En kiosque
| Réduction du financement en forêt privée Une décision malavisée aux conséquences importantes
Amos, le 29 septembre 2010 – Le député d’Abitibi-Ouest et vice-président de l’Assemblée nationale, François Gendron, salue la prise de position de la Conférence régionale des élus d’Abitibi-Témiscamingue (CRÉAT) en ce qui a trait aux coupures annoncées dans le financement des travaux sylvicoles en forêt privée. En 2009, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) annonçait une bonification, sur deux ans, des sommes dédiées au Programme d’investissements sylvicoles. En 2010, se basant sur cette louable et heureuse initiative, l’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées de l’Abitibi s’engageait dans des travaux de préparation de terrain, de reboisement et d’entretien de plantation. Or, à la surprise générale et contre une logique évidente, le MRNF est revenu sur sa décision et l’Agence Abitibi a dû essuyer des coupures importantes de l’ordre de 483 507 $, soit 19,3 % de son financement annuel, dont 417 507 $ au seul chapitre du Programme d’investissements sylvicoles. Au-delà du financement, l’Agence Abitibi soutient et démontre que ces coupures représentent une perte sèche de 35 emplois directs. «Au début juillet, j’ai dénoncé et réclamé l’annulation de ces coupures aussi incompréhensibles qu’inattendues dans une lettre adressée à la ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau. Je profite du positionnement récent de la CRÉAT afin de rappeler l’illogisme de cette décision qui a eu un effet des plus déstructurants pour la forêt privée. Les conséquences se sont fait sentir jusqu’aux Serres de Guyenne, par exemple, qui fournissent les plants pour le reboisement. Dans le contexte actuel, cette décision malavisée vient affaiblir considérablement le rôle de l’Agence régionale de mise en valeur, la confiance dans la relance forestière et, surtout, contrevient au discours officiel du gouvernement à savoir nos coupures ne touchent pas les contribuables. Voyons donc!», a conclu François Gendron.
|