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Banque de privatisation des infrastructures
Une véritable gifle au visage pour la métropole québécoise
COMMUNIQUÉS  -  24/06/17

CARIBOUS
 
 

Troupeau de caribous avec en arrière-plan l'évacuateur de crues l'escalier de géant près de Radisson. Pour plus de détails sur la route de la Baie-James, lisez nos textes sous la plume de notre journaliste Hubert Charron dans La Dépêche numéros 68, 69 et 70.
  
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Une mauvaise idée, implantée au
mauvais endroit

La chef du Bloc Québécois, Martine Ouellet, le chef parlementaire, Xavier Barsalou-Duval, et le porte-parole en matière de finances, Gabriel Ste-Marie, ont tenu à réagir en apprenant que c’est à Toronto que la Banque de privatisation des infrastructures sera établie, et non à Montréal.

«Le problème de la banque, c’est que c’est une banque de privatisation des infrastructures. Et la recette de la privatisation, on la connaît, c’est toujours la même chose. On se rend compte que, que ce soit pour les réseaux d’aqueducs, pour les routes ou les CHSLD, ça finit toujours par coûter plus cher aux contribuables, pour moins de services. Ce n’est pas pour rien que les services sont publics, c’est parce qu’on veut s’assurer d’obtenir ce qu’il y a de mieux, au meilleur coût possible», a déclaré Mme Ouellet.

«C’est pourquoi, au Bloc Québécois, nous nous sommes opposés au projet de Banque de privatisation des infrastructures. Mais puisque le gouvernement canadien tient mordicus à aller de l’avant, nous comprenons que le milieu économique montréalais voulait qu’elle voie le jour dans la métropole québécoise. Montréal aurait pu bénéficier de la présence de la Banque de privatisation des infrastructures, par l’obtention de contrats à des consultants, par exemple. L’annonce du 9 mai dernier nous fait dire que la Banque de privatisation des infrastructures, c’est tout simplement une mauvaise idée, implantée au mauvais endroit», a ajouté la chef bloquiste.


MARC MESSIER
 
 

Marc Messier est une des vedettes invités du Festival que vous retrouverez dans notre photoreportage dans La Dépêche numéro 71.
  
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Encore une gifle
au visage de Montréal

Le milieu économique montréalais, dont la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, s’est mobilisé pour mousser la candidature de la ville. «Le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain en est arrivé à la même conclusion que nous: il n’y a personne dans le gouvernement canadien pour défendre les intérêts du Québec. Force est d’admettre que le ministre des finances canadien, le grand ami de Bay Street, a plus de poids pour Toronto que les quarante députés du PLC en ont pour défendre le Québec en entier», a jouté M. Ste-Marie.

«Le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a déclaré le 9 mai dernier que l’installation de la Banque de l’infrastructure à Toronto est une véritable gifle au visage pour la métropole. Avec ce gouvernement, le Québec a plus que sa part de gifles. Les transferts en santé, par exemple, ou le refus de nommer quatorze juges pour répondre aux besoins de notre système de justice. Le silence des 40 députés québécois du PLC est signe qu’ils acceptent que le Québec n’ait pas sa juste part», a conclu M. Barsalou-Duval.



LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC ET LA CORRUPTION
 
 

Les épigraphes de «corrompu» accolées au PLQ ont peu d’impact sur l’électorat fédéraliste tout en désabusant les électeurs souverainistes et nationalistes. Autre texte d'intérêt dans La Dépêche numéro 60: l'éditorial Bilan des années Charest Un fédéralisme néfaste pour le Québec.
  
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Politique
de défense canadienne

Par ailleurs, à la suite de la présentation par le gouvernement canadien de sa nouvelle politique de défense, le porte-parole du Bloc Québécois en cette matière, Michel Boudrias, a tenu à réagir. Au nom de sa formation politique, il réclame que les militaires francophones puissent avoir les mêmes possibilités d’avancement et de prise d’expériences que les militaires anglophones, alors que la langue de travail des Forces armées demeure essentiellement l’anglais.

«Avec sa politique de défense, le ministre a fait quelques annonces intéressantes, comme l’objectif d’augmenter le nombre de femmes et de membres des minorités. Ce que le ministre n’a pas fait, par contre, c’est de parler de la place du français dans les Forces. Pas un seul mot à cet effet!», a fait remarquer M. Boudrias.

«Pour l’avoir moi-même vécu dans ma carrière, je sais qu’Ottawa est peu sensible à la place du français dans les Forces. Quand on se fait répondre que c’est en anglais que ça se passe et que c’est normal ainsi, on est loin du respect que les francophones méritent. Vous êtes un francophone dans la Marine? En anglais! Dans les Forces spéciales? En anglais. Les cours nationaux? En anglais! «If you don’t understand, ask a friend», qu’on nous disait», a ajouté le député.

Le Bloc Québécois recommande que la Défense adopte des moyens concrets pour corriger la situation, qu’il juge inacceptable. Ottawa doit établir, aux abords du fleuve Saint-Laurent, un port d’attache afin de constituer une unité navale régulière de langue française. Il doit aussi fournir les navires et équipements rattachés afin de favoriser le recrutement d’équipages de langue française et le développement d’unités permanentes unilingues françaises, telles le Royal 22e Régiment.

«Le gouvernement met à jour sa politique de défense tous les 10 ans. Et pas un seul mot sur la place du français! Est-ce qu’il va falloir attendre encore 10 ans pour que le gouvernement commence à respecter les francophones qui servent dans les Forces? Quand est-ce que le ministère de la Défense va commencer à respecter les militaires francophones?», a demandé M. Boudrias pour conclure.


La Dépêche numéro 71
La décision du gouvernement de Philippe Couillard de mettre fin à la chasse au caribou le 1er février 2018 pour une période indéterminée ne passe pas dans le Nord-du-Québec. Pour plus de détails, lisez notre texte Une évaluation bête du gouvernement Couillard? dans La Dépêche numéro 71.

Aussi dans cette édition, un retour sur la 18e édition de la Soirée des Milleniums, du 35e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue et le 40e de François Gendron.

De plus, dans ce numéro spécial publié sous la forme d'un calendrier 2017, lisez, entre autres, des reportages sur la relance du CRDAT, sur l'attraction du Témiscamingue et sur le secteur de Beaucanton.


La Dépêche numéro 70Dans un 3e et dernier reportage de notre série sur la route de la Baie-James, notre journaliste Hubert Charron vous propose un récit de voyage se concentrant particulièrement sur la portion de route entre Matagami et Radisson. À lire dans La Dépêche numéro 70.

Aussi dans cette 70e édition de La Dépêche, un reportage sur le Tour de l'Abitibi 2016 et la leçon de diplomatie qu'on peut en tirer. Également dans ce numéro, le début de notre série de reportage sur les ponts-couverts et les églises de l'Abitibi-Témiscamingue.


LA DEPECHE NUMERO 69D'autre part, La Dépêche numéro 69 vous propose un avant-goût de la route de la Baie-James: la route Amos-Matagami. Il s'agit également d'un numéro spécial sous la forme d'un calendrier témiscabitibien 2016-2017 que vous pouvez accrocher au mur.

Cette édition vous offre également un grand reportage sur la Table des aînés d'Abitibi-Ouest et un photoreportage sur la 34e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.

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LA DEPECHE NUMERO 68
En ce qui concerne notre reportage sur la route de la Baie-James publié dans La Dépêche numéro 68, il vous propose un grand portrait de Pierre-Esprit Radisson.

En effet, suite aux 40 ans de la localité de Radisson (en 2014), un village, provisoire à l’origine, mais qui a su maintenir des habitants n’ayant pas envie de le quitter et qui sont fiers d’y résider, il n’était pas inutile de se rappeler qui était ce Pierre-Esprit Radisson si lié aux baies James et d’Hudson. À lire dans La Dépêche numéro 68.


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