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«Transformation» du centre de distribution Sobeys de Rouyn-Noranda
La région encore une fois floué par l'entreprise de Nouvelle-Écosse?

 

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(28/01/11) Suite à l’annonce faite hier par Sobeys concernant l'avenir de son centre de distribution de Rouyn-Noranda, le député d’Abitibi-Témiscamingue, Marc Lemay, se sent à nouveau floué par le géant de l’alimentation.

«Au risque d'avoir l'air de me répéter, je reprends ici mes propres déclarations faites en  mars 2007 alors que Sobeys, à peine 6 mois après avoir acheté tous les actifs d'ADL, annonçait la fermeture de l'entreprise Délicana et du même coup, la perte de 60 emplois. Je déclarais alors Sobey’s essaie de nous faire avaler la pilule en nous faisant miroiter l’ouverture d’un centre décisionnel en région et l’investissement de millions de dollars dans la rénovation de certains magasins. La rénovation des places d’affaires fait partie de la gestion normale de tous commerces et les quelques emplois qui seront créés par un présumé centre décisionnel n’est pas l’équivalent de 60. Voilà un bien piètre prix de consolation. En août dernier Sobeys parlait de développement en région. Que veut donc vraiment développer Sobeys, la communauté qui l’accueille ou seulement ses profits?», s’est de nouveau indigné Marc Lemay.


Le 29e Festival dans La Dépêche numéro 57



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«En 2006, Sobeys faisait fi du gagne-pain des 60 salariés de Délicana et cela sans offrir à ces travailleurs d’alternative à ces mises à pied.  Et je me questionnais alors à savoir si cette façon de faire était le présage d’autres coupures d’emplois au centre administratif ou au centre de distribution d’ADL? J'ai, malheureusement, eu raison», se désole le député d’Abitibi-Témiscamingue.

«On a beau me dire que c'est dans l'ordre normal des choses qu'une entreprise se restructure et que pour devenir concurrentielle, productive, pour satisfaire sa clientèle ou répondre à l'incontournable avancée technologique, cette entreprise doit prendre de difficiles décisions qui résultent en des coupures d'emplois, j'accuse la soif immodérée de gros profits des grandes corporations. Il y en aura qui me taxeront d'irresponsabilité parce que je conteste les lois du marché et de la rentabilité absolue. Mais une société humaine ne peut s'épanouir en ne répondant qu'à des valeurs marchandes. Le respect des individus et de leur  besoin  de se réaliser par le travail sont des obligations morales qu'on doit prioriser», a déclaré Marc Lemay.

«Je lance un appel aux propriétaires d'entreprises régionales qui se verront offrir de mirobolants avantages s'ils cèdent leur organisation à une géante. Essayez de ne pas succomber au chant des sirènes qui vous promettront de poursuivre votre oeuvre de développement régional et d'investissement dans les gens d'ici, pour les gens d'ici. Peu de ces sirènes respectent leurs bonnes intentions une fois le délai de prescription passé», de conclure Marc Lemay.