Élections générales QUÉBEC 2014



 
 

Une lectrice du magazine français de droite Le Figaro. À droite comme à gauche, en France comme au Québec, les souverainistes ont des alliés partout sur l’échiquier politique. À lire dans La Dépêche numéro 64).
   
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Au moment où les contenus francophobes et québécophobes pleuvent contre Pauline Marois et Pierre-Karl Péladeau dans les médias anglophones, les membres de la SSJBM ont accordé leur appui unanime à la campagne «Uni-e-s contre la francophobie». Le président général Mario Beaulieu n'a pas manqué de relever les dérapages du National Post qui ramène la menace partitionniste et véhicule toute une variété de préjugés québécophobes. Notamment, il attribue l'appui de Pierre-Karl Péladeau à la souveraineté au «pouvoir de la tribu».

Mario Beaulieu, qui est également président du Mouvement Québec français a fait valoir: «Le Québec bashing est une forme de racisme et de discrimination qui doit s'arrêter. Laisser libre cours à cette forme d'incitation à la haine ne peut que nous amener à des débordements similaires à ceux qu'on a connus lors de la dernière élection.»



 
 

Stephen Harper représente bien une grande proportion des Canadiens vivant hors Québec. À ses côtés, Jean Charest pouvait difficilement faire croire aux Québécois que c’est une bonne chose pour le Québec de demeurer au sein de la fédération canadienne. Faites le bilan des années Charest, un fédéralisme néfaste pour le Québec, dans La Dépêche numéro 60.
   
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Conseil général de la Société
Deux nouvelles figures ont été élues au Conseil général de la Société. Catherine Fournier, jeune blogueuse au Huffington Post, étudiante et présidente du Mouvement des étudiants souverainistes de l'Université de Montréal (MÉSUM), ainsi que l'écrivain et historien René Boulanger, auteur du livre La bataille de la mémoire.

La campagne contre la francophobie se poursuivra intensément pendant et après la présente élection. Prochainement, une conférence de presse aura lieu à la tribune de presse du Parlement d'Ottawa où sera dévoilée une recension de cas récents de francophobie hors-Québec. La campagne avec l'appui d'un des plus importants militants franco-ontariens, l'ex-député et président de l'Association canadienne-française de l'Ontario (ACFO), Jean Poirier.



 
 

Au Centre Bell, on en fait beaucoup pour satisfaire la clientèle anglophone. Lisez La Dépêche numéro 60 pour en savoir plus.
   
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Charte de la laïcité
L'assemblée générale de la SSJB a par ailleurs donné un appui massif au projet de Charte de la laïcité du gouvernement québécois sortant et certains ont rappelé le rôle historique joué par la SSJB pour la laïcisation des écoles. Cela rejoint le principe de séparation de l'Église et de l'État, lequel était au cœur des revendications républicaines à l'époque de la fondation de l'Association en 1834.

La SSJB entend continuer à jouer un rôle moteur et à favoriser l'action concertée des organismes de la société civile pour la langue française, pour la promotion de l'histoire, pour la fierté nationale ainsi que pour l'indépendance du Québec. La question nationale étant revenue en force dans l'actualité médiatique, la SSJB compte travailler, avec le réseau Cap sur l'indépendance (RCI) dont elle est membre, à la mobilisation des citoyens et citoyennes pour faire advenir le plus rapidement possible le pays du Québec.



 
 

Le groupe hip-hop Loco Locass, connu pour sa ferveur souverainiste, a déjà dénoncé la piètre qualité de l’information en donnant en exemple la malhonnêteté dont peut faire preuve un quotidien comme La Presse (voir La Dépêche numéro 49).
   
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La francophobie sert à légitimer des comportements anti-démocratiques dans la communauté anglophone
La coalition Uni-e-s contre la francophobie a tenu le premier rassemblement de sa tournée québécoise, le 23 février 2014, à Longueuil. Cet événement marquait aussi le lancement du Comité Longueuil du Mouvement Montérégie français.

Selon le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et du Mouvement Québec français, Mario Beaulieu, «le discours francophobe et québécophobe pave la voie au dénigrement des lois visant à affirmer les valeurs québécoises, tel que le français comme langue commune ou la laïcité. Il crée un climat de mépris qui va jusqu'à légitimer des comportements anti-démocratiques. Par exemple, la commission scolaire «English Montreal», financée à 100% par les fonds publics, menace de désobéir à la loi (ce qu'elle a fait allègrement avec la loi 101) et d'utiliser tous les moyens à sa disposition pour défendre «sa communauté» et «ses électeurs» contre « 'intimidation et le totalitarisme» de la Charte de la laïcité! Autrement dit, le respect de l'état de droit n'est bon que pour les autres, mais pas pour la communauté anglophone!!! C'est inacceptable et il faut continuer à dénoncer cela tant que le débat ne se fera pas de façon respectueuse.»

Plusieurs signataires de la déclaration contre la francophobie ont pris la parole, dont Yves Beauchemin, écrivain, Mario Beaulieu, Andrée Laniel, v.-p du Mouvement Montérégie français, Robert Sirois (ex-joueur de la LNH), Catherine Fournier, blogueuse, présidente du Mouvement des étudiants souverainistes de l'UdeM, Rachid Bandou, président d'Amitié Québec-Kabylie, Lyne Cadieux, chanteuse, Xavier Bardalou-Duval, président du forum jeunesse du Bloc Québécois, Maxime Lavallée-Lang, auteur-compositeur, et Maxime Laporte, LL. B., étudiant à la maîtrise en science politique, Yves Saint-Denis, ancien président de l'Association canadienne-française de l'Ontario (AFCO), et Danielle Ostiguy, présidente du Comité Longueuil français et de nombreuses autres personnalités.

La campagne Uni-e-s contre la francophobie a été lancée en décembre 2013 à l'occasion d'une conférence de presse où une déclaration signée par plus de 101 personnalités et une recension des cas récents de francophobie ont été présentées (www.francophobie.org).



 
 

Couverture médiatique inéquitable, «sondages» douteux, Boussole électorale «démagnétisée»... La Dépêche numéro 58 souligne l'influence des médias dans l'élection fédérales du 2 mai 2011.
   
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Dans La Dépêche numéro 64, ne manquez pas une grande entrevue avec le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, réalisé par notre journaliste Julianne Pilon.

Découvrez dans ce magnifique portrait, un homme franc, direct, qui aime ce qu’il fait et cela paraît dans sa voix, son sourire, ses yeux et ses gestes.

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