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Gilles Duceppe en Abitibi-Témiscamingue

(29/08/05) À moins d'un an d'une élection fédérale déterminante pour le mouvement souverainiste, le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, a profité la semaine dernière de la tournée des régions du Québec pour rencontrer les militantes et les militants d'Abitibi-Témiscamingue qui sont déjà à pied d'oeuvre pour défaire les libéraux fédéraux qui ont profité de l'argent des commandites. La tournée doit s'étendre jusqu'à la mi-septembre.

«Les libéraux fédéraux ont tenté d'acheter la conscience des Québécoises et des Québécois avec de l'argent sale. C'est un scandale strictement libéral et pourtant aucun élu du Parti libéral du Canada n'a encore accepté la moindre responsabilité. Puisque les libéraux s'obstinent à nier les faits, les élections fédérales seront pour eux le moment de la sanction. La population du Québec aura alors l'occasion de punir les coupables en optant pour le Bloc Québécois», a déclaré Gilles Duceppe.

Avec l'objectif de la souveraineté du Québec bien en tête, le chef du Bloc Québécois a d'ailleurs souligné que son parti ne ménagera aucun effort pour mériter encore une fois la confiance des Québécoises et des Québécois. «En plus de faire valoir avec force les priorités des Québécoises et des Québécois à Ottawa, il nous faudra aussi continuer à imaginer le Québec souverain en proposant un projet clair, emballant et rassembleur qui nous donnera une idée très claire du chemin qu'il nous reste à parcourir pour fonder un pays à la mesure de la nation québécoise», a affirmé Gilles Duceppe.

D'ici au prochain scrutin fédéral que le premier ministre Paul Martin a promis de déclencher au plus tard un mois après le dépôt du rapport Gomery, prévu en décembre 2005, les députées et députés du Bloc Québécois continueront à travailler sans relâche pour défendre les intérêts du Québec, notamment au chapitre du déséquilibre fiscal, de l'assurance-emploi, du prix de l'essence et du respect des compétences du Québec.

«L'étranglement financier du Québec a assez duré. Le déséquilibre fiscal est une problématique complexe qui ne pourra jamais se résoudre à la pièce. Le gouvernement fédéral doit admettre qu'il faut un plan d'ensemble pour éliminer une fois pour toutes le déséquilibre fiscal», a lancé pour sa part le député d'Abitibi-Témiscamingue, Marc Lemay.

«Paul Martin a beau le nier, le déséquilibre fiscal existe bel et bien. Tellement qu'au lieu de simplement augmenter ses transferts au Québec et aux provinces où sont les besoins, le gouvernement fédéral veut utiliser son énorme pouvoir financier pour s'immiscer dans les champs de compétences exclusifs du Québec, en éducation notamment. C'est carrément inacceptable», a poursuivi Marc Lemay.

«Pourtant, avec des surplus fédéraux qui dépasseront les 8,9 milliards $ en 2005-2006, Ottawa a les moyens d'agir. «Juste pour la caisse de l'assurance-emploi, les surplus s'élèvent à 935 millions $ seulement pour les deux premiers mois de la présente année financière. Cet argent est pillé par les libéraux alors que des milliers de chômeuses et de chômeurs n'ont même pas droit à l'assurance-emploi. Il faut que ça change», a indiqué Marc Lemay.

Le chef du Bloc Québécois a aussi dénoncé le laisser-faire des libéraux face à la flambée des prix de l'essence. «Jean Lapierre prétend que le gouvernement fédéral ne peut rien faire. C'est faux. Les libéraux pourraient créer l'Office de surveillance du secteur pétrolier et limiter la marge de raffinage pour contrer les pratiques abusives des pétrolières. Ils n'ont tout simplement pas la volonté politique d'agir», a conclu Gilles Duceppe.