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Course à la direction du
Parti Québécois
Les principaux candidats rencontrent
des centaines de membres à Val-d'Or et à Rouyn-Noranda

(15/10//05) Les principaux candidats à la direction du Parti Québécois étaient de passage en Abitibi-Témiscamingue la fin de semaine dernière pour rencontrer les membres du parti qui auront à choisir un successeur à Bernard Landry dans moins d'un mois.

Selon ce que nous rapporte notre observateur délégué par La Dépêche au brunch organisé à Val-d'Or samedi matin, près d'une centaine de militants ont pu entendre André Boisclair, seul candidat à s'être présenté à cette activité matinale.

Puis, en fin d'après-midi, à Rouyn-Noranda, six des neuf candidats se sont adressés à tour de rôle à plus d'une centaine de membres venus les entendre. Louis Bernard, André Boisclair, Ghislain Lebel, Richard Legendre, Jean Ouimet et Gilbert Paquette étaient présents pour l'événement. Une absence surprenante: celle de Pauline Marois. D'autant plus que la candidate avait reproché à André Boisclair, lors de l'enregistrement d'une émission plus tôt cette semaine, de ne pas être présent dans les plus petites rencontres de militants en région.

Tous les candidats ont exposés leur plan de match pour faire du Québec un pays souverain. Louis Bernard a insisté sur l'urgence de faire un référendum le plus rapidement possible après une victoire du PQ aux prochaines élections. André Boisclair veut d'abord convaincre plus de Québécois à adhérer au projet souverainiste en combattant les peurs qui nous empêchent encore de prendre notre place au niveau international. Richard Legendre tient à tenir un référendum rapidement pour récupérer au plus vite des milliards versés en taxes à Ottawa. Ghislain Lebel s'est montré très critique et inquiet des performances du PQ lors des dernières élections face à l'ADQ. Jean Ouimet s'est surtout attardé aux questions environementales. Et Gilbert Paquette a souligné sa détermination à faire rapidement la souveraineté du Québec en rappelant qu'il était le seul candidat à faire parti des démissionaires, en compagnie de Jacques Parizeau, au moment de la stratégie du «beau risque» de René Lévesque au milieu des années 80.