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        COURRIEL DE LA RÉDACTION
        ladepeche@ladepeche.qc.ca      
      
Un embargo timide      du Canada
      contre le boeuf américain
      Malgré      le désir des producteurs bovins de l'Abitibi-Témiscamingue
      
(25/12/03) Alors qu'on a confirmé      aujourd'hui un cas d'une bête contaminée par la      maladie de la vache folle aux États-Unis, l'embargo du      Canada contre le boeuf américain demeure d'une grande      timidité. Les producteurs bovins de l'Abitibi-Témiscamingue      réclament pourtant depuis longtemps que le Canada cesse      les importations de boeuf en provenance de pays comme les États-Unis      qui maintiennent un embargo partiel ou total sur la viande et      le bétail canadien.
      
La Chambre de commerce et d'industrie de      Rouyn-Noranda appuie sans aucune réserve les productrices      et producteurs de bovins de l'Abitibi-Témiscamingue dans      leurs revendications auprès des gouvernements du Québec      et du Canada. Elle transmettra d'ailleurs cet appui aux députés      de la région et aux ministres de l'Agriculture provincial      et fédéral car elle considère que l'avenir      des entreprises bovines est fortement compromis depuis l'annonce      d'un cas de la maladie de la vache folle.
      
Pour faire pression sur les gouvernements,      les producteurs de bovins de la région ont décidé      récemment de retirer le droit de passage sur leurs terres      qu'ils offraient aux motoneigistes. Depuis le début de      la crise l'été dernier, les productrices et producteurs      de bovin demandent aux gouvernements la mise en place d'un second      programme de compensation pour leur venir en aide. «Il      est important que les productrices et producteurs de bovin des      entreprises affectées par la crise puissent bénéficier      de l'aide peu importe leur secteur de production», a commenté      Marcel Perreault, président de la Chambre de commerce.
      
La Chambre juge que le gouvernement doit      venir en aide à l'ensemble des producteurs (bovins laitiers,      veaux d'embouche, semi-finis, bouvillons d'abattage et animaux      reproducteurs) et non seulement à une partie de ceux-ci.      De plus, avant même la découverte d'un cas de la      maladie de la vache folle cette semaine aux États-Unis,      la Chambre a décidé d'appuyer les productrices      et producteurs de bovin qui demandent aux gouvernements de cesser      les importations de boeuf en provenance de pays qui maintiennent      un embargo partiel ou total sur la viande et le bétail      canadien. «Il est impératif que les gouvernements      modifient leurs politiques d'approvisionnement des institutions      gouvernementales et paragouvernementales afin qu'elles s'approvisionnent      en priorité en viande de veau et de buf du Québec      et du Canada. Il s'agit là d'une action de base qui montrera      le bon vouloir des instances en place», a conclu M. Perreault.