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Élections fédérales 2006
Gilles Duceppe de passage à l'UPA
Le Bloc Québécois: une valeur sûre pour les agriculteurs du Québec

Montréal, le lundi 16 janvier 2006 (BQ) «Au cours de la dernière session parlementaire, le Bloc Québécois a encore une fois démontré son engagement à défendre inconditionnellement l'agriculture québécoise. Le passé étant garant de l'avenir, les producteurs du Québec pourront encore compter sur le Bloc Québécois qui sera toujours une valeur sûre pour bien les représenter à Ottawa.» C'est en ces termes que le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, a résumé l'engagement électoral de son parti lors de son passage aujourd'hui à l'Union des producteurs agricoles du Québec (UPA) où il était appelé à prononcer une allocution.

Le chef du Bloc Québécois a rappelé à son auditoire, réuni pour la circonstance au siège social de l'UPA à Longueuil, les principaux dossiers chers aux producteurs du Québec et pour lesquels son parti avait mené le combat à Ottawa.

«Afin d'aider la relève agricole québécoise, le Bloc Québécois a déposé en Chambre une motion qui reprenait à son compte les cinq recommandations formulées à cet égard par l'UPA, en janvier 2005, dont notamment l'accroissement de la déduction pour gain en capital pour biens agricoles à 1 000 000 $. Concernant la crise de la vache de réforme, nous avons appuyé l'UPA dans son processus d'acquisition de l'abattoir Colbex afin d'obtenir des meilleurs prix pour les producteurs. Par ailleurs, c'est encore le Bloc Québécois qui a exigé du gouvernement fédéral qu'il fasse usage d'un article du GATT, pour créer une nouvelle ligne tarifaire qui ferait en sorte que les substances laitières modifiées importées soient taxées au même titre que les produits laitiers naturels», a déclaré Gilles Duceppe.

Alors que les Américains et les Européens subventionnent lourdement leur agriculture, le Québec et ses agriculteurs ont plutôt opté pour un système ingénieux, celui de la gestion de l'offre. À cet égard, Gilles Duceppe a tenu à préciser qu': «Abandonner la gestion de l'offre, c'est miner l'agriculture québécoise. C'est ce que le gouvernement de Paul Martin était prêt à faire lors des négociations de l'OMC, à Hong Kong. Et c'est en faisant adopter deux motions unanimes et en organisant une réunion entre les représentants de l'UPA et les ambassadeurs étrangers à Ottawa, que le Bloc Québécois a obligé le gouvernement fédéral à ne pas céder et à ne rien signer à l'OMC qui viendrait affaiblir la gestion de l'offre.»

Gilles Duceppe a aussi souligné à son auditoire que le Québec a besoin d'un secteur agricole en santé parce que, d'une part, il doit assurer son approvisionnement en produits de qualité et parce que, d'autre part, une agriculture prospère contribue au dynamisme du territoire québécois.

«À cause de leurs engagements auprès des producteurs de l'Ouest, c'est l'incertitude autant avec les conservateurs que les libéraux. Pour vous, la seule donnée fiable, c'est que le Bloc Québécois veille à vos intérêts, parce que vos intérêts sont aussi ceux de toutes les Québécoises et de tous les Québécois. Aussi le monde agricole québécois a toutes les raisons d'appuyer le Bloc Québécois dans cette campagne électorale», a conclu Gilles Duceppe.