se multiplient, le Parti Québécois, lui, se porte à la défense de notre agriculture, refusant tout compromis relativement à la gestion de l’offre et aux produits laitiers québécois.

EN BREF
En refusant de défendre la gestion de l’offre dans sa forme actuelle, le PLQ et la CAQ abandonnent les producteurs laitiers et les agriculteurs du Québec et affaiblissent notre rapport de force face aux États-Unis.

L’industrie laitière québécoise a déjà fait suffisamment de compromis; elle a besoin de soutien de la part de ses élus, et seul le Parti Québécois peut le lui apporter.

Un gouvernement du Parti Québécois protégera le modèle des fermes familiales et la qualité de nos produits alimentaires.
 

Le Canada exporte son mépris du français en Corée du Sud
 
 

Le Canada exporte son mépris du français en Corée du Sud. Les détails sur papier glacé dans La Dépêche numéro 74.
  
Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.
«Au moment où Donald Trump nous impose une guerre commerciale, le gouvernement libéral et la CAQ envoient le message qu’ils sont prêts à accepter que les agriculteurs et le Québec servent de monnaie d’échange en refusant de fermer la porte à d’éventuelles concessions dans la gestion de l’offre, alors que la pérennité de notre production laitière en dépend. Soulignons que cette industrie a déjà fait les frais des deux dernières rondes de négociation de libre-échange; à l’heure actuelle, les producteurs sont aux prises avec un manque à gagner de 30 000 $ par année, en moyenne», a rappelé François Gendron le 14 juin dernier par voie de communiqué.
 
Le député s’inquiète, car tout indique que de nouveau, les fermes laitières du Québec et nos producteurs ne feront pas le poids face aux attaques des États-Unis contre notre système de gestion de l’offre. «Le Canada a fait son choix: les autres provinces avant le Québec. Souvenons-nous qu’il a déjà sacrifié les fromagers québécois au profit du bœuf de l’Ouest, et ce, avec la complicité du Parti libéral et l’appui de la CAQ. Et les Américains, qui ont déjà bénéficié de certaines largesses d’Ottawa quant aux importations laitières, en veulent toujours davantage. Résultat: on peut s’attendre à des ravages, à ce que les producteurs laitiers québécois soient abandonnés», a‑t‑il poursuivi.
 

GILLES CHAPADEAU
 
 

«Notre marché intérieur qui n’utilise pas assez le bois doit être encouragé», estime monsieur Gilles Chapadeau. Pour en savoir plus La Dépêche numéro 60 vous proposait un DOSSIER FORESTIER complet pour faire le point sur cette importante industrie au Québec qui a encore un avenir très prometteur.
  

«Les Québécois peuvent par ailleurs constater que la CAQ suit le mauvais exemple du Parti libéral: elle refuse que le Québec parle d’une seule voix pour s’opposer aux augmentations des quotas d’importation de lait étranger. À preuve, le refus des deux partis d’appuyer notre motion à cet effet déposée le 12 juin dernier», a ajouté François Gendron.
 
La CAQ a-t-elle une crédibilité lorsqu’elle tente de défendre les agriculteurs? «Absolument pas. Même qu’elle a de plus en plus de difficulté à camoufler son discours anti-gestion de l’offre, que portent certains de ses candidats. Les Québécois sont fiers de leurs fermes familiales et de la qualité de leurs produits alimentaires; ils souhaitent que leurs représentants défendent bec et ongles notre agriculture et la gestion de l’offre dans sa forme actuelle. C’est ce que fera le gouvernement du Parti Québécois dès le 1er octobre prochain», a conclu le député d’Abitibi-Ouest, François Gendron.
La Dépêche numéro 74
La Dépêche numéro 74 revient sur l'annonce de François Gendron de ne pas solliciter de nouveau mandat à l'élection québécoise du 1er octobre prochain dans sa chronique Les dernières dépêches.

À ne pas manquer, en textes et en photos dans La Dépêche numéro 74.

Pour vous procurez le numéro présentement en kiosque, consultez notre section POINTS DE VENTE.

Pour recevoir un ancien numéro de La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.