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Une affaire de bacon (07/09/01) Une délégation de l'Union Paysanne a manifesté contre l'implantation de méga-porcheries en Abitibi Témiscamingue, devant le siège social de l'UPA à Rouyn Noranda , jeudi le 6 septembre après midi.
On y a fait la déclaration suivante: L'UNION PAYSANNE d'Abitibi-Temiscamingue dénonce l'implantation d'une méga-porcherie à Palmarolle. NON aux usines à cochons sur fumier liquide qui: polluent la nappe phréatique; empestent à des kilomètres à la ronde; détruisent le tissu social des communautés rurales et dépeuplent les campagnes; encarcanent les truies dans de véritables camps de concentration; produisent une viande bourrée d'antibiotiques et d'hormones de croissance d'une qualité plus que douteuse. NON à la loi 184 qui enlève tout pouvoir aux municipalités sur les zones vertes de leurs territoires et donne le feu vert aux barons du cochon pour la construction de ces camps de concentration.
OUI à la ferme familiale, à l'élevage naturel, biologique, sur litière où les animaux voient le soleil, respirent l'air frais, se meuvent dans des enclos extérieurs convenant à leurs besoins. OUI à l'alimentation animale saine, sans hormones de croissance, sans antibiotiques.
L'UNION PAYSANNE a invité les petits et moyens producteurs membres de l'UPA à se désolidariser d'une direction corporatiste dominée par les barons du cochon qui dictent leurs volontés au MAPAQ trop servile, et ne cherchent qu'à maximiser leurs profits au détriment de l'environnement, de nos villages, de nos campagnes, de la vie rurale de milliers de québécois.
L'UNION PAYSANNE regroupe au Québec tous ceux qui sont concernés par l'agriculture, la pêche et la foresterie paysannes: producteurs paysans, intervenants associés à la production paysanne, consommateurs militants. Elle est associée à VIA CAMPESINA , mouvement paysan international.
Elle veut une agriculture à dimension humaine et des campagnes vivantes, une alternative à la malbouffe et à l'agriculture industrielle, favoriser les petites fermes et la mise en marché locale pour freiner l'industrialisation des fermes et le dépeuplement des campagnes, garantir la qualité des aliments et de l'environnement, restaurer la citoyenneté rurale.Source: Germain Bérubé