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Examen stratégique de Postes Canada
La Chambre de commerce et d'industrie de Rouyn-Noranda appuie sa consoeur de l'Abitibi-Ouest

(13/08/08) La Chambre de commerce et d'industrie de Rouyn-Noranda (CCIRN), à l'instar de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Abitibi-Ouest, s'inquiète de la réduction possible des services de Postes Canada.

Suite à la formation d'un comité consultatif sur le mandat de Postes Canada par le ministre responsable, Lawrence Cannon, certaines inquiétudes font réagir la CCIRN. L'examen stratégique du comité consultatif proposerait une augmentation des tarifs, la fermeture de bureaux de poste de certains petits villages et la livraison du courrier aux 2 jours. L'Abitibi-Témiscamingue se trouverait perdante si de telles conclusions devenaient définitives. Le prix de l'essence, les distances entre les municipalités et l'accès à Internet haute vitesse sont quelque unes des problématiques que les Témiscabitibiens vivent quotidiennement.

Pour leur part, au cours des deux dernières années, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a écrit à sept reprises au ministre Cannon pour lui demander la tenue d'une rencontre et il lui a de plus téléphoné à maintes occasions à cette fin. Mais M. Cannon n'a jamais pu ou voulu rencontrer le Syndicat pour discuter de questions postales importantes, telles les fermetures de bureaux de poste, la détérioration du service de livraison dans les régions rurales et la tenue d'audiences ouvertes dans le cadre de l'Examen stratégique.

«On ne peut pas décider de l'avenir du service postal public en examinant des mémoires soigneusement sélectionnés, en tenant des réunions à huis clos et en établissant de très courts échéanciers, prévient Denis Lemelin, président national du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP). En vérité, tant que Lawrence Cannon, ministre responsable de Postes Canada, n'écoutera pas la population, y compris les 72 000 travailleuses et travailleurs directement touchés par l'Examen stratégique entrepris par le gouvernement conservateur, il s'agira ni plus ni moins d'un examen secret, précise M. Lemelin. M. Cannon croit-il vraiment que trois «experts» à temps partiel constituent un «examen stratégique»?, demande Denis Lemelin. Est-ce en tenant des audiences à huis clos que le gouvernement conservateur réalisera sa promesse électorale de transparence et de responsabilité?»

«L'Examen stratégique des conservateurs fait piètre figure lorsqu'on le compare à celui qui a lieu en ce moment-même aux États-Unis et qui comporte des audiences dans trois villes différentes pour prendre le pouls de la population à l'égard du service postal américain, mentionne M. Lemelin. Et il fait encore plus piètre figure si on le compare au dernier examen de Postes Canada, qui a eu lieu en 1995 sous l'égide des libéraux. Le comité chargé de l'examen s'était alors rendu dans cinq villes pour écouter les préoccupations de 125 groupes concernés, y compris des utilisateurs commerciaux, des entreprises concurrentes et des organismes communautaires. Il avait aussi recueilli le point de vue de 40 personnes et tenu des groupes de discussion en milieu rural.»

«Le gouvernement conservateur doit tenir des audiences publiques partout au pays ou admettre qu'il est moins démocratique que ses homologues aux États-Unis et que les libéraux quand il est question d'effectuer un examen des services publics», affirme M. Lemelin.