L'obsession fédéraliste



 
 

Même si le Parti libéral du Québec a souvent été associé à la corruption ces dernières années, la plupart des électeurs fédéralistes demeurent unis et fidèles; l’unité canadienne le justifie.
   
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Élections générales de 1998, le Parti libéral du Québec (PLQ) obtient 1 771 858 votes. C’est insuffisant pour prendre le pouvoir. Le Parti québécois (PQ) de Lucien Bouchard est réélu majoritaire. Élections de 2003, le PLQ obtient 1 755 863 voix. Surprise! Avec des votes en moins, Jean Charest obtient son premier mandat majoritaire. Et aux élections de 2014? Même scénario: avec près de 1 756 373 voix, le PLQ de Philippe Couillard est reporté au pouvoir. Ainsi, depuis plus de 15 ans, le nombre de vote recueilli par le PLQ demeure sensiblement le même d’élection en élection. La différence? La division du vote souverainiste et nationaliste entre plusieurs partis politiques.

Depuis longtemps, plusieurs médias véhiculent l’idée que les souverainistes seraient obsédés par leur option politique. Pourtant, la réalité est bien différente. C’est d’abord et avant tout chez les fédéralistes qu’on trouve des politiciens ou des électeurs obnubilés par leur volonté de rester dans le Canada coûte que coûte. D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’ils souhaitaient un gouvernement de droite ou de gauche que des étudiants ontariens voulaient obtenir le droit de vote lors des dernières élections québécoises, c’était l’unité canadienne qui était leur source de motivation première comme l’ont candidement admis certains d’entre eux.

Ainsi, c’est d’abord la division du vote nationaliste et l’obsession fédéraliste qui expliquent que le très fédéraliste PLQ de Philippe Couillard peut espérer se maintenir au pouvoir facilement et pour encore longtemps.

Plus que jamais, le slogan libéral des élections de 2007 prend toute sa signification: UNIS POUR RÉUSSIR... à diviser pour régner.

Retrouvez ce texte dans l'édition 65 de La Dépêche.

La Dépêche numéro 65 vous propose également une édition spéciale sur le centenaire de la ville d'Amos. Une couverture en deux temps. La première époque (les années avant la fondation de 1914) et la deuxième époque (après la fondation). Un numéro spécial à caractère historique illustré de 30 photos sur 8 pages à conserver en référence.

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