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Qu'ont fait les Conservateurs avec l'argent de la fiducie d'aide aux secteurs forestiers et manufacturiers? (16/09/08) L'entente du bois d'oeuvre signée en septembre 2006, bien qu'insatisfaisante, répondait à un besoin urgent et était réclamée tant par les syndicats que par les municipalités et l'industrie forestière. Ceux qui croyaient que cela règlerait la crise forestière ont fait fausse route et les Conservateurs sont de ceux-là.
Après la fermeture de l'usine «N» de La Sarre, de celles de Champneuf, de Béarn et de Launay, voici qu'Amos et Ville-Marie sont touchés à leur tour par la faillite de Temlam. Et pourtant, le Bloc Québécois, avec les autres partis d'opposition en appui, ont forcé le gouvernement conservateur à mettre en place la Fiducie nationale pour le développement communautaire.
«En 24 heures, les députés de la Chambre des communes ont voté la mise en place de cette fiducie. Bien qu'Harper les ait annoncées en janvier 2008, les mesures d'aide aux secteurs forestier et manufacturier que comportait cette fiducie n'ont jamais été mises en oeuvre», a décrié le candidat du Bloc Québécois, Marc Lemay.
«Au Québec, c'est 216,9 millions $ qui devaient être distribués pour venir en aide aux communautés affectées par la crise forestière et manufacturière en appuyant des projets locaux, en soutenant des projets majeurs d'investissement dans le secteur des hautes technologies, en renforçant les mesures de formation et de reclassement des travailleurs affectés par les fermetures. Où est passé cet argent?», se questionne Marc Lemay.
Qu'est-il advenue de la Fiducie nationale pour le développement communautaire alimentée en partie par l'excédent budgétaire pour 2007-2008 et dotée d'un montant de 1 milliard de dollars en argent neuf distribué à l'échelle nationale (voir site du Premier Ministre Harper au "http://pm.gc.ca/fra/media.asp?id=1960")? «Qu'attend Harper pour mettre à exécution une décision pourtant votée majoritairement par la Chambre des communes? On parle ici du même Harper qui a déclenché des élections parce que, supposément, les parties d'opposition rendait le pays ingouvernable!», a conclu le candidat Marc Lemay.