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| Financement fédéral d'un câble électrique sous-marin Stephen Harper doit être équitable envers le Québec
(20/11/10) «Le gouvernement fédéral ne doit pas financer le câble électrique sous-marin reliant Terre-Neuve - Labrador et la Nouvelle-Écosse. Il s'agit d'une question de principe, d'équité et de justice. Le gouvernement du Québec a financé lui-même son propre réseau d'hydroélectricité sans l'aide du gouvernement fédéral. Pourquoi serait-ce différent pour Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-Écosse?», avait déclaré en septembre dernier le porte-parole du Bloc Québécois en matière d'affaires intergouvernementales et député de Longueuil–Pierre-Boucher, Jean Dorion, alors que Stephen Harper se disait ouvert à participer au financement d'un tel projet.
Rappelons que les provinces de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Nouvelle-Écosse ont déposé une demande de financement d'infrastructures au fédéral, en juin dernier, dans le cadre d'un partenariat public-privé. Elles ont présenté leur projet de construction de nouvelles lignes de transmission afin d'augmenter de plus du double leur capacité de s'échanger de l'électricité. «La contribution financière du fédéral dans ce projet entraînerait une concurrence déloyale entre les provinces. Le Québec a toujours payé de sa propre poche le développement de ses lignes, alors pourquoi ces deux provinces auraient-elles droit à un financement fédéral? Après les 70 milliards de dollars versés hors Québec aux industries pétrolières et nucléaires, voilà qu'on les aiderait à distribuer l'hydroélectricité. Il serait inacceptable que le fédéral fasse preuve d'une telle injustice», d'expliqué Jean Dorion.
«Plutôt que d'aider Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-Écosse dans un domaine qui ne le concerne pas, Stephen Harper devrait prêter attention aux revendications du gouvernement du Québec, revendications qu'il ignore depuis deux ans. L'harmonisation de la TPS, le respect des compétences du Québec et des provinces en matière de valeurs mobilières, une meilleure considération de la spécificité culturelle du Québec, pour ne nommer que celles-là, sont des demandes du gouvernement du Québec qui sont restées lettre morte», de dire le porte-parole du Bloc Québécois en matière d'affaires intergouvernementales, Jean Dorion.
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