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DU 26e FESTIVAL

 

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Une entrevue avec Jacques Matte
à la tête du Fetival depuis plus de 25 ans

 

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BILAN DE LA 26e ÉDITION
L'édition qui se termine
en sera une mémorable...
Photos: Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, Julie Lacasse

(01/11/07) Ce soir se termine la 26e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Vous avez été plus de 22 000 cinéphiles à célébrer avec nous la passion du cinéma. Plus que jamais, les gens de l'industrie cinématographique présents ont souligné la finesse, la maturité et l'ouverture du public rouynorandien. Malgré les caprices de dame nature, grâce à la participation de tous et chacun, une ambiance chaleureuse a régné tout au long du Festival.  

On ne pourra certainement pas oublier que les conditions météorologiques nous ont privés de la présence du président du Festival au souper d'ouverture. La visibilité étant réduite, l'avion qui le transportait, lui ainsi que plusieurs invités, n'a pas pu atterrir comme prévu samedi matin. C'est un Jacques Matte essoufflé qui a déclaré à la soirée d'ouverture (qui a dû être légèrement retardée afin de lui permettre de ne rien manquer) : « Je suis très heureux d'être parmi vous ce soir ».   

Une fois remis de toutes ces émotions, le Festival s'est finalement ouvert avec la présentation en première mondiale du documentaire de Richard Desjardins et Robert Monderie : Le peuple invisible. Les cinéastes nous ont une fois de plus ouvert les yeux sur une réalité troublante. Après l'Erreur boréale, ils ont dressé à l'aide d'une solide mise en contexte historique un portrait troublant de la situation des Algonquins. Une soirée forte en émotions qui a suscité et suscitera de nombreux questionnements. Pour la première fois de son histoire, le film d'ouverture a été présenté non seulement une, mais cinq fois en supplémentaire en plus d'être présenté à La Sarre, Ville-Marie, Amos et Val-d'Or grâce aux Sorties Télébec et Couleur FM.  

Comme un lien incommensurable unit le Festival aux artisans de la région, étant tous habités par le même amour du territoire, la même fierté, la même authenticité et la même volonté de développer un univers culturel vivant, il était donc naturel pour le Festival de réserver une place de choix à ceux et à celles qui oeuvrent au rayonnement de la région. La 26e édition a donc, entre autres, mis en vedette Anodajay grâce au documentaire ATTENTAT 117 NORD, réalisé par France Gaudreault et Jean-Philippe Balaux Veillette. Et nous a donné l'occasion de redécouvrir Réal V. Benoît dans Sortir du trou, une uvre de Martin Guérin. Les deux protagonistes ont reçu un très bel accueil, une grande marque d'amour et de respect.  

Plusieurs autres personnalités étaient présentes pour cette 26e édition et ont apporté, chacune à leur manière, une touche magique au Festival, entre autres, du long métrage Le bonheur d'Emma, la comédienne allemande Jördis Triebel, qui au plaisir des festivaliers a prononcé quelques mots en français. Le Français d'origine algérienne, Messaoud Hattou est venu présenter le film tiré de sa propre enfance, Michou d'Auber.  

Autres moments forts : la comédienne Isabelle Miquelon et le réalisateur Richard Jutras nous ont présenté en première nord-américaine La belle empoisonneuse. La comédienne Monique Mercure et le réalisateur Fernand Dansereau sont quant à eux venus nous visiter pour nous présenter La brunante. Le chanteur Jonas nous a permis de percer l'univers du rock en nous présentant Jonas : La Quête. Il a électrisé la foule du Théâtre du cuivre grâce à une performance digne d'un rocker qui s'apprête à percer le marché américain.   Finalement, le réalisateur Denys Arcand et la productrice Denise Robert nous ont honoré de leur présence. Ils sont venus présenter L'âge des ténèbres.  

Bref, les 22 longs métrages, 59 courts ou moyens métrages et 37 films d'animation en provenance de 23 pays présentés tout au long du Festival ont permis aux nombreux festivaliers de vivre un automne témiscabitibien comme on les aime, c'est-à-dire riche en images, en couleurs et en chaleur humaine.  

Les activités entourant le Festival 
C'est avec le sentiment du devoir accompli que l'équipe d'Espace Vidéo a clôturé, le lundi 29 octobre en soirée, sa cinquième édition. Ce volet du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue présentait plus d'une quarantaine de courts métrages internationaux au Cabaret de la dernière chance de Rouyn-Noranda. La diversité de sa programmation, la qualité de son public et la présence de trois réalisateurs du Québec et de la Belgique ont largement contribué à sa réussite. Notons d'ailleurs que le court métrage Le Petit terrorisme du réalisateur Pierre-Mathieu Fortin est reparti avec le grand Prix du public Télé-Québec, accompagné d'une bourse de 1 000 $.

Les Sorties Télébec et Couleur FM ont elles aussi fait plusieurs heureux aux quatre coins de l'Abitibi-Témiscamingue. Les cinéphiles de Ville-Marie, Amos, Val-d'Or et La Sarre ont eu la chance de visionner le film d'animation Arka, le court métrage français Le Mozart des pickpockets ainsi que le documentaire de Richard Desjardins et Robert Monderie, Le peuple invisible

De retour cette année, l'écran Radio-Canada à la Place Rouanda a attiré plusieurs centaines de personnes. Ce concept original, qui vise à rendre le Festival accessible au plus grand nombre possible de cinéphiles, a présenté des films québécois en présence d'invitées, notamment Karine Vanasse et Joëlle Morin. 

Et comme les organisateurs ont à cur la relève, ce sont près de 5 000 élèves du primaire et du secondaire qui ont eu la chance d'assister à des programmes de films spécialement sélectionnés pour eux.  

Le Festival termine ses journées de projections dans l'allégresse; les cinéphiles, les gens de l'industrie du cinéma, les journalistes et le public sont toujours conviés à célébrer au rythme des accords des différents groupes musicaux originaires de l'Abitibi-Témiscamingue et d'ailleurs. Les Nocturnes mettaient cette année en scène au Cabaret de la dernière chance le groupe éclaté Afrodizz et la chanteuse de l'heure, Pascale Picard. 

Une formule unique : la différence! 
Le Festival est unique en son genre. Sa programmation, présentée par blocs de quatre heures, ne discrimine aucun genre cinématographique. Les films d'animation de même que les courts et moyens métrages sont les égaux des longs métrages sélectionnés. Cette programmation permet l'éveil d'une ambiance particulière où les cinéphiles ont l'opportunité de côtoyer les nombreux artisans du cinéma, eux aussi traités sur un pied d'égalité. 

Les lauréats qui ont marqué la 26e édition  
Le Festival est fier de remettre quatre prix lors de la soirée de clôture. Les grands honneurs du Festival récompensent les coups de cur du public ou de l'un ou l'autre des jurys composés de trois cinéphiles.  

Prix Communications et Société 
Cette année encore, ce prix est octroyé afin de récompenser le long métrage qui s'est distingué non seulement par ses qualités artistiques, mais aussi par son apport au progrès humain et à la reconnaissance de valeurs éthiques, sociales et spirituelles. Ce sont les trois jurés Martin Bilodeau, Joan Déry et Jules Arsenault qui ont eu la lourde tâche de déterminer un gagnant parmi tous les films en lice cette année. Ils ont retenu une oeuvre qui est à leurs yeux « une approche humaniste, généreuse et accessible de deux thèmes universels : la résilience et l'apprentissage de la tolérance». C'est donc le réalisateur de Michou d'Auber, Thomas Gilou, qui s'est vu décerner une estampe de l'artiste Gianni Gamba intitulée « Dualité ». 

Prix animé RNC Media 
Le réalisateur du film Lapsus, l'Argentin Juan Pablo Zaramella, est récipiendaire du Prix animé RNC Media. Le souci du détail et la qualité des images ont su charmer le public de cette 26e édition du Festival.

Prix Télébec
Le jury Télébec composé d'Agnès Champagne, Chantale Girard et Roch Lamothe avait la délicate tâche de sélectionner un court ou moyen métrage parmi les 28 présentés cette année. Une bourse de 1 000 $ sera remise au réalisateur espagnol Abdelatif Hwidar pour son film Salvador

Grand prix Hydro-Québec 
Finalement, le Grand prix Hydro-Québec est octroyé au long métrage ayant obtenu la faveur du public. À la suite du dépouillement final, c'est le film Le bonheur d'Emma du réalisateur allemand Sven Taddicken qui est ressorti grand gagnant de la 26e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témisamingue. 

La 27e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témisamingue se déroulera du 25 ou 30 octobre 2008.