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Crise de la vache      folle
      Ottawa doit emboîter      le pas à Québec
      
(13/01/05)      Le député d'Abitibi-Témiscamingue, Marc      Lemay, demande au gouvernement fédéral d'emboîter      le pas au gouvernement du Québec pour faire sa part dans      le plan d'aide aux producteurs bovins victimes de la crise de      la vache folle.
      
Le député du Bloc québécois      a souligné que Québec a confirmé cette semaine      sa participation à hauteur de 40 pour cent du manque à      gagner pour l'atteinte du prix plancher des producteurs bovins      du Québec, alors que la réponse d'Ottawa se fait      toujours attendre. «C'est pourtant le gouvernement fédéral      qui est en large partie responsable de la situation actuelle      puisque c'est Ottawa qui est responsable des normes de qualité      du bétail. C'est aussi Ottawa qui a ensuite mis sur pied      des programmes mal adaptés qui ont entraîné      des pertes dépassant les 240 millions $ parmi les producteurs      du Québec», a souligné Marc Lemay.
      
«La crise s'étire en raison      de l'incapacité du gouvernement fédéral      à réagir promptement et efficacement à des      problèmes qui se passent à des milliers de kilomètres      du Québec, une situation d'autant plus frustrante que      les producteurs du Québec se sont déjà soumis      à des mesures strictes pour prévenir de tels problèmes. Les      producteurs sont d'autant plus frustrés qu'Ottawa s'est      déjà engagé auprès de Québec,      par la bouche du ministre Jean Lapierre, à participer      au financement du programme de compensation», a-t-il précisé.
      
«Il y a déjà plus d'un      mois que le Bloc québécois a fait adopter une motion,      en dépit des objections des députés du gouvernement,      dans le but de venir en aide aux producteurs du Québec.      Le gouvernement fédéral doit sortir de son mutisme      et ce n'est surtout pas d'un autre programme national dont les      producteurs du Québec ont besoin. Ottawa doit de plus      faire en sorte que le programme de compensation qui sera mis      en uvre, s'étende jusqu'à ce que le prix du marché      de 42 cents soit atteint», a conclu Marc Lemay.
      
Source: Nicole Côté,      adjointe