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| Développement nordique Octroie du bail pour l'expansion du site minier du Mont-Wright
| COMMUNIQUÉS - 07/06/13
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| La Dépêche revient sur la mission économique dirigée par François Gendron en Chine dans son édition no 62. Pour plus de photos et de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
| La ministre des Ressources naturelles, Mme Martine Ouellet, annonce l'attribution d'un bail minier à Arcelor Mittal pour son projet du Lac Hessé, qui permettra l'expansion du site minier du Mont-Wright. Les opérations d'extraction de fer débuteront d'ici quelques semaines.
«L'expansion du site minier du Mont-Wright signifie 725 emplois additionnels sur une période de près de 30 ans. C'est une excellente nouvelle pour la région de la Côte-Nord, où l'industrie minière est au coeur du développement économique», a déclaré Martine Ouellet le 6 juin dernier lors de l'annonce.
Dans l'esprit du dépôt du projet de loi 43, pour une nouvelle loi sur les mines, la ministre a demandé à Arcelor Mittal de déposer de façon volontaire une étude de faisabilité pour augmenter la transformation du minerai de fer au Québec. Arcelor Mittal possède déjà une usine de traitement de fer à Port-Cartier ainsi que des usines de transformation à Contrecoeur et Montréal. L'étude pour augmenter la transformation dans ses installations actuelles ou dans de nouvelles installations pourra être déposée dans la prochaine année.
Le nouveau site minier permettra de faire passer la production de 15 à 24 millions de tonnes de concentré de fer. L'investissement d'Arcelor Mittal pour le projet du Mont-Wright s'élève à 1,2 milliard de dollars. Ceci comprend l'exploitation de la mine ainsi que des travaux sur le chemin de fer et aux installations portuaires de Sept-Îles.
«Je suis très heureuse qu'Arcelor Mittal amorce l'exploitation au Lac Hessé. Il s'agit de retombées majeures pour la région, et plus particulièrement pour la MRC de Caniapiscau», a déclaré Lorraine Richard, députée de Duplessis.
Des 725 emplois additionnels qui seront créés, 525 emplois seront pour le site minier et 200 emplois pour les travaux du chemin de fer ainsi que les installations portuaires. Actuellement, près de 1 000 employés travaillent au complexe minier du Mont-Wright.
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| En septembre 2008, Jean Charest fait une présentation spectaculaire du Plan Nord (aujourd'hui Le Nord pour tous) quelques semaines avant de déclencher des élections générales. Plus d’un an plus tard, on apprendra que le Plan Nord n’existe pas. Pour plus de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62 avec son calendrier régional éphémérides. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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Banque de développement économique du Québec: Enfin un accompagnement simplifié pour favoriser le développement
D'autre part, l'Association pour le développement de la recherche et de l'innovation du Québec (ADRIQ) voit d'un bon oeil la mise sur pied de la nouvelle Banque de développement économique du Québec.
L'utilisation des ressources locales de développement telles que les centres locaux de développement (CLD), qui connaissent bien la réalité de leur territoire, demeure un moyen efficace pour développer les entreprises lorsque combiné à un réseau d'accompagnement expert en innovation comme le RCTi.
Tout en continuant à apporter un support aux secteurs d'activités plus traditionnels, notre réseau expert en innovation estime que miser sur les secteurs technologiques, vecteurs d'innovation, telles que les technologies propres, est une stratégie clé durable en vue de favoriser la prospérité de la société québécoise.
L'ADRIQ souhaite, tout comme la FCCQ, que le soutien aux entreprises s'étende jusqu'à la phase de commercialisation afin de favoriser à plus long terme le retour sur les investissements pour les communautés en termes de création ou de maintien d'emplois.
Comme l'ont déjà indiqué au gouvernement du Québec, l'ADRIQ et ses membres insistent sur l'importance d'assurer une convergence entre la nouvelle Banque de développement économique, de la politique industrielle et manufacturière ainsi que de la Politique Nationale de la Recherche et de l'Innovation (PNRI). «Ce message a déjà été communiqué directement à la ministre Zakaïb et au ministre Duchesne, car il en va de l'efficacité de nos efforts globaux», mentionne Jean-Louis Legault, pdg de l'ADRIQ.
Nous espérons que la stratégie globale qui est souhaitée constituera un ensemble homogène de mesures qui favoriseront la collaboration des différentes instances en vue de simplifier l'accès et l'utilisation des services par les entrepreneurs. L'ADRIQ souhaite continuer sa collaboration avec le gouvernement du Québec afin de réunir les facteurs favorables et les conditions propices au succès des entreprises innovantes.
Nous vous invitions à consulter le site Internet de l'ADRIQ pour connaître les positions du réseau expert en innovation en rapport aux politiques gouvernementales:
Panel ADRIQ - Acfas, Tables InnovAction, 11 avril 2013 - Les 10 recommandations de l'ADRIQ en vue de la nouvelle Politique Nationale de la Recherche et de l'Innovation (PNRI).
À propos de l'ADRIQ Depuis 35 ans, l'Association pour le développement de la recherche et de l'innovation du Québec (ADRIQ) anime une vaste association d'affaires, unique et influente, pour soutenir l'innovation technologique au Québec et favoriser les partenariats entre les décideurs. Elle aborde et véhicule les principales préoccupations et problématiques des entreprises innovantes qu'elle représente, afin de réunir les facteurs favorables et les conditions propices à leur succès.
À cet effet, le réseau d'experts RCTi regroupe quelque 200 spécialistes permettant d'améliorer la compétitivité chez les PME innovantes par le biais de services-conseils adaptés à leurs besoins en vue de les propulser sur le plan international. Notre association rejoint efficacement plus de 5 000 décideurs en innovation à travers le Québec.
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| Stephen Harper et son parti représentent très bien une grande proportion des Canadiens vivant hors Québec. Ces Canadiens sont persuadés, à tort, que le Québec est la province la plus chouchoutée du Canada depuis des décennies. À ses côtés, Jean Charest peut difficilement faire croire aux Québécois que c’est une bonne chose pour le Québec de demeurer au sein de la fédération canadienne.
Lisez Les années Charest: un fédéralisme néfaste pour le Québec dans La Dépêche numéro 60 pour en savoir plus. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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L'initiative du gouvernement québécois accueilli favorablement
Commerce International Québec reçoit aussi de façon positive le dépôt du projet de loi proposant la création de la Banque de développement économique du Québec annoncé le 24 avril dernier par le ministre des Finances, monsieur Nicolas Marceau, et par la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, madame Élaine Zakaïb.
La présidente de Commerce International Québec (CIQ), madame Véronique Proulx, tient à saluer cette initiative visant à alléger le fardeau administratif des entreprises et à faciliter la recherche de financement pour les activités de développement de marchés: «Ce guichet unique permettra aux entrepreneurs de toutes les régions d'avoir accès aux ressources et au financement dont ils ont véritablement besoin, et ce, en toute simplicité. On y prévoit que chacune des régions pourra définir sa stratégie de développement selon ses particularités; nous nous réjouissons de cette importance donnée aux divers acteurs régionaux.»
D'ailleurs, selon Madame Proulx, il sera important de continuer à miser sur l'expertise technique déjà présente en région, depuis près de 15 ans, par le biais des 19 organismes de promotion des exportations (ORPEX), d'autant plus que leur savoir-faire contribue à maximiser les retombées des investissements gouvernementaux.
Les ORPEX demeurent la référence pour exporter Depuis près de 15 ans, les ORPEX sont déjà bien établis dans toutes les régions du Québec et leur contribution est bien reconnue. Ils ont établi une solide collaboration avec les acteurs locaux, comme les bureaux régionaux du ministère des Finances et l'Économie, Investissement Québec, les Centres locaux de développement (CLD), les Services d'aide au développement des collectivités (SADC) et les Centres d'aide aux entreprises (CAE).
Les 19 ORPEX possèdent les capacités ainsi que l'expertise afin d'accompagner plus de 10 000 PME exportatrices québécoises dans leurs démarches visant à conquérir les marchés internationaux. Les ORPEX sont déjà bien établis dans toutes les régions du Québec et leur contribution est bien reconnue. Ils offrent un soutien technique aux entreprises, avec la collaboration des intervenants du milieu et des professionnels qualifiés, et guident ces dernières dans chacune des étapes de leur implantation à l'étranger.
En 2011-2012, les entreprises qui ont bénéficié de services des ORPEX ont réalisé des ventes de 57,62 M$ et elles estimaient leurs ventes potentielles à 162,98 M$. Ces dernières ont investi plus de 80 M$ en équipements, en immobilisations et en développement de marché. Enfin, toujours au cours de la même période, 660 références à des partenaires gouvernementaux importants pour les PME québécoises ont été effectuées par les ORPEX.
«Nous sommes tout à fait d'accord avec l'objectif des ministres Marceau et Zakaïb de rendre la vie plus facile aux entrepreneurs et de créer un moyen d'accès simple aux services gouvernementaux, dans toutes les régions du Québec. Il est opportun de rappeler que les ORPEX constituent le guichet unique vers l'internationalisation des activités des PME. Les ORPEX sont la référence en cette matière et ils travailleront en étroite collaboration avec la BDEQ afin que les entrepreneurs québécois atteignent leurs objectifs quant au développement de leurs entreprises», a conclu madame Proulx.
À propos de Commerce International Québec Commerce International Québec assure le leadership et le développement des exportations dans toutes les régions du Québec par l'entremise de ses membres, les 19 organismes régionaux de promotion à l'exportation (ORPEX). Mandatés par Développement économique Canada et le ministère des Finances et de l'Économie pour assurer un service technique spécialisé en exportation, Commerce International Québec accompagne annuellement des milliers PME québécoises exportatrices partout au Québec.
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| En septembre 2008, Jean Charest fait une présentation spectaculaire du Plan Nord (aujourd'hui Le Nord pour tous) quelques semaines avant de déclencher des élections générales. Plus d’un an plus tard, on apprendra que le Plan Nord n’existe pas. Pour plus de détails, procurez-vous le numéro spécial 15e anniversaire de La Dépêche numéro 62 avec son calendrier régional éphémérides. Pour recevoir des anciens numéros ou pour vous abonner à La Dépêche, consultez notre section Abonnement.
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La ministre Élaine Zakaïb déplore que la partisanerie remette en cause un outil réclamé par les milieux économiques À la fin des consultations sur le projet de loi 36, la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Mme Élaine Zakaïb, s'est dite heureuse des commentaires reçus de la part des acteurs économiques, les futurs clients et partenaires de la Banque de développement économique du Québec (BDEQ), mais très déçue de l'attitude partisane de l'opposition officielle et de la deuxième opposition.
«Ils ont entendu comme moi la très large adhésion des milieux économiques aux objectifs de la Banque de développement, notamment dans son intention de faciliter la vie des entrepreneurs et l'accès au capital de risque, a affirmé la ministre déléguée Zakaïb. Ils ont entendu comme moi que les entrepreneurs et les régions attendaient avec impatience un outil mieux adapté à leur réalité et à leurs besoins. Ils ont entendu comme moi que la majorité des intervenants voyaient en la BDEQ cet outil efficace.»
La ministre déléguée Zakaïb a affirmé être abasourdie de voir que la partisanerie politique peut prendre le dessus sur un enjeu aussi crucial que celui du développement économique.
«Demander des amendements est une chose, mais de là à rejeter du revers de la main la mise en place d'un guichet unifié et d'une approche de décentralisation, il y a un pas qu'une opposition responsable aurait dû refuser de franchir, a-t-elle martelé. Ils devront répondre de leurs gestes aux entrepreneurs, aux régions et à l'ensemble de la population du Québec, qui feront les frais de leur partisanerie.»
La ministre déléguée a rappelé que la création de la Banque de développement économique permettrait de répondre plus efficacement aux besoins des entrepreneurs et des régions grâce à une nouvelle approche.
Une approche régionalisée qui permettra d'avoir un bureau et des ressources permanente dans chaque région et une stratégie élaborée par et pour elles, en collaboration étroite avec les centres locaux de développement. Cette nouvelle approche proactive donnera aussi à la Banque de développement le mandat d'accompagner les entrepreneurs, tout en mettant en oeuvre des projets stratégiques. Enfin, cette approche considère les entrepreneurs comme des clients et adapte ses services à leurs besoins et non l'inverse.
La ministre déléguée, qui a fait toute sa carrière en développement économique, dont dix ans en développement régional, a cependant tenu à rassurer les entrepreneurs et les régions. «C'est pour vous, a-t-elle conclu, que je suis venue en politique. Je ne me laisserai pas décourager.»
À lire dans l'édition spéciale 15e anniversaire de La Dépêche, le numéro 62, un grand reportage sur parcs intergénérationnels: mode ou mode de vie?
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