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Le droit d'être soigné en français
est bafoué dans le réseau de santé McGill

(01/01/08) Le Mouvement Montréal français et la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal dénoncent le fait que plusieurs hôpitaux du Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) de l'Université McGill et le McGill University Health Center (MUHC) ne respectent pas le droit des Montréalais d'être soignés en français.

Plusieurs personnes ont été confrontées à des situations inadmissibles alors qu'elles avaient besoin d'être soignées en français.

Cette situation est vigoureusement dénoncée par le Mouvement Montréal français et la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal alors que les données du recensement de Statistique Canada en 2006 montrent que la proportion de citoyens de langue maternelle française est tombée en dessous de 80 % dans l'ensemble du Québec et sous le seuil de 50 % sur l'île de Montréal. Selon le critère de la langue d'usage à la maison, la proportion de francophones est passée de 83,1 % en 2001 à 81,8 % en 2006 dans l'ensemble du Québec, et de 56,4 % à 54,2 % sur l'île de Montréal.

«Il est essentiel que les services publics du gouvernement du Québec et de l'administration de la ville de Montréal soutiennent le statut de la langue française comme langue publique commune», déclarait Mario Beaulieu président du Mouvement Montréal français. lors du dévoilement des plus récentes données de Statistique Canada et qui prennent une nouvelle dimension dans le contexte où plusieurs hôpitaux ne respectent pas le droit des Montréalais d'être soignés en français. Soulignons que plusieurs Témiscabitibiens se retrouvent souvent dans des hôpitaux du Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) de l'Université McGill.