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La hausse la plus élevée à l'UQAT (04/10/04) Selon les dernières statistiques de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) connaît une hausse moyenne de 8,5 % de ses clientèles. La moyenne québécoise est de 1,8 %.
La rectrice Johanne Jean, se réjouit de ces statistiques. «Je note, remarque-t-elle, que l'UQAT a réussi à attirer 15,2 % de nouvelles personnes dans ses programmes de premier cycle par rapport à 1,2 % pour l'ensemble du Québec.» Mme Jean attribue la performance de son université à plusieurs facteurs. «Un programme unique comme le multimédia ou l'art-thérapie, affirme-t-elle, amène à l'UQAT une clientèle appréciable.» L'enseignement à distance, en particulier les cours sur vidéocassettes, joue aussi un rôle majeur. «En outre, ajoute-t-elle, je vois dans ces résultats le fruit des efforts importants que nous avons investis dans le recrutement depuis quelques années.» Elle conclut en soulignant l'impact de l'arrivée des étudiants à temps complet provenant des Premières Nations.
Pour la rectrice, ce succès représente un défi considérable. En effet, plus que jamais l'UQAT souffre de la carence de locaux. «À Rouyn-Noranda, explique Mme Jean, nous avons dû louer hors campus pour loger certaines de nos équipes de recherche. Cela nous a quand même permis de regrouper les cours au campus principal.» À Val-d'Or, l'Université loue trois classes à la Place du Québec.
«Plus que jamais, de conclure la rectrice, la construction d'un pavillon de la recherche à Rouyn-Noranda et du Pavillon des Premières Nations devient essentielle. Le développement de l'UQAT serait affecté par un retard à le faire.»
Source: Bernard Pelletier, Responsable de l'information et des affaires publiques