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| Fausse bonification du budget de l’initiative Emplois d’été par les conservateurs Le Bloc Québécois exige 16 millions supplémentaires pour indexer le budget à l'inflation du salaire minimum
(08/01/11) «Après avoir exercé de fortes pressions sur le gouvernement Harper afin qu’il revoie le budget alloué à l'initiative Emplois d'été en fonction de l’inflation du salaire minimum et du coût de la vie, le Bloc Québécois accueille avec un enthousiasme mitigé la décision des conservateurs de fixer à 107,5 millions de dollars le budget du programme pour 2011. En fait, il ne s’agit là que d’une fausse bonification du programme, car le budget de l’initiative Emplois d’été s’élevait à ce même montant les deux dernières années. Le programme ne bénéficie donc pas d’argent frais», a déploré le député d’Abitibi - Baie-James - Nunavik - Eeyou, Yvon Lévesque.
«Le Bloc Québécois a déposé en décembre dernier une motion au comité des ressources humaines et du développement des compétences qui réclamait la bonification du budget destiné à ce programme en fonction de la croissance du salaire horaire minimum et du coût de la vie. En effet, le salaire minimum au Québec a bondi depuis l'année de référence qui est 2006: alors de 7,75 dollars, il s'élevait à 9,50 dollars en 2010 et il atteindra 9,65 dollars le 1er mai 2011. Pour suivre la hausse du salaire minimum et du coût de la vie, le budget de l’initiative Emplois d’été pour 2011 devrait être d’environ 123,5 millions de dollars. Or, le budget de 107,5 millions de dollars annoncé par les conservateurs cause un manque à gagner de près de 16 millions de dollars, dont près de 4 millions pour le Québec, pour revenir au niveau de 2006 et permettre à un même nombre de jeunes de bénéficier du programme», a enchaîné Yvon Lévesque.
«La décision du gouvernement Harper de ne pas indexer le budget du programme à l’inflation du salaire minimum et du coût de la vie met en péril la vitalité de l’emploi étudiant et de la relève. Pour sa part, le Bloc Québécois a bien l’intention de veiller à ce que nos jeunes puissent acquérir des expériences de travail significatives en vue de leur carrière future, tout en contribuant au développement économique et social des municipalités et des régions», a conclu le député Yvon Lévesque.
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