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| Budget fédéral 2011 Le 2,2 milliards fait la différence pour le Bloc Québécois
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| Le potentiel sous-estimé du Nord: à lire dans La Dépêche numéro 57 SPÉCIAL ÉTAT ÉCONOMIQUE 2011. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
| (07/06/11) «Le gouvernement Harper s'est enfin rendu aux arguments du Bloc Québécois et a inclus dans son dernier budget le 2,2 milliards de dollars qui était dû au Québec pour l'harmonisation de sa taxe de vente avec la TPS. Il s'agit clairement d'une victoire pour le Bloc Québécois qui talonne le gouvernement dans ce dossier depuis mars 2010 et qui en a fait une condition sine qua non lors du dernier budget. Même si ce budget comporte des mesures déplorables, comme la fin du financement public des partis politiques, le Bloc Québécois a décidé de faire passer les intérêts des Québécois, qui pourront profiter de ce 2,2 milliards, avant les intérêts partisans et donc d'appuyer ce budget», a déclaré Louis Plamondon, chef parlementaire par intérim du Bloc Québécois et porte-parole en matière de Finances, lors de la présentation du budget le 6 juin dernier.
Plusieurs pas dans la bonne direction: aide aux aînés et réinstauration du programme de rénovation domiciliaire
«Le gouvernement Harper a annoncé 300 millions pour venir en aide aux ainés qui vivent dans la pauvreté. Il s'agit d'un pas dans la bonne direction qui équivaut à une augmentation mensuelle du Supplément de revenu garanti de l'ordre de 50 dollars. Rappelons toutefois que le Bloc Québécois réclame depuis longtemps une augmentation de 110 $, ainsi que la pleine rétroactivité et l'inscription automatique au programme pour les aînés admissibles», a ajouté Jean-Francois Fortin, député de Haute-Gaspésie — La Mitis — Matane — Matapédia et porte-parole en matière de Ressources humaines et développement social.
Le Bloc Québécois voit aussi d'un bon œil l'augmentation de 10 millions sur deux ans de l'enveloppe du programme Nouveaux Horizons. «C'est un programme extrêmement apprécié qui permet aux communautés de développer des projets qui font une différence pour plusieurs aînés», a déclaré Jean-François Fortin.
«On ne peut que se réjouir que le gouvernement Harper ait décidé de reconduire le programme de rénovation résidentielle Écoénergie. Ce programme, qui accorde un crédit d'impôt pour les rénovations visant à rendre une résidence davantage écoénergétique, rejoint les priorités du Bloc Québécois en matière de diminution des émissions de gaz à effet de serre et de développement durable», a renchéri Maria Mourani, députée de Ahuntsic et porte-parole en matière d'Environnement et de développement durable.
Pont Champlain: une infrastructure essentielle
Le Bloc Québécois constate que le budget confirme qu'il était nécessaire de repousser la date buttoir du 31 mars au 31 octobre pour les travaux d'infrastructures. «Il s'agit d'un gain arraché de haute lutte par le Bloc Québécois qui va permettre aux municipalités du Québec d'avoir accès à des centaines de millions de dollars dont elles auraient autrement été privées», a déclaré Maria Mourani, porte-parole aux Transports.
Cependant, le budget ne prévoit pas les sommes pour la construction d'un nouveau pont Champlain. Pourtant, le gouvernement du Québec ainsi que de nombreuses instances municipales de la grande région de Montréal réclament depuis plusieurs mois un nouveau pont. «Le gouvernement Harper fait la sourde oreille dans ce dossier, se contentant de prévoir des miettes pour réparer le pont Champlain à la pièce, avec les risques pour la sécurité que cela comporte», a déploré Maria Mouran.
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| Un entretien exclusif avec Richard Desjardins à lire dans La Dépêche numéro 55. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement. |
Les industries névralgiques du Québec, les grandes oubliée
«Si ce dernier budget marque la fin des mesures de relance économique, force est de constater que tout au long de la crise économique, les secteurs névralgiques de l'économie québécoise auront été laissés pour compte. Les industries manufacturière, forestière et aéronautique n'ont jamais bénéficié de l'aide financière nécessaire du gouvernement Harper et, malheureusement, les conservateurs n'ont pas profité de ce dernier budget pour corriger le tir», a rappelé André Bellavance, député de Richmond-Arthabaska et porte-parole en matière d'Industrie.
«Le gouvernement Harper a non seulement ignoré les besoins des industries du Québec mais aussi des citoyens qui ont été durement touchés par la crise. Encore une fois, ce budget ignore la nécessité maintes fois démontrée de procéder à une véritable réforme de l'assurance-emploi qui correspond à la réalité des travailleuses et travailleurs», a déclaré pour sa part Jean-Francois Fortin.
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| La Sarre porte d'entrée du tourisme nordique: à lire dans La Dépêche numéro 12. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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L'obsession du retour à l'équilibre financier: le Bloc Québécois a d'autres solutions
«L'exercice précipité du retour à l'équilibre financier risque de se faire sur les mauvaises cibles. Pour augmenter les revenus sans pour autant piger dans la poche des travailleurs ni en coupant des emplois, le Bloc Québécois a présenté plusieurs mesures qui permettraient à l'État d'accroître ses revenus de 16 milliards. Nous avons notamment proposé une surtaxe pour les contribuables les plus riches, l'élimination des paradis fiscaux et la fin des cadeaux aux pétrolières», a rappelé Louis Plamondon.
Financement des partis politiques: le gouvernement Harper persiste et signe
«Comme prévu, le gouvernement confirme son intention d'abolir le financement public des partis politiques, qui avait pourtant été mis en place dans la foulée du scandale des commandites pour assainir le financement des partis politiques et les soustraire à l'influence indue des grandes corporations et des groupes de pression. Pour le Bloc Québécois, il s'agit d'un comportement profondément anti-démocratique ayant pour visée de tenter de nuire à ses adversaires politiques», a conclu Louis Plamondon.
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