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Prix de l'essence
Le prix anormalement élevé est de retour en Abitibi-Témiscamingue
LA DÉPÊCHE NUMÉRO 66  -  03/12/14

prix de l'essence
 
 

Dans son édition de juin 1999 (numéro 15), La Dépêche publiait une enquête sur le prix de l'essence en région. Vous pouvez aussi lire un autre article sur le sujet dans La Dépêche de mai 2000 (numéro 21) sous le titre Prix de l'essence: la marge de commercialisation est plus du double en Abitibi.
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Le prix de l’essence en Abitibi-Témiscamingue est un dossier que La Dépêche suit de très près depuis 1999.

À cette époque, la marge de commercialisation était plus du double en Abitibi comparativement à celles des marchés de Montréal et de Québec (12,83 cents par litre en Abitibi-Témiscamingue contre seulement 5,36 cents le litre à Montréal entre octobre 1998 et décembre 1999). C'est ce que souligne La Dépêche dans son édition numéro 66.

Depuis au moins le mois d'octobre dernier, le prix de l’essence est de nouveau anormalement élevé en Abitibi-Témiscamingue. En effet, même si le prix à la pompe à fortement chuté depuis plusieurs semaines, le prix de l'essence demeure extrêmement élevé en Abitibi-Témiscamingue. De tous les grands marchés régionaux québécois, c’est dans la région témiscabitibienne que la situation est une des pires pour ne pas dire la pire. C’est du moins ce qu’on peut conclure des chiffres du CAA-Québec du 29 novembre dernier qui indiquaient que les consommateurs de la région payaient 5,6 cents trop cher le litre d'essence. La plus mauvaise différence de prix de tout le Québec. Le 23 octobre 2014, c'était même 7,2 cents; toujours la pire situation au Québec.


PHILIPPE COUILLARD
 
 

La bonne entente entre Philippe Couillard et Stephen Harper semble être sans borne. La Dépêche numéro 66 vous propose différents textes qui en révèle l'ampleur.
  
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Les automobilistes, une cible de choix du gouvernement Couillard?
Par ailleurs, selon CAA-Québec, en confirmant son intention d'aller de l'avant avec la deuxième phase du marché du carbone, le gouvernement Couillard fait preuve d'indifférence relativement à la conséquence financière directe d'intégrer les distributeurs de carburants et de combustibles afin qu'ils réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre: une hausse du prix de l'essence.

L'industrie pétrolière ayant déjà annoncé son intention de refiler la facture aux automobilistes, le gouvernement ne semble pas se formaliser de piger une fois de plus dans les poches des automobilistes. CAA-Québec déplore que ceux-ci soient visés, alors qu'ils ont payé 36% en moyenne en taxes sur le litre de carburant en 2013.

CAA-Québec souhaite rappeler que les automobilistes québécois composent avec le litre d'essence le plus taxé en Amérique du Nord. Ils verseront au total 3,6 milliards de dollars pour l'entretien des infrastructures routières et pour le développement du transport collectif en 2014. À même cette somme, c'est 1,3 milliard de dollars qui sont affectés au transport collectif, ce qui représente 22% de son financement global.

«Alors que l'on peine à utiliser 60% des budgets alloués au transport collectif, comment justifier de venir piger une fois de plus dans la poche des automobilistes?», demande Sophie Gagnon, vice-présidente communications et affaires publiques.

En effet, l'augmentation à la pompe anticipée de 2 cents le litre générerait plus de 200 millions de dollars par année pour lesquels CAA-Québec souhaite connaître les avantages directs pour les automobilistes. À l'heure où la transparence dans la gestion est incontournable, le gouvernement du Québec doit démontrer l'utilisation prévue et les résultats escomptés au bénéfice des payeurs, soit les automobilistes.

Enfin, l'organisme se demande pourquoi le gouvernement du Québec ne fait pas comme celui de l'Ontario, par exemple, qui a décidé d'attendre que plusieurs partenaires se joignent à l'initiative avant de mettre en place la deuxième phase du marché du carbone.

LA DEPECHE NUMERO 66La Dépêche numéro 66 vous propose également une entrevue exclusive avec Roy Dupuis. Ayant passé son enfance en Abitibi-Témiscamingue, Roy Dupuis demeure très attaché à la région.

Notre journaliste Julianne Pilon s'est entretenue avec lui avant son arrivé à Rouyn-Noranda pour le 33e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Un entrevue illustré de 10 photos sur 6 pages.

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