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DU 26e FESTIVAL

 

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Une entrevue avec Jacques Matte
à la tête du Fetival depuis plus de 25 ans

 

 

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DIMANCHE 28 OCTOBRE 2007
Photos: Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

UN RÉALISATEUR FRANÇAIS FAIT BIEN RIRE LES FESTIVALIERS
Tout juste avant la projection du long métrage Michou d'Auber mettant en vedette Gérard Depardieu et Nathalie Baye, le réalisateur scénariste Messaoud Hattou s'est adressé aux festivaliers: «C'était un rêve pour moi de me rapprocher des pôles. Pour ne pas avoir froid, je m'étais acheté tout un attirail. Évidemment, j'avais mon foulard, mon bonnet... Je pensais avoir très froid. Finalement, j'ai eu très chaud. Je vais dire à mes amis de la Côte d'Azur qu'il faut qu'ils viennent... en Assibi... en Atribi... en Bini... Témi...» Sa tentative de nommer la région a finalement été interrompu par les rires et les applaudissements des spectateurs. Chose certaine, on sent bien chez lui qu'il est tombé en amour avec l'Abitibi-Témiscamingue quand on l'entend dire: «Vous qui êtes si proche des étoiles, vous pourriez toucher la lune.»


UNE ENTREVUE RENVERSANTE
Anne-Marie Belzile, responsable pour le Festival de planifier l'agenda d'entrevues très chargé de Richard Desjardins, a tout fait pour faciliter la vie d'une journaliste ayant des problèmes techniques avec son microphone. Après avoir décalé l'entrevue et réparé le micro, Anne-Marie à continuer à aider la journaliste en tirant sa chaise. La journaliste se demandait alors: «Voyons, elle est dont bien basse cette chaise là? C'est seulement quand j'ai vu Richard Desjardins me tendre les bras pour me retenir que j'ai réalisé que je tombais», explique Annie Tardif de Radio Énergie. Et Anne-Marie, ayant fait son geste sans se rendre compte immédiatement de la conséquence, se demandait: «Voyons, qu'est-ce qu'elle fait par terre?» Heureusement, tout le monde est parti à rire et aucun malaise ne s'est installé pour l'entrevue. «Le pire, c'est quand j'ai réalisé plus tard que mon enregistreur n'avait pas fonctionné. Je n'ai donc pas d'entrevue avec Richard Desjardins, mais j'ai quand même une histoire comique à raconter à mes auditeurs.»


DES NOUVELLES DU NORD
"Merci au Festival. C'est un grand honneur et un grand bonheur aussi de présenter ce film ici. Pour les Montréalais, aller dans le Nord, c'est allé dans les Laurentides, au mieux à Rouyn-Noranda. On est très ignorant du nord québécois", soulignait Jeannine Gagné, productrice du film Des nouvelles du Nord dont l'action se passe à Radisson (à la Baie-James). "C'est la première fois que je vais voir le film avec du public, soulignait le réalisateur Benoît Pilon. Je suis heureux que ce soit ici."


LA VEDETTE ALLEMANDE DE L'HEURE
Jördis Triebel est une comédienne extrêmement populaire en Allemagne qui est présente au Festival en compagnie du long métrage Emma's Glück (Le bonheur d'Emma).

"Je suis très contente d'être ici. Je suis si fière d'être ici pour vous présenter ce film", a tenu à dire en français la sympathique Allemande aux spectateurs dans la salle avant la projection du film déjà primé dans des grands festivals internationaux (Prix du public à Séville, Grand Prix à Valenciennes).

L'actrice de théâtre qui en était à son premier rôle au cinéma a bouleversé bien des spectateurs dont plusieurs pleuraient abondamment pendant le film.

La très gentille actrice a manifestement très apprécié son passage à Rouyn-Noranda malgré la barrière de la langue. Et elle tient à rapporter dans ses bagages un gilet officiel du 26e Festival.


CLANDESTINO EN PREMIÈRE NORD-AMÉRICAINE
"Je remercie le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue d'avoir sélectionné mon film et d'avoir eu la gentillesse de m'inviter", le réalisateur français de Clandestino présentant son court métrage sur scène.


À LA RECHERCHE DE SOUVENIRS
"C'est ma deuxième présence au Festival. Il y a cinq ans, j'avais participé à l'Espace Vidéo. J'avais passé la nuit avec cinquante personnes à l'UQAT (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue). J'en garde un très bon souvenir. Je vais chercher de nouveaux souvenirs cette semaine", David Uloth, réalisateur du film La Lili à Gilles.


LE PEUPLE PLUS VISIBLE
"J'ai jamais animé une conférence de presse aussi importante, aussi consistante, aussi intense", explique Louis Dallaire, vice-président du Festival au lendemain de la projection du nouveau film coup de poing de Richard Desjardins et Robert Monderie. Pendant deux heures ce matin, le duo de réalisateurs avec des intervenants algonquins ont répondus aux questions dans un local plein à craquer.

"Tout le monde avait vu le film, poursuit Louis Dallaire. Dans un premier temps, les Algonquins ont confirmé avec moultes détails que le documentaire était conforme à la réalité. Puis, dans la deuxième partie de la conférence de presse, on est tombé dans le politique. Tous les chefs ont confirmé qu'il y avait des problèmes à régler entre eux, mais qu'ils veulent tout simplement se développer en harmonie avec les blancs. Ce matin, je crois qu'on a fait un autre bout de chemin. Pour la centaine de personnes présentes à la conférence de presse, le peuple Algonquin est maintenant le peuple plus visible", conclut Louis Dallaire.


LEUR PREMIER FESTIVAL
«C'est formidable. On sent immédiatement la ferveur du public. C'était ma première fois au Festival parce que j'avais toujours des engagements qui m'empêchaient de venir. Si je pouvais, je resterais toute la semaine...», Pierre Curzi, porte-parole de la culture pour le Parti Québécois.


CE QU'ILS ONT DIT APRÈS LA PROJECTION DU FILM
LE PEUPLE INVISIBLE DE RICHARD DESJARDINS ET ROBERT MONDERIE

«C'est très prenant», Alexis Wawanoloath, député d'Abitibi-Est, présent en compagnie de son épouse et de leur tout jeune bébé. Quelques instants après la projection, le député péquiste d'origine métis est allé remercier discrètement Richard Desjardins avec une poignée de main bien sentie. 


«Le film frappe dans le mille, Ghislain Picard, Assemblée des Premières Nations du Québec. C'est un bon cours d'histoire. La dernière partie est difficile: on se reconnaît.»

Questionné si ce film peut changer le cours de l'histoire, Ghislain Picard est optimiste: «On l'a constaté dans la salle, il y a de la sympathie. Si on prend pour exemple ce qui s'est passé avec L'erreur boréale où il y avait eu des contestations sur les faits, cette fois-ci, c'est l'évidence, c'est la réalité.»