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| L'austérité libérale menace la Fête nationale Spectacles, défilés et fêtes de proximité en péril
| COMMUNIQUÉS - 08/07/15
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| Philippe Couillard multiplie les déclarations démontrant un à-plat-ventrisme rarement vu chez un premier ministre québécois... au grand bonheur d’Harper. Les numéros 66 et 67 de La Dépêche vous proposent différents textes qui en révèle l'ampleur. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.
| Le gouvernement de Jean Charest avait déjà adopté des mesures diminuant le nombre de Québécois pouvant célébrer le 24 juin, mais le gouvernement Couillard va beaucoup plus loin sous le couvert de ses mesures d'austérité.
En effet, le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) s'inquiète de la survie des grandes célébrations qui commémorent chaque année la Fête nationale du Québec. L'organisme, qui coordonne les activités de la Fête nationale sur l'ensemble du territoire depuis plus de 30 ans, a dû investir toutes ses réserves afin d'assurer la tenue des festivités de 2015, un exploit budgétaire qui ne pourra se répéter en 2016.
Dans une lettre ouverte diffusée le 16 juin, 181 personnalités (soulignant ainsi la 181e édition de la Fête nationale) de tous les horizons lancent un cri du cœur pour le maintien des célébrations de la Fête nationale et interpellent le gouvernement du Québec, de même que les acteurs de la société civile, les sociétés d'État et les entreprises privées, pour qu'ils financent à sa juste valeur notre seule grande célébration d'unité nationale.
Le directeur général du MNQ, Gilles Grondin, estime que les efforts de rigueur budgétaire ne doivent pas occulter l'importance de célébrer dignement la Fête nationale du Québec. «La saine gestion des budgets de la Fête nationale des dernières années a permis de maintenir l'essentiel des célébrations cette année, rappelle-t-il. Pour l'avenir, ce ne sont pas seulement les spectacles à grand déploiement qui sont en péril, mais aussi les milliers de défilés et les fêtes de proximité qui n'obtiendront pas le coup de pouce nécessaire à leur réalisation. Des choix seront à faire», explique-t-il.
Pour sa part, le président du MNQ, Gilles Laporte, rappelle que la Fête nationale doit être considérée pour ce qu'elle est: une véritable fête d'État. «Affaiblir la Fête nationale, c'est fragiliser notre identité, notre capacité d'intégration des nouveaux Québécois et notre image de nous-mêmes. Qui dit Fête nationale dit fête publique, accessible et pour tous», lance-t-il. Ce dernier souligne que plus des trois quarts des Québécois considèrent la Fête nationale comme «importante» et que plus de 92% la perçoivent, année après année, comme une réussite. «Nous espérons que le gouvernement prendra acte du caractère unique de cette commémoration et tendra l'oreille au cri du cœur lancé ce matin», dit-il.
La lettre ouverte est disponible en ligne au: derniereGRANDEfete.quebec.
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| La bonne entente entre Philippe Couillard et Stephen Harper semble être sans borne. Les numéros 66 et 67 de La Dépêche vous proposent différents textes qui en révèle l'ampleur. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.
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Bilan de la Fête nationale du Québec 2015
Le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), fier coordonnateur de la Fête nationale du Québec depuis 1984, dresse un bilan positif des célébrations 2015 de la Fête nationale et souhaite qu'elle s'inscrive dans une politique de commémorations nationales plus large, regroupant les principales célébrations nationales du Québec.
Le président du MNQ, Gilles Laporte, a tenu à souligner l'importance de ces symboles identitaires collectifs. «Une politique de commémorations nationales réelle permettrait à l'État québécois d'assumer pleinement son identité propre et, par le fait même, notre identité collective, en plus d'assurer leur caractère non partisan. C'est pourquoi le financement de la Fête nationale et des autres commémorations telles le jour du Drapeau et la Journée nationale des patriotes doivent faire partie d'un même programme commémoratif qui transcende les gouvernements en place», explique-t-il.
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| Dans le cadre du 100e anniversaire de la naissance de Félix Leclerc, La Dépêche publie deux articles sur ce pionnier. À lire dans nos numéros 66 et 67. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT.
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Dernière GRANDE Fête nationale?
Le MNQ est toutefois inquiet de la suite des choses; le financement des festivités pour les prochaines éditions est toujours des plus incertains. «Suite aux coupures budgétaires importantes à l'entente prévue pour cette édition de la Fête, nous avons dû annuler certaines activités populaires telles les Grandes Tablées, et surtout utiliser l'entièreté des réserves que nous avons réussi à mettre de côté au fil des ans. Les coffres maintenant vidés, il sera impossible de maintenir l'envergure de la Fête nationale telle que nous l'avons connue ces dernières années.» d'ajouter Gilles Laporte, président du MNQ.
Un cri du cœur de personnalités nationales et régionales de tous les horizons a d'ailleurs été lancé le 16 juin dernier, interpellant le gouvernement du Québec de même que les acteurs de la société civile, les sociétés d'État et les entreprises privées, afin qu'ils financent à sa juste valeur notre seule grande célébration d'unité nationale.
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| C'est d'un port tourné depuis toujours vers le grand large, St-Malo, qu'appareilla Jacques Cartier. La Dépêche numéro 67 vous convie à un rappel historique à l'occasion du 5e centenaire de François Ier. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section ABONNEMENT. |
Bilan positif pour la Fête nationale 2015
Quant aux festivités de la Fête nationale de 2015, le MNQ en dresse un bilan positif, malgré une température des plus variables. En effet, alors que Dame nature a permis à certaines célébrations se tenant le 23 juin de battre des records d'affluence, les mauvaises conditions météorologiques dans l'est du Québec ont malheureusement causé quelques annulations d'activités et contribué à une baisse d'achalandage parfois remarquable. Pour sa part, le temps nuageux sur plusieurs régions le 24 juin n'a pas freiné les Québécois à se réunir par millions pour souligner leur fierté d'appartenir à cette nation unique!
«Cette 181e édition de la Fête nationale s'est déroulée dans une ambiance de Fête aux quatre coins du Québec. Nous sommes fiers du travail accompli par notre équipe et nos mandataires en région. Bien évidemment, nous aurions souhaité avoir deux journées entièrement ensoleillées, mais cette partie est hors de notre contrôle ! Ces célébrations ont été empreintes de joie et tous ont pu célébrer le feu sacré du Québec qui nous habite depuis maintenant plus de 4 siècles», a déclaré Gilles Grondin, directeur général du MNQ.
Retrouvez ce texte sur papier glacé dans Les dernières dépêches du numéro 67 de La Dépêche. Également à lire dans cette 67e édition, un texte sur l'à-plat-ventrisme du premier ministre québécois Philippe Couillard. Enfin, toujours dans ce même numéro, un article sur le gouvernement Harper célébrant sans réserve le bicentenaire du fondateur du Canada malgré les valeurs exécrables qu'il symbolise.
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